L’inscription en ligne instaurée cette année par le ministère de l’Education nationale constitue la croix et la bannière pour les parents d’élèves.
Ce vendredi n’était pas un jour de chance pour Soro Bakary, parent d’un élève du lycée Djibo Sounkalo de Bouaké. Après le paiement des frais d’inscription à l’agence de la Caisse d’épargne (Cnce) du marché de gros, le parent d’élève a toutes les difficultés pour franchir l’étape suivante qui est l’obtention du ticket de la Celpaid.
Hier, en milieu de matinée, c’est avec un parent d’élève qui désapprouve la nouvelle procédure d’inscription que nous avions échangé. C’était dans la cour du lycée moderne Belleville de la capitale du centre. «Il n’y a que deux endroits où on peut trouver les agents Celpaid pour valider les reçus de paiement délivrés soit par les Coopec soit par les agences Cnce. L’un se trouve dans les locaux de Hetec, au Commerce. L’autre est, ici, au lycée moderne Belleville.
Je viens de Hetec, on m’a dit que le traitement de nos reçus de paiement était impossible, car il y a un problème de réseau. A moto, j’ai traversé toute la ville pour venir là. Malheureusement, c’est le même problème de réseau », a déploré M. Soro. Et d’ajouter : «A cette allure, quand est-ce qu’on va finir d’inscrire tous ces élèves ? » Koffi Laurent, un autre parent d’élèves, dit connaître les mêmes soucis. Il raconte que ses difficultés ont débuté au moment de la paie des 6.000 Fcfa qui représentent les frais d’inscription. « Le paiement des frais d’inscription constitue tout un tas de problèmes.
On doit attendre dans un rang interminable. Quelquefois, lorsque vous parvenez à atteindre la caisse après avoir traversé toutes ces étapes, on vous apprend qu’il n’y a plus de feuilles et que vous devez repasser prochainement. Certains parents se sont rabattus sur l’agence Cnce du marché de gros.
Un problème de réseau bloque tout…
Là bas, il y avait moins d’affluence. Cependant, au niveau des agents Celpaid, il faut affronter le problème de réseau. Depuis le 27 octobre, on fait face à cette difficulté », évoque Koffi Laurent. Nous nous rendons devant les locaux de la grande école Hetec, sise au quartier Commerce. Une foule de parents d’élèves et d’élèves est massée devant l’entrée du bâtiment. La fatigue et l’exaspération se lisent sur le visage de chacun. « Depuis 9h, on attend. Toujours rien…Car on nous dit qu’il n’y a pas de connexion internet », se lamente Louis, un élève en classe de 5e.
Une dizaine de minutes après, un homme sort la tête et procède à l’appel des noms inscrits sur une liste. Cet appel annonce la reprise du travail au niveau des agents du Celpaid. « Ce sont ceux qui étaient présents aux premières heures de la journée. Ils étaient dans un rang, comme il y avait un problème technique, alors ils se sont inscrits sur une liste et se sont dispersés. Je pense qu’on les appelle pour reconstituer le même rang. Il est déjà midi. Nous ne sommes pas concernés, car arrivés un peu plus tard. Nous ne savons même pas quand nous serons reçus », s’interroge Louis.
Enseignant et parents d’élève proposent…
En colère, Bakary Diarra, enseignant dans un lycée public, affirme qu’à cette allure, les 3.000 élèves que compte son établissement mettront du temps pour s’inscrire. Il propose que les établissements se chargent eux-mêmes de réunir les reçus de paiements et de les acheminer auprès des agents Celpaid. « On ne veut plus que les économes des lycées et collèges touchent aux frais d’inscription.
Alors, une fois les frais payés à la Coopec ou à la Cnce, je propose que le parent dépose directement son reçu auprès de l’éducateur de son élève. A partir de cette preuve, l’enfant s’inscrit et va commencer les cours. Quelque temps après, l’administration de l’établissement acheminent le lot de reçus auprès de la Celpaid qui fait ensuite son travail, en toute sérénité. L’avantage, c’est que l’enfant ne perd plus de temps après le paiement de ses frais d’inscription », propose M. Diarra.
Wogni Albert, un parent d’élèves présente sa solution pour soulager les uns et les autres. Elle consiste à inscrire les élèves pendant la période des vacances. « J’approuve le nouveau procédé pour l’inscription de nos enfants. Je propose au ministre d’autoriser les inscriptions, pendant les vacances. On aura l’avantage de bénéficier d’une période assez longue pour inscrire nos enfants. A la rentrée, il suffit de présenter le ticket délivré par le Celpaid, pour l’admission en classe de l’élève », précise M. Wogni.
Marcel Konan
Correspondant régional
Légende: Les parents d’élèves ne savent plus à quel saint se vouer avec le paiement en ligne pour les inscriptions.
