La présidente de la Coordination générale de lutte contre la pauvreté (Cglp) tient à aider les commerçantes déguerpies d’Adjamé et d’Abobo. Elle a organisé hier à Cocody une séance de formation en faveur de ces opératrices économiques qui n’ont plus d’activité depuis le passage des bulldozers de la ministre Anne Ouloto. Selon Mme Faber Koné Maimouna, cette séance vise à faire sortir ces femmes de l’informel grâce au soutien de l’Agence ivoirienne de coopération francophone (Aicf). « Notre objectif est d’amener les participantes à créer des coopératives ou des associations formelles et fonctionnelles », a précisé la coordinatrice. La seconde étape consiste à chercher des financements en faveur de ces commerçantes qui pourront se lancer à la conquête du marché africain, a indiqué Mme Faber. La formation va porter sur la gestion coopérative et associative, la gestion simplifiée des fonds. Le présidente de l’Ong a souhaité que cette opération soit menée à l’intérieur du pays afin que les commerçantes deviennent professionnelles. La directrice générale de l’Aicf a dit toute sa disponibilité à accompagner Cglp dans son combat contre la pauvreté des femmes. Constance Yaï préconise l’émergence du mécénat pour aider les plus défavorisés à sortir du « trou ». Le président de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif), Abdou Diouf, est prêt à aider les commerçantes déguerpies, a affirmé la patronne de l’Aicf.
Nomel Essis
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