Le colonel Moussa Chérie, porte-parole de l’état-major des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) donne les raisons des nouvelles mesures.
L’état-major a pris la décision de payer les soldats main en main. Pourquoi ?
C’est pour un contrôle des effectifs.
Pouvez-vous être plus précis ?
Il s’agit de vérifier le nombre de militaires ivoiriens pris en charge par le ministère de la Défense en termes de solde.
D’aucuns y voient plutôt une manière de contrôler leurs mouvements dans la mesure où dans certains corps l’appel est régulièrement fait.
Oui, l’appel se fait régulièrement. Il y a des gens dont on ne connaît pas la position. Si par exemple on dit, je prends un chiffre comme ça, à Nord-Sud on a trois-cents personnes mais qu’on ne connaît pas, le paiement main en main permet de voir physiquement les gens et d’arrêter une comptabilité fiable.
Etait-ce le meilleur moyen quand on sait que l’état-major avait déjà procédé ainsi à la fin de la crise postélectorale ?
Au début, nous l’avons essayé pour un effectif donné. Aujourd’hui, cet effectif s’est multiplié. Nous allons voir où nous en sommes.
Nous sommes aujourd’hui le 9 (hier). Quel bilan faites-vous déjà de l’opération ?
Pour ce qui est de l’effectif, nous attendons jusqu’à la fin du mois pour voir ceux qui viendront effectivement percevoir leurs soldes. En déduction de ceux qui sont en mission régulière à l’extérieur ou en formation, nous verrons combien nous sommes.
La mesure est en vigueur pour combien de temps ?
Pour l’instant, elle se limite à ce mois. Maintenant, si cela s’avère nécessaire, elle pourra se poursuivre.
Entretien réalisé par BKI
L’état-major a pris la décision de payer les soldats main en main. Pourquoi ?
C’est pour un contrôle des effectifs.
Pouvez-vous être plus précis ?
Il s’agit de vérifier le nombre de militaires ivoiriens pris en charge par le ministère de la Défense en termes de solde.
D’aucuns y voient plutôt une manière de contrôler leurs mouvements dans la mesure où dans certains corps l’appel est régulièrement fait.
Oui, l’appel se fait régulièrement. Il y a des gens dont on ne connaît pas la position. Si par exemple on dit, je prends un chiffre comme ça, à Nord-Sud on a trois-cents personnes mais qu’on ne connaît pas, le paiement main en main permet de voir physiquement les gens et d’arrêter une comptabilité fiable.
Etait-ce le meilleur moyen quand on sait que l’état-major avait déjà procédé ainsi à la fin de la crise postélectorale ?
Au début, nous l’avons essayé pour un effectif donné. Aujourd’hui, cet effectif s’est multiplié. Nous allons voir où nous en sommes.
Nous sommes aujourd’hui le 9 (hier). Quel bilan faites-vous déjà de l’opération ?
Pour ce qui est de l’effectif, nous attendons jusqu’à la fin du mois pour voir ceux qui viendront effectivement percevoir leurs soldes. En déduction de ceux qui sont en mission régulière à l’extérieur ou en formation, nous verrons combien nous sommes.
La mesure est en vigueur pour combien de temps ?
Pour l’instant, elle se limite à ce mois. Maintenant, si cela s’avère nécessaire, elle pourra se poursuivre.
Entretien réalisé par BKI