Genève / Abidjan – Quelque 13 500 personnes (environ 2 700 familles) ont bénéficié du réaménagement de plantations de café et de cacao dans les départements de Blolequin, Toulepleu et Zouan-Hounien (ouest de la Côte d'Ivoire), parmi les plus touchés par les graves violences qui ont marqué la crise postélectorale. Près de 11 000 hectares viennent ainsi d'être réhabilités dans le cadre d'un projet lancé en août dernier par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) avec la participation des communautés directement concernées.
Les populations rurales de l'ouest qui ont été déplacées par le conflit retournent progressivement dans leurs villages d'origine, mais elles ont souvent dû abandonner leurs plantations et leurs réserves de café et de cacao. « Une fois de retour, ces familles sont confrontées au besoin urgent de nourriture », explique Tuo Dofere, un délégué du CICR. « Leurs greniers ont été pillés et leurs champs envahis par la broussaille. Leur priorité immédiate est d’assurer leur propre survie. »
« Ce projet qui aboutit aujourd'hui permettra d’améliorer les revenus agricoles des ménages et d’assurer l'autosuffisance des plus vulnérables. De plus, de l'argent sera injecté dans le circuit économique local », ajoute M. Dofere. « Certains des villageois, notamment ceux qui avaient besoin de travail, ont eux-mêmes participé au nettoyage des champs. »
Les familles dont les plantations ont été réaménagées bénéficieront également d'un suivi du CICR jusqu'à la prochaine récolte.
Le CICR prévoit de maintenir son assistance afin de couvrir les besoins les plus urgents des populations civiles en Côte d'Ivoire. Pendant le conflit, le CICR et la Croix-Rouge ivoirienne ont distribué des vivres à plus de 28 500 personnes, notamment dans les quartiers les plus touchés d’Abidjan et dans l'ouest du pays.
Les populations rurales de l'ouest qui ont été déplacées par le conflit retournent progressivement dans leurs villages d'origine, mais elles ont souvent dû abandonner leurs plantations et leurs réserves de café et de cacao. « Une fois de retour, ces familles sont confrontées au besoin urgent de nourriture », explique Tuo Dofere, un délégué du CICR. « Leurs greniers ont été pillés et leurs champs envahis par la broussaille. Leur priorité immédiate est d’assurer leur propre survie. »
« Ce projet qui aboutit aujourd'hui permettra d’améliorer les revenus agricoles des ménages et d’assurer l'autosuffisance des plus vulnérables. De plus, de l'argent sera injecté dans le circuit économique local », ajoute M. Dofere. « Certains des villageois, notamment ceux qui avaient besoin de travail, ont eux-mêmes participé au nettoyage des champs. »
Les familles dont les plantations ont été réaménagées bénéficieront également d'un suivi du CICR jusqu'à la prochaine récolte.
Le CICR prévoit de maintenir son assistance afin de couvrir les besoins les plus urgents des populations civiles en Côte d'Ivoire. Pendant le conflit, le CICR et la Croix-Rouge ivoirienne ont distribué des vivres à plus de 28 500 personnes, notamment dans les quartiers les plus touchés d’Abidjan et dans l'ouest du pays.