Afin de faire du Tourisme un maillon essentiel de l’économie ivoirienne, le ministère du Tourisme a organisé « les petits déjeuners du tourisme», une plate-forme d’échanges qui a lieu chaque mois dans une ville de la Côte d’Ivoire. Cette 2ème édition a eu lieu du 27 au 31 octobre 2011 à Séguéla.
Le ministère du Tourisme à l’instar des autres ministères, a décidé d’accompagner le gouvernement ivoirien dans son objectif qui est celui de créer un million d’emplois d’ici l’horizon 2015. En organisant chaque mois, et de façon tournante, dans des villes du pays les «Petits déjeuners du tourisme», une initiative qui se veut une plate-forme d’échanges entre tous les acteurs du secteur. La délégation ministérielle, Côte d’Ivoire Tourisme, les autorités administratives et les opérateurs économiques ont effectué des visites de terrain à Daloa, Séguéla, Daoukro et Adzopé pour se faire une idée des potentialités techniques et des voies d’accès à ces régions. Pour le ministre du Tourisme Charles Aké Atchimon, l’organisation des « petits déjeuners du tourisme » a pour objectif de montrer au plan local et national, le poids économique et social du tourisme. A travers des réponses innovantes dans la création d’emplois, son impact sur d’autres activités connexes, sa capacité de promouvoir le dialogue interculturel et la cohésion sociale. Toujours selon lui, cette mission a permis l’évaluation de l’offre touristique des localités visitées, la réalisation d’un diagnostic afin d’apporter des solutions aux populations locales. Avec la présence de plusieurs ministères, les échanges ont tourné autour de la formation et l’emploi des jeunes dans le tourisme et l’hôtellerie, l’inadéquation de la formation aux réalités, les formations en vigueur pour le tourisme et le niveau d’étude requis à la formation des métiers du tourisme et de l’hôtellerie. Avec pour thème : « Formation et emploi dans le secteur du tourisme et de l’hôtellerie », cette 2ème édition des « petits déjeuners du tourisme», a permis la réalisation de plusieurs visites de terrain. Au cours desquelles, des atouts touristiques ont été décelés dans les villes de Daloa, Séguéla et Daoukro. La directrice de la direction régionale du tourisme à Daloa, Mme Koné Pélaoueteri, a souligné que les sites touristiques n’ont pas été touchés durant la crise mais qu’ils demeurent à l’état brut. Avant de souligner ses difficultés à gérer trois (3) régions du fait d’un manque de véhicules et les difficultés au niveau des formations que la direction entreprend en faveur des opérateurs économiques de la zone. Les villes de Daloa, Séguéla et Daoukro ont émerveillé les visiteurs par leurs potentialités en matière de culture ivoirienne.
Des sites touristiques non encore identifiés
Le centre artisanal, la roche mystérieuse, les singes de Gbétitapia sont autant de sites qui rendent à la ville de Daloa sa beauté même si elle a été durement touchée durant la crise. Au centre artisanal de Daloa, un sculpteur du nom de Kourouma Adama a relevé les différentes entités qui s’y trouvent : la bijouterie, la cordonnerie, la sculpture, la peinture et l’antiquaire. Selon lui, les artisans de ce centre, par manque de clientèle, se retrouvent depuis un certains temps confrontés aux problèmes de patente, de taxe forfaitaire et de loyers qui causeraient la fuite des cerveaux. Et de révéler que l’un des réceptifs hôteliers de Daloa a payé le plus lourd tribut de la crise notamment l’hôtel «les ambassadeurs». Selon les autorités de cette ville, l’hôtel a été occupé par des miliciens qui ont mis ce réceptif dans un état méconnaissable. Le village de Siana, situé à 22 km de Séguéla, présente les potentialités suivantes : la mosquée historique, les tisserands, les fabricants de meubles en bambou, les potières, les fileuses de coton et la forêt mystérieuse. Le mystère de cette forêt qui se situe au niveau de la disparition de jeunes filles prêtes à être excisées, aurait conduit à l’abolition de cette pratique proscrite par la loi dans le village de Siana. Ce petit village à l’accès pas très facile regorge de potentialités que le ministre a souhaité mettre en exploitation pour en faire un village touristique de renommée internationale. En outre, la salle des congrès de la ville de Daouko, un très grand cadre, n’a malheureusement pas échappé aux pillages et attend près de deux milliards de FCFA pour sa réfection. Beaucoup de travaux restent à faire pour redonner au palais des congrès son visage d’antan mais le ministre n’entend pas baisser les bras et compte mettre tout en œuvre pour faire «revivre», ce «prestige de Daoukro». Le ministre Aké Atchimon croit en l’essor de l’industrie du tourisme dans lequel un investissement efficace pourrait conduire à la création d’énormes richesses. Pour lui, ce secteur, eu égard à son caractère transversal entraînera dans l’exécution de la vision 2015 (accueillir plus de 5 000 touristes) des effets induits de création d’emplois sur les autres secteurs d’activités. Pour ce faire, le ministère du Tourisme a lancé un programme de formation des jeunes et de création d’emplois et a engagé certains projets. Et ce, à travers la création d’activités génératrices de revenus pour les jeunes situés à la périphérie d’Abokouamékro, la formation de 190 jeunes dont 40 au Maroc et 150 en Côte d’Ivoire au métier du guidage, la formation de 35 jeunes bacheliers au métier du tourisme. A cet effet, pour marquer sa volonté manifeste d’accélérer la relance économique, Charles Aké Atchimon a procédé à la réouverture officielle de l’hôtel Carrefour de Séguéla le samedi 29 octobre 2011. La 3ème édition des « petits déjeuners du tourisme » est prévue pour le 3 décembre prochain à Jacqueville.
