Le gouvernement a décidé la réinstauration du port de l’uniforme scolaire pour cette année 2011-2012. Malheureusement, pour les parents d’élèves, il y a un manque des tissus sur le marché.
Comme de l’or, le tissu de l’uniforme scolaire manque actuellement sur le marché. C’est le constat qu’a fait Thérèse Yobouet au marché d’Adjamé sur le boulevard Nangui-Abrogoua. Il est 10 h 40, ce 2 novembre. Thérèse sue à grosses gouttes. Un éventail à la main, elle ne cesse de se souffler. La fatigue et la chaleur l’accablent. Après avoir fait le tour du marché, elle n’a toujours pas eu le tissu recherché pour sa fille qui va au CP1. Les mille carreaux ou si vous voulez les ‘’carreaux-carreaux’’ sont introuvables. Cette dame, après avoir parcouru le marché de la Sicogi à Yopougon et celui d’Adjamé ne sait plus à quel saint se vouer. « Ma fille doit faire sa rentrée de classe, elle n’a pas encore l’uniforme. Je ne sais vraiment plus quoi faire.
Les prix ont doublé
J’ai parcouru tout le marché, les espaces Caolin, Forum et Petit Lomé, les vendeurs me disent tous la même chose. Le tissu est devenu une denrée rare », a-t-elle expliqué. Selon elle, la mesure du ministère de l’Education nationale, de réinstaurer le port de l’uniforme scolaire est à saluer. Mais, des mesures devraient être prises pour parer à une telle situation. L’embarras que vit Thérèse, est le même que chez beaucoup de parents d’élèves. Djénéba Sékongo, accompagnée de son fils qui est au CE1 et de sa fille de 9 ans en classe de 6ème, marchande le prix du bleu-blanc. Elle reste pantoise devant les prix évoqués. « Je ne m’attendais pas à de tels prix sur le marché. Le kaki gabardine que j’achetais à 1200 f le mètre est passé à plus de 2000 f. Je suis obligée de repartir sans l’uniforme. Je n’ai pas prévu assez d’argent pour cela», se plaint-elle. Contrairement à ces dames, Bakary Koné, lui, a pu s’acquérir le tissu pour ses filles. Mais, il a saigné sa poche. « Le mètre est vendu à 5000 f Cfa. C’est énorme en ces temps de vaches maigres. C’est la première fois que je constate une telle augmentation. Moi, chaque année, je fais coudre de nouvelles robes à mes filles. Cette situation me dépasse vraiment », souligne-t-il. Abdoul Maïga est marchand de tissus, il est installé près de la Société générale des banques de Côte d’Ivoire(Sgbci). Selon lui, beaucoup de parents se plaignent des prix qui ont doublé voire triplé parfois. Chez lui, le mètre de kaki est à 2.800 f Cfa. Et, ce montant est fonction de la qualité du tissu. « Bien avant la rentrée, le mètre était à 1500f, nous-mêmes, nous ne nous réjouissons pas de la situation. C’est parce qu’il y a une pénurie sur le marché que les prix grimpent », a-t-il indiqué. Il explique que c’est la crise post-électorale qui a engendré cet état de fait. « Comme le tissu n’est pas fabriqué ici, nous n’avons pas pu faire les commandes », regrette-t-il. Pour Touré Alpha, le stock actuellement disponible se vend cher par les revendeurs. « Moi, je prends le tissu chez les Libanais. Avant, nous achetions la pièce de kaki à 33.000. Actuellement, c’est à plus de 100 mille. Le peu de mètres que j’ai, si je l’écoule je n’en aurai plus », démontre-t-il.
S.S (stagiaire)
Comme de l’or, le tissu de l’uniforme scolaire manque actuellement sur le marché. C’est le constat qu’a fait Thérèse Yobouet au marché d’Adjamé sur le boulevard Nangui-Abrogoua. Il est 10 h 40, ce 2 novembre. Thérèse sue à grosses gouttes. Un éventail à la main, elle ne cesse de se souffler. La fatigue et la chaleur l’accablent. Après avoir fait le tour du marché, elle n’a toujours pas eu le tissu recherché pour sa fille qui va au CP1. Les mille carreaux ou si vous voulez les ‘’carreaux-carreaux’’ sont introuvables. Cette dame, après avoir parcouru le marché de la Sicogi à Yopougon et celui d’Adjamé ne sait plus à quel saint se vouer. « Ma fille doit faire sa rentrée de classe, elle n’a pas encore l’uniforme. Je ne sais vraiment plus quoi faire.
Les prix ont doublé
J’ai parcouru tout le marché, les espaces Caolin, Forum et Petit Lomé, les vendeurs me disent tous la même chose. Le tissu est devenu une denrée rare », a-t-elle expliqué. Selon elle, la mesure du ministère de l’Education nationale, de réinstaurer le port de l’uniforme scolaire est à saluer. Mais, des mesures devraient être prises pour parer à une telle situation. L’embarras que vit Thérèse, est le même que chez beaucoup de parents d’élèves. Djénéba Sékongo, accompagnée de son fils qui est au CE1 et de sa fille de 9 ans en classe de 6ème, marchande le prix du bleu-blanc. Elle reste pantoise devant les prix évoqués. « Je ne m’attendais pas à de tels prix sur le marché. Le kaki gabardine que j’achetais à 1200 f le mètre est passé à plus de 2000 f. Je suis obligée de repartir sans l’uniforme. Je n’ai pas prévu assez d’argent pour cela», se plaint-elle. Contrairement à ces dames, Bakary Koné, lui, a pu s’acquérir le tissu pour ses filles. Mais, il a saigné sa poche. « Le mètre est vendu à 5000 f Cfa. C’est énorme en ces temps de vaches maigres. C’est la première fois que je constate une telle augmentation. Moi, chaque année, je fais coudre de nouvelles robes à mes filles. Cette situation me dépasse vraiment », souligne-t-il. Abdoul Maïga est marchand de tissus, il est installé près de la Société générale des banques de Côte d’Ivoire(Sgbci). Selon lui, beaucoup de parents se plaignent des prix qui ont doublé voire triplé parfois. Chez lui, le mètre de kaki est à 2.800 f Cfa. Et, ce montant est fonction de la qualité du tissu. « Bien avant la rentrée, le mètre était à 1500f, nous-mêmes, nous ne nous réjouissons pas de la situation. C’est parce qu’il y a une pénurie sur le marché que les prix grimpent », a-t-il indiqué. Il explique que c’est la crise post-électorale qui a engendré cet état de fait. « Comme le tissu n’est pas fabriqué ici, nous n’avons pas pu faire les commandes », regrette-t-il. Pour Touré Alpha, le stock actuellement disponible se vend cher par les revendeurs. « Moi, je prends le tissu chez les Libanais. Avant, nous achetions la pièce de kaki à 33.000. Actuellement, c’est à plus de 100 mille. Le peu de mètres que j’ai, si je l’écoule je n’en aurai plus », démontre-t-il.
S.S (stagiaire)