Lors de la révision annuelle de la liste du programme African Growth and Opportunity (AGOA) ou la Loi sur la croissance et les Possibilités Economiques en Afrique (LCPEA), la Côte a été rétablie par Barack Obama, le président des Etats-Unis d'Amérique par un décret signé le mardi 25 octobre 2011.
Désormais, les entreprises ivoiriennes vont pouvoir exporter à nouveau sur le marché américain sur la base de préférences commerciales après avoir été retirées de l'AGOA en 2005 suite à l'affaire Cora de comstar. Quelles sont origines de cette loi ? Quels sont ses objectifs et les critères d'éligibilité ? Quels sont les premiers pays bénéficiaires et les derniers ajoutés ?
Les origines de l'AGOA
La loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (AGOA) a été signée par Bill Clinton, l'ancien président des Etats-Unis d'Amérique en mai 2000. Elle prend en considération les avancées ou les reculs démocratiques des pays africains concernés.
Les objectifs visés par la loi
L'AGOA offre à l'Afrique des possibilités sans précédent. Elle vise à : promouvoir le commerce et les investissements entre les Etats-Unis et les pays d'Afrique subsaharienne en accordant aux pays admissibles un accès exceptionnel au marché américain ; l'accès en franchise de douane et sans restriction quantitative au marché américain qui représente près de 10 milliards de dollars ; encourager le développement économique et les Reformes en Afrique subsaharienne ; favoriser un accès et des possibilités accrues pour les investisseurs et les entreprises des Etats-Unis en Afrique subsaharienne.
Les critères d'éligibilité exigés aux pays
Pour être éligibles, les pays concernés doivent pratiquer une économie de marché, respecter la loi et le pluralisme politique, protéger la propriété intellectuelle. Ils doivent aussi éliminer les barrières au commerce et à l'investissement américain et fournir des efforts de lutte contre la corruption. En outre, ces pays doivent adopter une politique de lutte contre la pauvreté sans oublier la mise en place de mesures pour augmenter l'accès aux soins de santé et à l'éducation. La protection des droits de l'homme et du travailleur constitue un élément essentiel. Bien que la Côte d'Ivoire ne respecte pas à 100% les critères d'éligibilité, OBAMA lui a fait confiance. Les autorités ivoiriennes ont donc la pression. Pour se maintenir, elles devront s'engager à fond au respect scrupuleux de tous les critères.
Les premiers pays éligibles en Afrique
Les tout premiers pays bénéficiaires de la loi en 2000 sont : l'Afrique du Sud, le Bénin, le Botswana, le Cameroun, le Cap-Vert, le Djibouti, le Kenya, l'Ethiopie, le Gabon, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, la RDC, le Lesotho, le Malawi, le Mali, l'île Maurice, le Mozambique , la Namibie, le Niger, le Nigéria, l'Ouganda, le Rwanda, Sao Tomé et principe, le Sénégal, les Seychelles, le Swaziland, la Tanzanie, le Tchad et la Zambie. Certains pays comme la Guinée, le Niger, la Côte d'Ivoire…avaient perdu leur place. Mais ils reviennent en 2011. D'autres font leur première entrée.
Les pays qui se sont ajoutés à la liste. Ce sont : La Sierra Leone (en 2002), l'Angola, le Congo Kinshara, la Gambie (en 2003), le Burkina-Faso (en 2004), le Burundi et le Libéria (en 2006), la Mauritanie (en 2007), le Comores et le Togo (en 2008), l'île Maurice (en 2009). L'Afrique compte aujourd'hui une quarantaine de pays éligibles.
Samuel AMANI
Désormais, les entreprises ivoiriennes vont pouvoir exporter à nouveau sur le marché américain sur la base de préférences commerciales après avoir été retirées de l'AGOA en 2005 suite à l'affaire Cora de comstar. Quelles sont origines de cette loi ? Quels sont ses objectifs et les critères d'éligibilité ? Quels sont les premiers pays bénéficiaires et les derniers ajoutés ?
Les origines de l'AGOA
La loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (AGOA) a été signée par Bill Clinton, l'ancien président des Etats-Unis d'Amérique en mai 2000. Elle prend en considération les avancées ou les reculs démocratiques des pays africains concernés.
Les objectifs visés par la loi
L'AGOA offre à l'Afrique des possibilités sans précédent. Elle vise à : promouvoir le commerce et les investissements entre les Etats-Unis et les pays d'Afrique subsaharienne en accordant aux pays admissibles un accès exceptionnel au marché américain ; l'accès en franchise de douane et sans restriction quantitative au marché américain qui représente près de 10 milliards de dollars ; encourager le développement économique et les Reformes en Afrique subsaharienne ; favoriser un accès et des possibilités accrues pour les investisseurs et les entreprises des Etats-Unis en Afrique subsaharienne.
Les critères d'éligibilité exigés aux pays
Pour être éligibles, les pays concernés doivent pratiquer une économie de marché, respecter la loi et le pluralisme politique, protéger la propriété intellectuelle. Ils doivent aussi éliminer les barrières au commerce et à l'investissement américain et fournir des efforts de lutte contre la corruption. En outre, ces pays doivent adopter une politique de lutte contre la pauvreté sans oublier la mise en place de mesures pour augmenter l'accès aux soins de santé et à l'éducation. La protection des droits de l'homme et du travailleur constitue un élément essentiel. Bien que la Côte d'Ivoire ne respecte pas à 100% les critères d'éligibilité, OBAMA lui a fait confiance. Les autorités ivoiriennes ont donc la pression. Pour se maintenir, elles devront s'engager à fond au respect scrupuleux de tous les critères.
Les premiers pays éligibles en Afrique
Les tout premiers pays bénéficiaires de la loi en 2000 sont : l'Afrique du Sud, le Bénin, le Botswana, le Cameroun, le Cap-Vert, le Djibouti, le Kenya, l'Ethiopie, le Gabon, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, la RDC, le Lesotho, le Malawi, le Mali, l'île Maurice, le Mozambique , la Namibie, le Niger, le Nigéria, l'Ouganda, le Rwanda, Sao Tomé et principe, le Sénégal, les Seychelles, le Swaziland, la Tanzanie, le Tchad et la Zambie. Certains pays comme la Guinée, le Niger, la Côte d'Ivoire…avaient perdu leur place. Mais ils reviennent en 2011. D'autres font leur première entrée.
Les pays qui se sont ajoutés à la liste. Ce sont : La Sierra Leone (en 2002), l'Angola, le Congo Kinshara, la Gambie (en 2003), le Burkina-Faso (en 2004), le Burundi et le Libéria (en 2006), la Mauritanie (en 2007), le Comores et le Togo (en 2008), l'île Maurice (en 2009). L'Afrique compte aujourd'hui une quarantaine de pays éligibles.
Samuel AMANI