Le Gouvernement prépare une rencontre capitale avec ses partenaires techniques et financiers en vue de donner un coup d’accélérateur à la relance économique. Hier, à Abidjan, le ministre du Plan et du développement a estimé que l’urgence des besoins nécessite une mobilisation de ressources extérieures.
Un grand rendez-vous se prépare au sommet de l’Etat pour relancer totalement l’économie nationale. Le gouvernement va initier une conférence des donateurs après l’obtention du point d’achèvement de l’initiative des Pays pauvres très endettés (Ppte). C’est l’engagement qu’a pris, hier, à Abidjan, le ministre du Plan et du développement, Albert Mabri Toikeusse, au cours d’un déjeuner de travail avec l’ensemble des partenaires latéraux et multilatéraux. Outre un parterre de diplomates, ont pris part à cette importante séance de travail les ministres des Affaires étrangères et celui de l’Economie et des Finances. Si l’on s’en réfère aux propos de l’argentier de l’Etat, Charles Koffi Diby, la veille, le point d’achèvement des Ppte pourra être atteint au premier trimestre de 2012, comme le souhaite le président de la République. Donc, cette rencontre capitale avec les partenaires au développement pourra avoir lieu au cours de cette période. Mais déjà, Mabri Toikeusse estime que la réunion de ce jour s’inscrit dans le cadre de la Déclaration de Paris sur l’Efficacité de l’aide au développement. Et, elle demeure la première étape de l’institutionnalisation et la tenue régulière de réunions de dialogue politique au plus haut niveau entre le gouvernement et ses partenaires techniques et financiers. «Au-delà de l’appropriation de l’aide par notre pays, il s’agit de nous inscrire résolument, par notre responsabilité mutuelle, dans la dynamique de l’alignement et l’harmonisation de l’aide au service du mieux-être de nos populations», a affirmé le ministre du Plan. A ses yeux et au regard de l’ampleur de la crise postélectorale, il paraît évident que la mobilisation des ressources internes ne sera pas suffisante pour faire face au relèvement, à la réinsertion, à la reconstruction et à la forte demande sociale. Ainsi donc, se convainc M. Toikeusse, la mobilisation des financements dans le cadre du Plan national de développement 2012-2015 (Pnd) qui consacrera les acquis et les engagements du Dsrp (Document de stratégie de réduction de la pauvreté), aura pour objet de ramener le pays sur le sentier de la croissance inclusive dans le cadre de la relance du développement humain. Dans la mesure où les priorités adoptées au plan national seront portées également par le Programme présidentiel et le Programme économique et financier qui vient d’être conclu par le Fonds monétaire international (Fmi).
Cissé Cheick Ely
Un grand rendez-vous se prépare au sommet de l’Etat pour relancer totalement l’économie nationale. Le gouvernement va initier une conférence des donateurs après l’obtention du point d’achèvement de l’initiative des Pays pauvres très endettés (Ppte). C’est l’engagement qu’a pris, hier, à Abidjan, le ministre du Plan et du développement, Albert Mabri Toikeusse, au cours d’un déjeuner de travail avec l’ensemble des partenaires latéraux et multilatéraux. Outre un parterre de diplomates, ont pris part à cette importante séance de travail les ministres des Affaires étrangères et celui de l’Economie et des Finances. Si l’on s’en réfère aux propos de l’argentier de l’Etat, Charles Koffi Diby, la veille, le point d’achèvement des Ppte pourra être atteint au premier trimestre de 2012, comme le souhaite le président de la République. Donc, cette rencontre capitale avec les partenaires au développement pourra avoir lieu au cours de cette période. Mais déjà, Mabri Toikeusse estime que la réunion de ce jour s’inscrit dans le cadre de la Déclaration de Paris sur l’Efficacité de l’aide au développement. Et, elle demeure la première étape de l’institutionnalisation et la tenue régulière de réunions de dialogue politique au plus haut niveau entre le gouvernement et ses partenaires techniques et financiers. «Au-delà de l’appropriation de l’aide par notre pays, il s’agit de nous inscrire résolument, par notre responsabilité mutuelle, dans la dynamique de l’alignement et l’harmonisation de l’aide au service du mieux-être de nos populations», a affirmé le ministre du Plan. A ses yeux et au regard de l’ampleur de la crise postélectorale, il paraît évident que la mobilisation des ressources internes ne sera pas suffisante pour faire face au relèvement, à la réinsertion, à la reconstruction et à la forte demande sociale. Ainsi donc, se convainc M. Toikeusse, la mobilisation des financements dans le cadre du Plan national de développement 2012-2015 (Pnd) qui consacrera les acquis et les engagements du Dsrp (Document de stratégie de réduction de la pauvreté), aura pour objet de ramener le pays sur le sentier de la croissance inclusive dans le cadre de la relance du développement humain. Dans la mesure où les priorités adoptées au plan national seront portées également par le Programme présidentiel et le Programme économique et financier qui vient d’être conclu par le Fonds monétaire international (Fmi).
Cissé Cheick Ely