Tourisme et rapprochement des cultures
De l’avis du Professeur Amoa Urbain, recteur de l’université Charles Louis de Montesquieu, le tourisme est un instrument de cohésion sociale et un outil de rapprochement de cultures. Il s’impose comme une industrie culturelle humaine de construction et de re-construction de soi par le fait d’un savant jeu d’alliances et d’appartenances. Ainsi, appartenir à son pays ou construire sa nation, c’est produire des vibrations d’appartenance avec les peuples et les cultures de l’Est, de l’Ouest, du Centre, du Nord et du Sud. Bien plus, c’est vibrer au rythme des merveilles du monde (…) Ainsi l’acte touristique unit et rapproche les peuples et leurs cultures par son aptitude à faire rêver. Seuls la sécurité, la qualité et le professionnalisme peuvent contribuer à faire triompher les trois principales fonctions du tourisme que sont : la fonction thérapeutique (voyage et découverte), fonction didactique (instruit et enrichit) et la fonction ludique (pratique de l’activité touristique).
Larissa G, envoyée spéciale à Daloa, Séguéla et Daoukro.
Le ministère du Tourisme à l’instar des autres ministères, a décidé d’accompagner le gouvernement ivoirien dans son objectif qui est celui de créer un million d’emplois d’ici l’horizon 2015. En organisant chaque mois, et de façon tournante, dans des villes du pays les «Petits déjeuners du tourisme», une initiative qui se veut une plate-forme d’échanges entre tous les acteurs du secteur. La délégation ministérielle, Côte d’Ivoire Tourisme, les autorités administratives et les opérateurs économiques ont effectué des visites de terrain à Daloa, Séguéla, Daoukro et Adzopé pour se faire une idée des potentialités techniques et des voies d’accès à ces régions. Pour le ministre du Tourisme Charles Aké Atchimon, l’organisation des « petits déjeuners du tourisme » a pour objectif de montrer au plan local et national, le poids économique et social du tourisme. A travers des réponses innovantes dans la création d’emplois, son impact sur d’autres activités connexes, sa capacité de promouvoir le dialogue interculturel et la cohésion sociale. Toujours selon lui, cette mission a permis l’évaluation de l’offre touristique des localités visitées, la réalisation d’un diagnostic afin d’apporter des solutions aux populations locales. Avec la présence de plusieurs ministères, les échanges ont tourné autour de la formation et l’emploi des jeunes dans le tourisme et l’hôtellerie, l’inadéquation de la formation aux réalités, les formations en vigueur pour le tourisme et le niveau d’étude requis à la formation des métiers du tourisme et de l’hôtellerie. Avec pour thème : « Formation et emploi dans le secteur du tourisme et de l’hôtellerie », cette 2ème édition des « petits déjeuners du tourisme», a permis la réalisation de plusieurs visites de terrain. Au cours desquelles, des atouts touristiques ont été décelés dans les villes de Daloa, Séguéla et Daoukro. La directrice de la direction régionale du tourisme à Daloa, Mme Koné Pélaoueteri, a souligné que les sites touristiques n’ont pas été touchés durant la crise mais qu’ils demeurent à l’état brut. Avant de souligner ses difficultés à gérer trois (3) régions du fait d’un manque de véhicules et les difficultés au niveau des formations que la direction entreprend en faveur des opérateurs économiques de la zone. Les villes de Daloa, Séguéla et Daoukro ont émerveillé les visiteurs par leurs potentialités en matière de culture ivoirienne.
