Depuis quelques mois, la ville de Man se transforme progressivement du fait des travaux de réhabilitation de la voirie engagés par le gouvernement.
La ville de Man est en chantier. Les travaux de réhabilitation annoncés des deux principales voies ont démarré depuis la mi-juillet et se poursuivent. Des barricades sont dressées sur les deux principales artères pour permettre aux usagers de la route d’éviter les chantiers en cours d’exécution. La ville a, dans le cadre du programme présidentiel d’urgence, bénéficié de 5 kilomètres de bitume. Si la maîtrise d’ouvrage-délégué est confiée à l’Agence de gestion des routes (Ageroute), l’exécution des travaux, elle, est l’affaire de deux entreprises privées. Il s’agit premièrement de la société Watson groupe, chargée de la réhabilitation de l’axe qui part de la préfecture à la place de la Paix, (long de 1,5 kilomètre).
Deux entreprises aux commandes
Selon le chef du chantier, Coulibaly Beh, les travaux vont durer 3 mois pour un coût d’environ 400 millions de Fcfa, financés par la Banque mondiale. «Nous sommes en train de boucler la phase de terrassement qui consiste à enlever les anciens matériaux dégradés et les remplacer par du nouveau. Cela nous permettra de construire un ouvrage de très bonne qualité et durable dans le temps», a expliqué le chef de chantier. Et d’ajouter : «nous allons dans les jours à venir passer aux travaux d’assainissement qui vont consister à poser ou à forer les caniveaux, à mettre les bordures et bien assainir la route». La société Ekds groupement, la seconde structure, s’occupe, quant à elle, de l’axe Stade Léon Robert-Libreville, long de 3,5 km. Les travaux sont en cours et les ouvriers s’occupent à ériger les bordures. Le terrassement se fera après la fête de Tabaski, à en croire Yéo Dogaflon, patron du chantier, moins prolixe sur le coût de l’opération. La livraison des ouvrages est prévue début janvier 2012. Les deux entreprises emploient plus de 70 jeunes de la commune de Man. Ce nombre pourrait connaître une hausse en fonction du besoin, rassure Coulibaly Beh du groupe Watson. En effet, cette vague d’opérations de réparation et de reconstruction de la voirie urbaine, initiée par le gouvernement, vient apporter un véritable soulagement à la ville de Man, totalement défigurée par la très mauvaise qualité de ses routes. Il faut surtout rappeler qu’en saison pluvieuse, la capitale des Montagnes prend des allures d’un gros sentier urbain à ciel ouvert avec des crevasses et nids-de-poule par-ci, par-là. En saison sèche, ses routes se transforment en une masse compacte de poussière latéritique qui s’élève au passage des véhicules dans la ville avec son cortège de maladies respiratoires. Chez les transporteurs, c’est la réjouissance. «Je tire mon chapeau au président de la République, Alassane Ouattara. Constatez vous-même, tous nos véhicules sont cassés. Les taxis sont vieillissants et nos camions ne peuvent pas avoir une longue durée de vie à cause du mauvais état des routes. Aujourd’hui, ces travaux engagés par le gouvernement vont donner à Man, un nouveau et beau visage. Ils vont nous permettre d’exploiter convenablement nos véhicules et d’accroître notre vitesse commerciale», se réjouit Cissé Kababou, président des transporteurs de Man.
Ce qui reste à faire
Avant d’annoncer le renouvellement du parc automobile de la ville, une fois les travaux terminés. «Si nous avons de bonnes routes, vous verrez que, dans peu de temps, nous ferons venir de nouveaux taxis», relève-t-il. En plus des travaux de réhabilitation des deux grands axes routiers, il y a aussi la démolition des constructions anarchiques en bordure des routes. La visibilité est nette sur toutes les voies urbaines. Tout ce qui est baraques au bord des rues a disparu. Une voirie rénovée contente les chauffeurs de taxis. «Maintenant, on peut rouler en toute sérénité sans risque. Vraiment, je salue les autorités du pays pour ce travail. Nous avons même l’impression que les rues se sont élargies. Si les choses continuent comme çà, je pense que les risques d’accident vont beaucoup diminuer. Man a été délaissée depuis plusieurs années. Aujourd’hui, c’est une ville en pleine renaissance grâce à la volonté politique du chef de l’Etat», s’en félicite Christian Yao, chauffeur de taxi de ville. Ce n’est pas tout. Les caniveaux qui étaient bouchés, depuis plus d’une décennie, sont en train d’être débouchés et curés par les services de l’Ageroute dans le cadre du Projet d’assistance post-conflit (Papc). Les usagers de la route qui se réjouissent des travaux de bitumage des 5 kilomètres de voirie urbaine dans la ville, souhaitent que la municipalité qui dispose, désormais, de la plénitude de ses pouvoirs se penche sur les rues secondaires de la ville et plus particulièrement, le tronçon préfecture-Cnps sur l’itinéraire Man-Kouibly. «Même si les autorités ne peuvent pas mettre du bitume sur ces routes, elles peuvent tout de même les reprofiler et permettre aux taxis d’avoir accès à tous les quartiers», propose Cissé Kababou. Les commerçants de la ville y trouvent de leur côté une note de satisfaction. Pour Diarra Yacouba et Cissé Hamed, tous deux revendeurs de téléphones portables, ces travaux vont faciliter la fluidité routière et permettre d’aller et venir facilement. Ces derniers plaident, par ailleurs, pour la reconstruction du grand marché de la ville, parti dans les flammes depuis 1997 et qui, malheureusement, est depuis lors laissé à l’abandon. Une situation qui amène un grand nombre de commerçants à occuper les domaines publics. Des endroits d’où ils sont très souvent déguerpis avec des désagréments parfois insupportables.
