La première édition de la semaine nationale de l’eau en Côte d’Ivoire a démarré hier, à Abidjan. C’est la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères qui abrite les différents travaux. La célébration de l’événement marque le début d’une semaine d’activités multiformes, toutes en relation avec la ressource en eau. Ainsi, seront organisés des conférences, des tables rondes, des expositions, des sorties de terrain dans le but de sensibiliser davantage les populations aux problèmes d’économie et de protection de la ressource et cela jusqu’au vendredi prochain. Pour cette importante action, le ministre des Eaux et Forêts, Nabo Clément a livré par le biais de son directeur de cabinet, Soro Gnamani, la nécessité de la tenue de cette semaine de l’eau. Selon lui, c’est l’assemblée générale des Nations unies qui a adopté, le 22 décembre 1992, une résolution qui déclare le 22 mars de chaque année ‘’journée mondiale de l’eau’’. Suite à cette résolution, a-t-il ajouté, le Conseil africain des ministres chargés de l’Eau a convenu d’institutionnaliser une semaine africaine de l’eau dans le but de renforcer la prise de conscience sur l’importance stratégique de l’eau pour le développement du continent. Pour Soro Gnamani, en Côte d’Ivoire plusieurs secteurs de l’économie sont tributaires des ressources en eau. C’est ainsi que les autorités ivoiriennes très tôt ont pris des mesures à cet effet. « Dès les années 90, la Côte d’Ivoire était le pays le plus avancé d’Afrique de l’Ouest en matière de Gestion intégrée de ressources en Eau (Gire) », a expliqué le représentant du ministre. Avant de rappeler que le code de l’eau de 1998 adopte officiellement la Gire comme étant le mode de gestion approprié pour faire face aux problèmes du pays. Toutefois, à en croire, Soro Gnamani, la crise sociopolitique de 99 a donné un coup d’arrêt à ce processus. Pour une bonne maîtrise de l’eau, disponible en quantité et de bonne qualité, il faut une meilleure gestion des ressources en eau. Et cela passe, selon le dir-cab du ministre des Eaux et Forêts, par une politique d’aménagement du territoire, par une mise en œuvre efficace des projets et des infrastructures de gestion de l’eau et par un comportement civique respectant les valeurs sociales, culturelles, environnementales et économiques de l’eau. Il a souhaité qu’au cours de ces trois jours de travaux les acteurs donnent le meilleur d’eux-mêmes afin de trouver des mesures idoines pour une meilleure utilisation de cette ressource indispensable à la vie. Au cours de cette édition seront validées toutes les études en cours et les recommandations seront faites au gouvernement.
B.S
B.S
