Malick Tohé, le 3e vice-président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), s’est confié à l’IA, à la faveur du tirage au sort de la CAN 2012, le samedi 29 octobre 2011. Dans cet entretien, le collaborateur du président Augustin Sidy Diallo, donne les clés du succès des Eléphants à la Can au Gabon et en Guinée Equatoriale.
Président, quel commentaire après le tirage au sort de la CAN 2012 qui a vu la Côte d’Ivoire logée dans la poule B en compagnie du Soudan, le Burkina Faso et l’Angola ?
Premièrement, les 16 équipes qualifiées pour la CAN 2012 sont les meilleures équipes d’Afrique en ce moment. Certaines personnes disent que l’Egypte et le Cameroun sont éliminés donc la Côte d’Ivoire va gagner le trophée. Je dis non, il faut faire attention à toutes les équipes qualifiées pour cette CAN 2012. La Côte d’Ivoire s’est arrangée à être parmi les 16 meilleures équipes du monde. Certes, le classement sur papier nous met premier africain, mais il faudra le matérialiser sur le terrain. C’est à nous de le démontrer. Et je peux dire que nous avons les moyens aujourd’hui pour faire valoir notre statut de leader. Si les joueurs nous reviennent dans de meilleures conditions physiques, il n’y a pas de raisons d’échouer. Parce que l’essentiel n’est pas d’avoir de meilleurs joueurs, mais de les avoir dans de bonnes conditions le jour de la compétition. Nous avons vu l’état de santé de Didier Drogba avant le coup d’envoi du Mondial 2010 en Afrique du Sud. Il faut prier pour que nos joueurs arrivent en pleine forme à la CAN. Si nous voulons gagner la CAN, il faut être prêt à rencontrer toutes les équipes. C’est pour vous dire que nous n’étions pas inquiets quant au tirage. Nous n’avons pas fait de calculs par rapport à une quelconque équipe. Au Mondial 2010, nous avons hérité du Brésil, du Portugal et vous savez dans quelles conditions, nous avions été éliminés. Nous sommes prêts à affronter n’importe quelle équipe.
Quel est l’objectif de la nouvelle équipe de la Fédération conduite par Augustin Sidy Diallo à cette CAN 2012 ?
L’objectif principal, c’est de faire du beau jeu et d’aller le plus loin possible. Tout le monde sait ce que cela veut dire (rires).
Les nouvelles autorités ivoiriennes mettent un point d’honneur à l’arrivée du trophée de la CAN 2012 à Abidjan. Serez-vous à la hauteur de cette lourde mission ?
Nous avons reçu des instructions du président de la République, du Premier ministre, du ministre des Sports et Loisirs. Nous venons de prendre en main la Fédération et nous allons travailler pour faire respecter les instructions à nous données. Nous allons faire tout ce qui est humainement possible pour que le vœu des autorités et de tous les Ivoiriens se réalise. Mais en dehors de nous, il y a les athlètes qui doivent faire leur travail, nous allons demander aux supporters de faire leur travail. Toute la nation ivoirienne doit jouer sa partition. Vous les journalistes, vous devrez aussi nous aider. Parce que nous savons notre force. Nous allons demander à chacun, y compris les religieux, de se mettre ensemble pour le triomphe des Eléphants à la CAN 2012.
Vous avez côtoyé cette équipe sous la houlette de Jacques Anouma. Selon vous, qu’est-ce qui a manqué aux Eléphants lors de la CAN 2010, et sur quoi comptez-vous insister pour rectifier le tir…
Oui, j’ai côtoyé cette équipe en tant que conseiller du président Jacques Anouma. Mais je n’étais pas dans l’encadrement technique. Je n’ai pas le diagnostic réel, mais ce que je peux vous dire, c’est que nous venons avec une vision et des méthodes pour faire changer les choses. Au football, il n’y a pas de logique. Il y a un problème particulier dans cette équipe des Eléphants, cela peut être la forme des athlètes, cela peut être la malchance. Nous allons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que les joueurs soient dans de meilleures conditions. Ce qu’il nous faut pour gagner cette CAN, c’est d’avoir les meilleurs joueurs du moment et s’assurer qu’ils arrivent en pleine forme, un encadrement rigoureux et vif, les moyens financiers, le soutien et l’adhésion populaire. Enfin, il faut une cohésion autour de l’équipe.