Des sites touristiques non encore identifiés
Le centre artisanal, la roche mystérieuse, les singes de Gbétitapia sont autant de sites qui rendent à la ville de Daloa sa beauté même si elle a été durement touchée durant la crise. Au centre artisanal de Daloa, un sculpteur du nom de Kourouma Adama a relevé les différentes entités qui s’y trouvent : la bijouterie, la cordonnerie, la sculpture, la peinture et l’antiquaire. Selon lui, les artisans de ce centre, par manque de clientèle, se retrouvent depuis un certains temps confrontés aux problèmes de patente, de taxe forfaitaire et de loyers qui causeraient la fuite des cerveaux. Et de révéler que l’un des réceptifs hôteliers de Daloa a payé le plus lourd tribut de la crise notamment l’hôtel «les ambassadeurs». Selon les autorités de cette ville, l’hôtel a été occupé par des miliciens qui ont mis ce réceptif dans un état méconnaissable. Le village de Siana, situé à 22 km de Séguéla, présente les potentialités suivantes : la mosquée historique, les tisserands, les fabricants de meubles en bambou, les potières, les fileuses de coton et la forêt mystérieuse. Le mystère de cette forêt qui se situe au niveau de la disparition de jeunes filles prêtes à être excisées, aurait conduit à l’abolition de cette pratique proscrite par la loi dans le village de Siana. Ce petit village à l’accès pas très facile regorge de potentialités que le ministre a souhaité mettre en exploitation pour en faire un village touristique de renommée internationale. En outre, la salle des congrès de la ville de Daouko, un très grand cadre, n’a malheureusement pas échappé aux pillages et attend près de deux milliards de FCFA pour sa réfection. Beaucoup de travaux restent à faire pour redonner au palais des congrès son visage d’antan mais le ministre n’entend pas baisser les bras et compte mettre tout en œuvre pour faire «revivre», ce «prestige de Daoukro». Le ministre Aké Atchimon croit en l’essor de l’industrie du tourisme dans lequel un investissement efficace pourrait conduire à la création d’énormes richesses. Pour lui, ce secteur, eu égard à son caractère transversal entraînera dans l’exécution de la vision 2015 (accueillir plus de 5 000 touristes) des effets induits de création d’emplois sur les autres secteurs d’activités. Pour ce faire, le ministère du Tourisme a lancé un programme de formation des jeunes et de création d’emplois et a engagé certains projets. Et ce, à travers la création d’activités génératrices de revenus pour les jeunes situés à la périphérie d’Abokouamékro, la formation de 190 jeunes dont 40 au Maroc et 150 en Côte d’Ivoire au métier du guidage, la formation de 35 jeunes bacheliers au métier du tourisme. A cet effet, pour marquer sa volonté manifeste d’accélérer la relance économique, Charles Aké Atchimon a procédé à la réouverture officielle de l’hôtel Carrefour de Séguéla le samedi 29 octobre 2011. La 3ème édition des « petits déjeuners du tourisme » est prévue pour le 3 décembre prochain à Jacqueville.
Tourisme et rapprochement des cultures
De l’avis du Professeur Amoa Urbain, recteur de l’université Charles Louis de Montesquieu, le tourisme est un instrument de cohésion sociale et un outil de rapprochement de cultures. Il s’impose comme une industrie culturelle humaine de construction et de re-construction de soi par le fait d’un savant jeu d’alliances et d’appartenances. Ainsi, appartenir à son pays ou construire sa nation, c’est produire des vibrations d’appartenance avec les peuples et les cultures de l’Est, de l’Ouest, du Centre, du Nord et du Sud. Bien plus, c’est vibrer au rythme des merveilles du monde (…) Ainsi l’acte touristique unit et rapproche les peuples et leurs cultures par son aptitude à faire rêver. Seuls la sécurité, la qualité et le professionnalisme peuvent contribuer à faire triompher les trois principales fonctions du tourisme que sont : la fonction thérapeutique (voyage et découverte), fonction didactique (instruit et enrichit) et la fonction ludique (pratique de l’activité touristique).
Larissa G, envoyée spéciale à Daloa, Séguéla et Daoukro.