Kindo Ousseny à Man
La ville de Man est en chantier. Les travaux de réhabilitation annoncés des deux principales voies ont démarré depuis la mi-juillet et se poursuivent. Des barricades sont dressées sur les deux principales artères pour permettre aux usagers de la route d’éviter les chantiers en cours d’exécution. La ville a, dans le cadre du programme présidentiel d’urgence, bénéficié de 5 kilomètres de bitume. Si la maîtrise d’ouvrage-délégué est confiée à l’Agence de gestion des routes (Ageroute), l’exécution des travaux, elle, est l’affaire de deux entreprises privées. Il s’agit premièrement de la société Watson groupe, chargée de la réhabilitation de l’axe qui part de la préfecture à la place de la Paix, (long de 1,5 kilomètre).
Deux entreprises aux commandes
Selon le chef du chantier, Coulibaly Beh, les travaux vont durer 3 mois pour un coût d’environ 400 millions de Fcfa, financés par la Banque mondiale. «Nous sommes en train de boucler la phase de terrassement qui consiste à enlever les anciens matériaux dégradés et les remplacer par du nouveau. Cela nous permettra de construire un ouvrage de très bonne qualité et durable dans le temps», a expliqué le chef de chantier. Et d’ajouter : «nous allons dans les jours à venir passer aux travaux d’assainissement qui vont consister à poser ou à forer les caniveaux, à mettre les bordures et bien assainir la route». La société Ekds groupement, la seconde structure, s’occupe, quant à elle, de l’axe Stade Léon Robert-Libreville, long de 3,5 km. Les travaux sont en cours et les ouvriers s’occupent à ériger les bordures. Le terrassement se fera après la fête de Tabaski, à en croire Yéo Dogaflon, patron du chantier, moins prolixe sur le coût de l’opération. La livraison des ouvrages est prévue début janvier 2012. Les deux entreprises emploient plus de 70 jeunes de la commune de Man. Ce nombre pourrait connaître une hausse en fonction du besoin, rassure Coulibaly Beh du groupe Watson. En effet, cette vague d’opérations de réparation et de reconstruction de la voirie urbaine, initiée par le gouvernement, vient apporter un véritable soulagement à la ville de Man, totalement défigurée par la très mauvaise qualité de ses routes. Il faut surtout rappeler qu’en saison pluvieuse, la capitale des Montagnes prend des allures d’un gros sentier urbain à ciel ouvert avec des crevasses et nids-de-poule par-ci, par-là. En saison sèche, ses routes se transforment en une masse compacte de poussière latéritique qui s’élève au passage des véhicules dans la ville avec son cortège de maladies respiratoires. Chez les transporteurs, c’est la réjouissance. «Je tire mon chapeau au président de la République, Alassane Ouattara. Constatez vous-même, tous nos véhicules sont cassés. Les taxis sont vieillissants et nos camions ne peuvent pas avoir une longue durée de vie à cause du mauvais état des routes. Aujourd’hui, ces travaux engagés par le gouvernement vont donner à Man, un nouveau et beau visage. Ils vont nous permettre d’exploiter convenablement nos véhicules et d’accroître notre vitesse commerciale», se réjouit Cissé Kababou, président des transporteurs de Man.
Ce qui reste à faire
Avant d’annoncer le renouvellement du parc automobile de la ville, une fois les travaux terminés. «Si nous avons de bonnes routes, vous verrez que, dans peu de temps, nous ferons venir de nouveaux taxis», relève-t-il. En plus des travaux de réhabilitation des deux grands axes routiers, il y a aussi la démolition des constructions anarchiques en bordure des routes. La visibilité est nette sur toutes les voies urbaines. Tout ce qui est baraques au bord des rues a disparu. Une voirie rénovée contente les chauffeurs de taxis. «Maintenant, on peut rouler en toute sérénité sans risque. Vraiment, je salue les autorités du pays pour ce travail. Nous avons même l’impression que les rues se sont élargies. Si les choses continuent comme çà, je pense que les risques d’accident vont beaucoup diminuer. Man a été délaissée depuis plusieurs années. Aujourd’hui, c’est une ville en pleine renaissance grâce à la volonté politique du chef de l’Etat», s’en félicite Christian Yao, chauffeur de taxi de ville. Ce n’est pas tout. Les caniveaux qui étaient bouchés, depuis plus d’une décennie, sont en train d’être débouchés et curés par les services de l’Ageroute dans le cadre du Projet d’assistance post-conflit (Papc). Les usagers de la route qui se réjouissent des travaux de bitumage des 5 kilomètres de voirie urbaine dans la ville, souhaitent que la municipalité qui dispose, désormais, de la plénitude de ses pouvoirs se penche sur les rues secondaires de la ville et plus particulièrement, le tronçon préfecture-Cnps sur l’itinéraire Man-Kouibly. «Même si les autorités ne peuvent pas mettre du bitume sur ces routes, elles peuvent tout de même les reprofiler et permettre aux taxis d’avoir accès à tous les quartiers», propose Cissé Kababou. Les commerçants de la ville y trouvent de leur côté une note de satisfaction. Pour Diarra Yacouba et Cissé Hamed, tous deux revendeurs de téléphones portables, ces travaux vont faciliter la fluidité routière et permettre d’aller et venir facilement. Ces derniers plaident, par ailleurs, pour la reconstruction du grand marché de la ville, parti dans les flammes depuis 1997 et qui, malheureusement, est depuis lors laissé à l’abandon. Une situation qui amène un grand nombre de commerçants à occuper les domaines publics. Des endroits d’où ils sont très souvent déguerpis avec des désagréments parfois insupportables.
Kindo Ousseny à Man
