Le financement de l’économie, notamment celui des secteurs stratégiques constitue une priorité pour le gouvernement dans le processus de reconstruction et de relance amorcé après la difficile période de crise postélectorale. Pour ce faire, le système bancaire sera mis à contribution pour relever le défi de logements sociaux.
Les banques ivoiriennes ont décidé d’apporter une solution définitive à la récurrente question du logement, particulièrement à Abidjan où la population ne cesse de croître. D’autant que dans un tel contexte, la hausse du niveau de pauvreté conjuguée à un développement démographique rapide ne favorise pas un accès facile au logement. Pour pallier donc ce déficit spécifique au foncier et à l’immobilier, marqué par une demande de plus en plus croissante, des institutions bancaires ivoiriennes s’investissent davantage dans le domaine de la construction immobilière. Quelques unes ont même engagé des innovations en se lançant dans la production et l’offre de terrains viabilisés. Toute mesure qui permettra aux Ivoiriens des différentes catégories socioprofessionnelles confondues, d’accéder à la priorité foncière ou immobilière, à partir d’une épargne modeste. Les ambitions de ces banques sont claires et elles l’affichent sans ambages. Il s’agit pour elles en effet, de soutenir le financement de la politique nationale du logement social.
Le financement des logements sociaux, une aubaine pour les moins nantis
Les mesures de financement des logements sociaux initiées par les institutions bancaires est d’autant salutaire pour les populations que l’Etat, durement éprouvé par la crise postélectorale, n’a pas les moyens nécessaires pour intervenir dans ce secteur. Mieux, pour la promotion des secteurs de l’immobilier et du foncier, l’Etat a laissé toute la latitude aux banques. En effet, l’objectif du gouvernement est de sauver tout outil de développement, d’en améliorer sa crédibilité et sa cotation dans la perspective d’une rétrocession bénéfique.
Impulser le financement de l’immobilier
C’est dans cette perspective que les banquiers sont invités à continuer de s’inscrire davantage dans l’amélioration de la compétitivité et du respect des règles de gouvernance et de gestion bancaire. Le financement de l’immobilier reste une préoccupation pour le gouvernement. C’est pourquoi il ne ménage aucun effort pour encourager les banques nationales à s’investir dans le financement des projets immobiliers. Toute chose qui amène ces banques à orienter leur politique sur la maîtrise effective du foncier et de son équipement en termes de réalisation de base. A savoir le bitume, l’assainissement, le drainage des eaux pluviales, l’électricité et l’adduction en eau potable. Mieux, en vue de réussir le pari de loger et faire face à la démographie galopante, une convention exclusive entre le ministère de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat et une banque de la place est en préparation en vue de sécuriser les projets à financer. Le moins que l’on puisse souhaiter est que cette convention donne carte blanche à cette structure bancaire pour permettre aux populations abidjanaises de dormir sous des toits plus sécurisés et décents. Et qu’à terme, elles ne soient plus confrontées aux catastrophes naturelles, particulièrement pendant les grandes saisons de pluie.
Idrissa Konaté
Les banques ivoiriennes ont décidé d’apporter une solution définitive à la récurrente question du logement, particulièrement à Abidjan où la population ne cesse de croître. D’autant que dans un tel contexte, la hausse du niveau de pauvreté conjuguée à un développement démographique rapide ne favorise pas un accès facile au logement. Pour pallier donc ce déficit spécifique au foncier et à l’immobilier, marqué par une demande de plus en plus croissante, des institutions bancaires ivoiriennes s’investissent davantage dans le domaine de la construction immobilière. Quelques unes ont même engagé des innovations en se lançant dans la production et l’offre de terrains viabilisés. Toute mesure qui permettra aux Ivoiriens des différentes catégories socioprofessionnelles confondues, d’accéder à la priorité foncière ou immobilière, à partir d’une épargne modeste. Les ambitions de ces banques sont claires et elles l’affichent sans ambages. Il s’agit pour elles en effet, de soutenir le financement de la politique nationale du logement social.
Le financement des logements sociaux, une aubaine pour les moins nantis
Les mesures de financement des logements sociaux initiées par les institutions bancaires est d’autant salutaire pour les populations que l’Etat, durement éprouvé par la crise postélectorale, n’a pas les moyens nécessaires pour intervenir dans ce secteur. Mieux, pour la promotion des secteurs de l’immobilier et du foncier, l’Etat a laissé toute la latitude aux banques. En effet, l’objectif du gouvernement est de sauver tout outil de développement, d’en améliorer sa crédibilité et sa cotation dans la perspective d’une rétrocession bénéfique.
Impulser le financement de l’immobilier
C’est dans cette perspective que les banquiers sont invités à continuer de s’inscrire davantage dans l’amélioration de la compétitivité et du respect des règles de gouvernance et de gestion bancaire. Le financement de l’immobilier reste une préoccupation pour le gouvernement. C’est pourquoi il ne ménage aucun effort pour encourager les banques nationales à s’investir dans le financement des projets immobiliers. Toute chose qui amène ces banques à orienter leur politique sur la maîtrise effective du foncier et de son équipement en termes de réalisation de base. A savoir le bitume, l’assainissement, le drainage des eaux pluviales, l’électricité et l’adduction en eau potable. Mieux, en vue de réussir le pari de loger et faire face à la démographie galopante, une convention exclusive entre le ministère de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat et une banque de la place est en préparation en vue de sécuriser les projets à financer. Le moins que l’on puisse souhaiter est que cette convention donne carte blanche à cette structure bancaire pour permettre aux populations abidjanaises de dormir sous des toits plus sécurisés et décents. Et qu’à terme, elles ne soient plus confrontées aux catastrophes naturelles, particulièrement pendant les grandes saisons de pluie.
Idrissa Konaté