Depuis des années, et encore récemment, on nous dit que la presse écrite ne marche pas. On parle même d’augmenter le prix des quotidiens. Que de séminaires tenus au sujet des journaux qui ont des difficultés. Ce n’est pas seulement ici que la mévente des journaux se pose, mais dans tous les pays du monde. La presse est confrontée, principalement au phénomène général de la baisse de lecture à cause d’une impitoyable concurrence de la télévision. Autrefois, très porté sur la littérature russe classique, je pouvais lire en quinze jours près de huit cents pages d’un roman de Tolstoï. Aujourd’hui, je ne peux même plus lire deux cents pages en un mois. C’est à ce niveau qu’il faut faire des recherches. C’est vrai que le peuple adore des articles pour «abattre» l’autre, par rapport à tout ce qui est positif, mais pratiquer le dénigrement conduit toujours à la chute. En littérature, j’ai résolu le problème par des couvertures attractives. Nous sommes dans l’ère du visuel.
Art et Culture Publié le samedi 5 novembre 2011 | L’intelligent d’Abidjan