Les premiers prisonniers transférés lundi
Le tribunal militaire d’Abidjan (Tma) a été créé en 1975 par arrêté ministériel. Il lui a été confié la mission de répression des infractions commises par les militaires, les gendarmes et les policiers. La Maison d’arrêt militaire d’Abidjan (Mama), entité du tribunal militaire d’Abidjan, a rouvert ses portes hier. Pillée le 31 mars, au plus fort de la crise postélectorale, la prison militaire a été entièrement réhabilitée et équipée de lits. Donnant même l’allure d’un internat avec une capacité de 250 places en temps d’affluence.
Ce sont 120 pensionnaires qui se sont évadés de cette prison qui a perdu toutes ses archives. La Mama peau neuve reçoit ses premiers pensionnaires lundi. Au dire du commissaire du gouvernement, le capitaine de frégate, Ange Kessi Bernard, la Mama attend 27 militaires des Frci, 32 gendarmes et 8 policiers dont une femme commissaire de police. Ce sont tous les soldats en prison à Bouaké et à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) à l’issue de la crise postélectorale. « Nous sommes chargés de faire en sorte que ceux qui ‘’gâtent’’ le nom des Frci soient soustraits du rang de tous les nombreux vaillants soldats », a soutenu le commissaire du gouvernement, Ange Kessi.
A la fin de la visite guidée des lieux, le ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi, s’est réjoui de la réouverture de cette prison militaire. « Cette ouverture de la Mama vient à point nommé, parce que nous sommes à une période critique de notre histoire, où après la crise postélectorale, on a eu de nombreux crimes qui ont été commis au cours de la période. Je crois que pour le fonctionnement de l’Etat de droit, il était important que la prison soit rouverte, pour accueillir tous les présumés coupables », a soutenu le ministre.
A l’occasion, Paul Koffi Koffi a lancé un avertissement sévère à tous les militaires indélicats. « Les civils indélicats sont traqués, autant eux aussi le seront. On va extirper des rangs des Frci ceux qui n’obéiraient pas aux règles de la corporation militaire. Il n’y aura pas d’impunité pour tous ceux qui commettront les crimes de toute nature. Nous allons leur montrer que détenir une arme est un privilège et qu’il ne faut pas s’en servir comme un jouet qu’on a acheté à la fête de Noël », a averti le ministre.
Sam-Wakouboué
Légende : La Mama a fait peau veuve.
Le tribunal militaire d’Abidjan (Tma) a été créé en 1975 par arrêté ministériel. Il lui a été confié la mission de répression des infractions commises par les militaires, les gendarmes et les policiers. La Maison d’arrêt militaire d’Abidjan (Mama), entité du tribunal militaire d’Abidjan, a rouvert ses portes hier. Pillée le 31 mars, au plus fort de la crise postélectorale, la prison militaire a été entièrement réhabilitée et équipée de lits. Donnant même l’allure d’un internat avec une capacité de 250 places en temps d’affluence.
Ce sont 120 pensionnaires qui se sont évadés de cette prison qui a perdu toutes ses archives. La Mama peau neuve reçoit ses premiers pensionnaires lundi. Au dire du commissaire du gouvernement, le capitaine de frégate, Ange Kessi Bernard, la Mama attend 27 militaires des Frci, 32 gendarmes et 8 policiers dont une femme commissaire de police. Ce sont tous les soldats en prison à Bouaké et à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) à l’issue de la crise postélectorale. « Nous sommes chargés de faire en sorte que ceux qui ‘’gâtent’’ le nom des Frci soient soustraits du rang de tous les nombreux vaillants soldats », a soutenu le commissaire du gouvernement, Ange Kessi.
A la fin de la visite guidée des lieux, le ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi, s’est réjoui de la réouverture de cette prison militaire. « Cette ouverture de la Mama vient à point nommé, parce que nous sommes à une période critique de notre histoire, où après la crise postélectorale, on a eu de nombreux crimes qui ont été commis au cours de la période. Je crois que pour le fonctionnement de l’Etat de droit, il était important que la prison soit rouverte, pour accueillir tous les présumés coupables », a soutenu le ministre.
A l’occasion, Paul Koffi Koffi a lancé un avertissement sévère à tous les militaires indélicats. « Les civils indélicats sont traqués, autant eux aussi le seront. On va extirper des rangs des Frci ceux qui n’obéiraient pas aux règles de la corporation militaire. Il n’y aura pas d’impunité pour tous ceux qui commettront les crimes de toute nature. Nous allons leur montrer que détenir une arme est un privilège et qu’il ne faut pas s’en servir comme un jouet qu’on a acheté à la fête de Noël », a averti le ministre.
Sam-Wakouboué
Légende : La Mama a fait peau veuve.