Ce vendredi n’était pas un jour de chance pour Soro Bakary, parent d’un élève du lycée Djibo Sounkalo de Bouaké. Après le paiement des frais d’inscription à l’agence de la Caisse d’épargne (Cnce) du marché de gros, le parent d’élève a toutes les difficultés pour franchir l’étape suivante qui est l’obtention du ticket de la Celpaid.
Hier, en milieu de matinée, c’est avec un parent d’élève qui désapprouve la nouvelle procédure d’inscription que nous avions échangé. C’était dans la cour du lycée moderne Belleville de la capitale du centre. «Il n’y a que deux endroits où on peut trouver les agents Celpaid pour valider les reçus de paiement délivrés soit par les Coopec soit par les agences Cnce. L’un se trouve dans les locaux de Hetec, au Commerce. L’autre est, ici, au lycée moderne Belleville.
Je viens de Hetec, on m’a dit que le traitement de nos reçus de paiement était impossible, car il y a un problème de réseau. A moto, j’ai traversé toute la ville pour venir là. Malheureusement, c’est le même problème de réseau », a déploré M. Soro. Et d’ajouter : «A cette allure, quand est-ce qu’on va finir d’inscrire tous ces élèves ? » Koffi Laurent, un autre parent d’élèves, dit connaître les mêmes soucis. Il raconte que ses difficultés ont débuté au moment de la paie des 6.000 Fcfa qui représentent les frais d’inscription. « Le paiement des frais d’inscription constitue tout un tas de problèmes.
On doit attendre dans un rang interminable. Quelquefois, lorsque vous parvenez à atteindre la caisse après avoir traversé toutes ces étapes, on vous apprend qu’il n’y a plus de feuilles et que vous devez repasser prochainement. Certains parents se sont rabattus sur l’agence Cnce du marché de gros.
Un problème de réseau bloque tout…
Là bas, il y avait moins d’affluence. Cependant, au niveau des agents Celpaid, il faut affronter le problème de réseau. Depuis le 27 octobre, on fait face à cette difficulté », évoque Koffi Laurent. Nous nous rendons devant les locaux de la grande école Hetec, sise au quartier Commerce. Une foule de parents d’élèves et d’élèves est massée devant l’entrée du bâtiment. La fatigue et l’exaspération se lisent sur le visage de chacun. « Depuis 9h, on attend. Toujours rien…Car on nous dit qu’il n’y a pas de connexion internet », se lamente Louis, un élève en classe de 5e.
Une dizaine de minutes après, un homme sort la tête et procède à l’appel des noms inscrits sur une liste. Cet appel annonce la reprise du travail au niveau des agents du Celpaid. « Ce sont ceux qui étaient présents aux premières heures de la journée. Ils étaient dans un rang, comme il y avait un problème technique, alors ils se sont inscrits sur une liste et se sont dispersés. Je pense qu’on les appelle pour reconstituer le même rang. Il est déjà midi. Nous ne sommes pas concernés, car arrivés un peu plus tard. Nous ne savons même pas quand nous serons reçus », s’interroge Louis.
Enseignant et parents d’élève proposent…
En colère, Bakary Diarra, enseignant dans un lycée public, affirme qu’à cette allure, les 3.000 élèves que compte son établissement mettront du temps pour s’inscrire. Il propose que les établissements se chargent eux-mêmes de réunir les reçus de paiements et de les acheminer auprès des agents Celpaid. « On ne veut plus que les économes des lycées et collèges touchent aux frais d’inscription.
Alors, une fois les frais payés à la Coopec ou à la Cnce, je propose que le parent dépose directement son reçu auprès de l’éducateur de son élève. A partir de cette preuve, l’enfant s’inscrit et va commencer les cours. Quelque temps après, l’administration de l’établissement acheminent le lot de reçus auprès de la Celpaid qui fait ensuite son travail, en toute sérénité. L’avantage, c’est que l’enfant ne perd plus de temps après le paiement de ses frais d’inscription », propose M. Diarra.
Wogni Albert, un parent d’élèves présente sa solution pour soulager les uns et les autres. Elle consiste à inscrire les élèves pendant la période des vacances. « J’approuve le nouveau procédé pour l’inscription de nos enfants. Je propose au ministre d’autoriser les inscriptions, pendant les vacances. On aura l’avantage de bénéficier d’une période assez longue pour inscrire nos enfants. A la rentrée, il suffit de présenter le ticket délivré par le Celpaid, pour l’admission en classe de l’élève », précise M. Wogni.
Marcel Konan
Correspondant régional
Légende: Les parents d’élèves ne savent plus à quel saint se vouer avec le paiement en ligne pour les inscriptions.