Annoncia S
Président, quel commentaire après le tirage au sort de la CAN 2012 qui a vu la Côte d’Ivoire logée dans la poule B en compagnie du Soudan, le Burkina Faso et l’Angola ?
Premièrement, les 16 équipes qualifiées pour la CAN 2012 sont les meilleures équipes d’Afrique en ce moment. Certaines personnes disent que l’Egypte et le Cameroun sont éliminés donc la Côte d’Ivoire va gagner le trophée. Je dis non, il faut faire attention à toutes les équipes qualifiées pour cette CAN 2012. La Côte d’Ivoire s’est arrangée à être parmi les 16 meilleures équipes du monde. Certes, le classement sur papier nous met premier africain, mais il faudra le matérialiser sur le terrain. C’est à nous de le démontrer. Et je peux dire que nous avons les moyens aujourd’hui pour faire valoir notre statut de leader. Si les joueurs nous reviennent dans de meilleures conditions physiques, il n’y a pas de raisons d’échouer. Parce que l’essentiel n’est pas d’avoir de meilleurs joueurs, mais de les avoir dans de bonnes conditions le jour de la compétition. Nous avons vu l’état de santé de Didier Drogba avant le coup d’envoi du Mondial 2010 en Afrique du Sud. Il faut prier pour que nos joueurs arrivent en pleine forme à la CAN. Si nous voulons gagner la CAN, il faut être prêt à rencontrer toutes les équipes. C’est pour vous dire que nous n’étions pas inquiets quant au tirage. Nous n’avons pas fait de calculs par rapport à une quelconque équipe. Au Mondial 2010, nous avons hérité du Brésil, du Portugal et vous savez dans quelles conditions, nous avions été éliminés. Nous sommes prêts à affronter n’importe quelle équipe.
Quel est l’objectif de la nouvelle équipe de la Fédération conduite par Augustin Sidy Diallo à cette CAN 2012 ?
L’objectif principal, c’est de faire du beau jeu et d’aller le plus loin possible. Tout le monde sait ce que cela veut dire (rires).
Les nouvelles autorités ivoiriennes mettent un point d’honneur à l’arrivée du trophée de la CAN 2012 à Abidjan. Serez-vous à la hauteur de cette lourde mission ?
Nous avons reçu des instructions du président de la République, du Premier ministre, du ministre des Sports et Loisirs. Nous venons de prendre en main la Fédération et nous allons travailler pour faire respecter les instructions à nous données. Nous allons faire tout ce qui est humainement possible pour que le vœu des autorités et de tous les Ivoiriens se réalise. Mais en dehors de nous, il y a les athlètes qui doivent faire leur travail, nous allons demander aux supporters de faire leur travail. Toute la nation ivoirienne doit jouer sa partition. Vous les journalistes, vous devrez aussi nous aider. Parce que nous savons notre force. Nous allons demander à chacun, y compris les religieux, de se mettre ensemble pour le triomphe des Eléphants à la CAN 2012.
Vous avez côtoyé cette équipe sous la houlette de Jacques Anouma. Selon vous, qu’est-ce qui a manqué aux Eléphants lors de la CAN 2010, et sur quoi comptez-vous insister pour rectifier le tir…
Oui, j’ai côtoyé cette équipe en tant que conseiller du président Jacques Anouma. Mais je n’étais pas dans l’encadrement technique. Je n’ai pas le diagnostic réel, mais ce que je peux vous dire, c’est que nous venons avec une vision et des méthodes pour faire changer les choses. Au football, il n’y a pas de logique. Il y a un problème particulier dans cette équipe des Eléphants, cela peut être la forme des athlètes, cela peut être la malchance. Nous allons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que les joueurs soient dans de meilleures conditions. Ce qu’il nous faut pour gagner cette CAN, c’est d’avoir les meilleurs joueurs du moment et s’assurer qu’ils arrivent en pleine forme, un encadrement rigoureux et vif, les moyens financiers, le soutien et l’adhésion populaire. Enfin, il faut une cohésion autour de l’équipe.
Annoncia S
