La Côte d’Ivoire semble avoir tourné la page de la force brutale. Le bruit et la fureur ont laissé la place au concert strident des coups de klaxon des automobilistes impatients. La Côte d’Ivoire reprend peu à peu figure humaine. Le temps de la destruction est terminée commence celle de la reconstruction : Reconstruction physique, mais aussi reconstruction morale, intellectuelle et spirituelle .C’est pourquoi, Scrib magazine pour consacrer ce retour à la normalité et à l’humanité retrouvées a, dès ses premières pages, mis à l’honneur nos grands penseurs, bâtisseurs de la pensée ivoirienne .Construire des routes, bâtir des immeubles et des maisons, c’est bien !, c’est même très bien ! Mais bâtir les pensées d’un peuple d’une nation c’est la voie royale pour faire parti des nations qui comptent. Nous en avons pour preuve des pays comme la Chine, le Japon, l’Inde qui tout en se développant n‘ont pas perdu leurs âmes. Il est important de rendre hommage à tous ces bâtisseurs de notre pensée qui, pour la plupart ont été la risée de leurs contemporains. Il faut rendre hommage à leur intelligence, mais aussi à leur courage, car être, précurseur n’a rien d’une sinécure, bien au contraire. Sifflements, quolibets, rires moqueurs et dans une moindre mesure haussement d’épaules étaient leurs lots quotidiens
Il nous aurait été impossible de clore ce numéro de Scrib magazine sans parler d’un phénomène qui n’a laissé aucune personne de culture et aucun ivoirien indifférent, c’est la destruction des monuments pendant les dramatiques évènements que nous avons vécus .La destruction de ces monuments a été diversement accueilles par les populations. Pour ou contre ?.En lisant le dossier relatif à ces destructions vous verrez que ce sujet est délicat et sensible car il engendre moult polémiques et débats. Il pose aussi la question suivante : Un peuple doit-il partir de rien pour mieux évoluer? Faut-il casser, déboulonner, faire table rase de ce qui a été crée ? La culture, les arts doivent –il faire les frais de chaque révolution, de chaque changement brutal de régime ? S’il en était ainsi, Le château de Versailles, les châteaux de la Loire, Notre-Dame de Paris ,l’obélisque de la concorde, la tour de Pise , la chapelle sixtine, la statue de la liberté, les pyramides de guizeh, et j’en passe ,tous ces ouvrages et œuvres artistiques qui font l’identité culturelle de leurs pays, seraient aujourd’hui, s’ils avaient subi la furie des hommes, qu’un tas de gravas dont la poussière tapisseraient les parois de nos mémoires amnésiques.
Il nous aurait été impossible de clore ce numéro de Scrib magazine sans parler d’un phénomène qui n’a laissé aucune personne de culture et aucun ivoirien indifférent, c’est la destruction des monuments pendant les dramatiques évènements que nous avons vécus .La destruction de ces monuments a été diversement accueilles par les populations. Pour ou contre ?.En lisant le dossier relatif à ces destructions vous verrez que ce sujet est délicat et sensible car il engendre moult polémiques et débats. Il pose aussi la question suivante : Un peuple doit-il partir de rien pour mieux évoluer? Faut-il casser, déboulonner, faire table rase de ce qui a été crée ? La culture, les arts doivent –il faire les frais de chaque révolution, de chaque changement brutal de régime ? S’il en était ainsi, Le château de Versailles, les châteaux de la Loire, Notre-Dame de Paris ,l’obélisque de la concorde, la tour de Pise , la chapelle sixtine, la statue de la liberté, les pyramides de guizeh, et j’en passe ,tous ces ouvrages et œuvres artistiques qui font l’identité culturelle de leurs pays, seraient aujourd’hui, s’ils avaient subi la furie des hommes, qu’un tas de gravas dont la poussière tapisseraient les parois de nos mémoires amnésiques.