A côté du café et du cacao, principales sources de revenus du pays, Charles Aké Atchimon veut créer une industrie touristique. Une véritable ‘’ mine d’or’’, à l’image de ce qui se fait au Maroc. Un pays dont l’économie est essentiellement bâtie sur le tourisme, c’est-à-dire l’hôtellerie, la restauration, l’artisanat… le Maroc ne dispose ni de pétrole, ni de cacao. Mais c’est un pays qui n’a rien à envier aux autres. Il tire profit de son tourisme, grâce à sa politique, basée sur la sécurité, l’accueil et le respect vis-à-vis des visiteurs. Pour faire oublier le binôme café-cacao, plusieurs défis s’imposent au ministre ivoirien du Tourisme. Il se doit de recenser tous les sites touristiques et réhabiliter ceux qui ont été durement dégradés du fait de la crise postélectorale, et ensuite les mettre en exploitation. Cela doit s’accompagner d’un certain nombre de mécanismes et de politique économique. Il s’agit en outre de la prise de mesures incitatives, dont la baisse de la fiscalité, la facilité accordée aux sociétés touristiques qui désirent s’installer en Côte d’Ivoire, et la sécurisation des sites touristiques. C’est l’un des défis sur lequel le ministre Charles Aké Atchimon ne doit pas lésiner. Etant donné que les touristes sont très regardants sur cette question. Entre autres mesures, il est attendu du ministre la formation des Ivoiriens au vrai métier du tourisme. Non sans oublier l’aménagement du flanc lagunaire. Un espace touristique inexploité. Alors qu’il pouvait servir de repos pour certains et un endroit de plaisir pour d’autres. Et pourquoi, ne pas créer le bateau touristique, comme cela se fait au Maroc, précisément à Rabat où les touristes affluent chaque jour par centaines. C’est un pari possible et réalisable en Côte d’Ivoire. Tout est une question de volonté politique et de stratégie économique.
Honoré Kouassi
Honoré Kouassi