En grève depuis hier, suite à l’agression de Dembélé Denis, les arbitres ivoiriens revendiquent de meilleures conditions sécuritaires dans l’exercice de leur fonction. Mais la discussion n’a pas abouti entre dirigeants fédéraux et les hommes en noir.
Ce n’est plus le grand amour entre les dirigeants de la Fédération ivoirienne de football (Fif) et les arbitres ivoiriens regroupés au sein de l’Amicale des arbitres de Côte d’Ivoire (Amaci). En tout cas, depuis l’agression de l’arbitre international ivoirien, Dembélé Denis. Désormais plus exigeants sur leur condition de travail, les sifflets ivoiriens n’entendent pas reprendre le chemin des stades tant qu’ils n’auront pas obtenu gain de cause. Notamment une sécurité plus renforcée pour davantage les protéger. Et cela, ils l’ont signifié hier à travers un courrier d’arrêt de travail adressé à la Fédé. « Après ce qui s’est passé, nous avons eu une réunion avec la Ligue pro. Nous avons posé des revendications. Mais apparemment, les dirigeants fédéraux ne tiennent pas compte de notre avis. Au sortir de cette réunion, nous n’avons pas été satisfaits. Tant que les choses n’évolueront pas, il n’est pas très sûr que nous retournions sur les terrains», prévient un arbitre outré par l’attitude des dirigeants de la Fif. A l’en croire, certains arbitres subissent des pressions intenses. Ils seraient menacés d’être exclus du corps arbitral. Interrogé sur la situation, le président de la Commission centrale des arbitres (Cca), Déoulé Omer, reconnait la justesse des revendications formulées par les hommes en noir. Mais le responsable des arbitres affirme ne pas être d’accord sur la forme de la revendication. « Le sentiment qu’ils éprouvent est normal. Avec le président Sory Diabaté, on a apporté notre soutien à Dembelé Denis. Ils ont adressé un courrier à la Fif pour suspendre leur participation aux compétitions. La démarche n’est pas normale », a indiqué Déoulé Omer avant d’ajouter : « Au nom du comité exécutif de la Fif, j’ai condamné l’attitude des supporters de l’Africa. On a fait une déclaration télévisée. Au niveau de la Fif, nous allons prendre des dispositions », promet le président de la Cca. Le corps arbitral qui attend de voir ces promesses se tenir dans l’immédiat, est prêt à aller jusqu’au bout. En attendant, le danger plane sur la prochaine journée de la super division avec le derby Asec-Africa.
Moïse N’Guessan
Ce n’est plus le grand amour entre les dirigeants de la Fédération ivoirienne de football (Fif) et les arbitres ivoiriens regroupés au sein de l’Amicale des arbitres de Côte d’Ivoire (Amaci). En tout cas, depuis l’agression de l’arbitre international ivoirien, Dembélé Denis. Désormais plus exigeants sur leur condition de travail, les sifflets ivoiriens n’entendent pas reprendre le chemin des stades tant qu’ils n’auront pas obtenu gain de cause. Notamment une sécurité plus renforcée pour davantage les protéger. Et cela, ils l’ont signifié hier à travers un courrier d’arrêt de travail adressé à la Fédé. « Après ce qui s’est passé, nous avons eu une réunion avec la Ligue pro. Nous avons posé des revendications. Mais apparemment, les dirigeants fédéraux ne tiennent pas compte de notre avis. Au sortir de cette réunion, nous n’avons pas été satisfaits. Tant que les choses n’évolueront pas, il n’est pas très sûr que nous retournions sur les terrains», prévient un arbitre outré par l’attitude des dirigeants de la Fif. A l’en croire, certains arbitres subissent des pressions intenses. Ils seraient menacés d’être exclus du corps arbitral. Interrogé sur la situation, le président de la Commission centrale des arbitres (Cca), Déoulé Omer, reconnait la justesse des revendications formulées par les hommes en noir. Mais le responsable des arbitres affirme ne pas être d’accord sur la forme de la revendication. « Le sentiment qu’ils éprouvent est normal. Avec le président Sory Diabaté, on a apporté notre soutien à Dembelé Denis. Ils ont adressé un courrier à la Fif pour suspendre leur participation aux compétitions. La démarche n’est pas normale », a indiqué Déoulé Omer avant d’ajouter : « Au nom du comité exécutif de la Fif, j’ai condamné l’attitude des supporters de l’Africa. On a fait une déclaration télévisée. Au niveau de la Fif, nous allons prendre des dispositions », promet le président de la Cca. Le corps arbitral qui attend de voir ces promesses se tenir dans l’immédiat, est prêt à aller jusqu’au bout. En attendant, le danger plane sur la prochaine journée de la super division avec le derby Asec-Africa.
Moïse N’Guessan