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Politique Publié le jeudi 3 novembre 2011 | Notre Voie

Lutte contre la prolifération des armes légères : 50 ex-combattants déposent les armes à Attécoubé

La commune d’Attécoubé a reçu, vendredi dernier, la commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des Armes légères et de petit calibre (ComNat-Alpc) qui exécute son projet pilote de sensibilisation, de collecte et de destruction d’armes et de munitions. Sur 100 ex-combattants attendus au foyer des jeunes de la commune pour déposer armes et munitions, 50 ont répondu présents. Une fois l’arme déposée, l’ex combattant se fait enregistrer sur les fichiers tenus à cet effet. Selon le commissaire Léon Djokouéhi, représentant le commissaire Désiré Adjoussou, président de la ComNat-Alpc, l’opération vise à « mettre le désarmement au service d’une paix durable et de la réconciliation nationale». Il reste convaincu que les ex-combattants répondront massivement à l’appel de la commission à Attécoubé où près d’un millier de personnes circulent en armes. « Là où il y a des armes, la population n’est pas tranquille, elle ne se sent pas en sécurité. La prolifération des armes est une source de conflit non seulement dans les quartiers, mais aussi dans les pays et dans la sous-région. Tous les détenteurs d’armes doivent prendre la mesure des risques encourus et adhérer à cette campagne pour le dépôt volontaire des armes et munitions », a plaidé le commissaire Djokouehi. Pour sa part, le maire d’Attécoubé, Danho Paulin, a félicité ceux qui ont pris la résolution de déposer les armes et encourager les autres ex-combattants à leur emboiter le pas. L’autorité municipale s’est dite heureuse du déroulement de cette opération dont le succès apportera la sécurité à ses administrés. « La sécurité de nos populations dépend du désarmement effectif des ex-combattants. C’est n’est que le début. Mais déjà, nous sommes heureux parce que nous voyons la détermination des jeunes à libérer les armes pour regagner la vie civile avec une activité porteuse », a-t-il indiqué.

A chaque ex-combattant qui dépose les armes, il est attribué une carte de démobilisation. Avec ce document d’identification, il bénéficiera de tous les programmes de réinsertion conduits par l’Onuci assortis d’un kit d’intéressement.

Jean Khalil Sella
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