Le Réseau Africain pour le Droit à l’Alimentation (RAPDA) est une organisation régionale qui a été créé en 2008 à Cotonou et qui travaille essentiellement sur le Droit à l’alimentation. Son objectif est d’encourager la sécurité alimentaire d’une part et à terme la souveraineté alimentaire en Afrique.
Le RAPDA-CI qui compte contribuer à l’atteinte de cet objectif a décidé de mener des actions liées au droit à l’alimentation dont la Conférence-débat qu’il a organisé ce Jeudi 29 décembre 2011, au siège du CEFCI, sur le thème : « l’agriculture africaine et les OGM : entre dangers pour la souveraineté alimentaire et perspectives citoyennes, risque ou opportunité ? ».
La conférence a été animée par M. N’DRI Théodore, Président de la Coalition Ivoirienne Biovigilance (CIBIOV/COPAGENCI). Ci-dessous le résumé de sa communication :
Le conférencier a, dans son adresse défini l’OGM comme un organisme vivant, ce peut-être une plante, un animal ou un micro-organisme qui a été modifié suite à des manipulations génétiques en laboratoire. Les scientifiques qui fabriquent les OGM introduisent dans un organisme vivant hôte, un gène étranger, par l’intermédiaire d’une construction génétique qu’on appelle transgène.
Concernant l’introduction des OGM dans l’agriculture plusieurs arguments ont été évoqués notamment :
• L’argument de l’augmentation de la production agricole
• L’argument de la production de pesticides par les plantes GM
• L’argument de la tolérance aux herbicides
• L’argument de la réduction des épandages.
Le conférencier a ensuite énoncé des raisons évoquées par les promoteurs pour l’introduction des OGM dans l’alimentation que sont l’innocuité et la sécurité sanitaire des OGM, la qualité des OGM et des apports nutritifs.
Au regard des arguments de ces promoteurs, le conférencier propose des perspectives citoyennes face à l’introduction des OGM en Afrique. Il s’agit pour lui de dénoncer les politiques de promotion de l’agriculture industrielle productiviste en encourageant les politiques de dynamisation de l’agriculture familiale.
Aussi paradoxal que cela peut paraître, l’agriculture familiale qui enregistre des performances extraordinaires en dépit de ses maigres moyens, est de plus en plus reléguée à une position inférieure dans les politiques de développement.
Pourtant, nous restons convaincus de ce que seule la promotion de l’agriculture familiale peut permettre de briser la spirale de la crise alimentaire, et sortir le monde de l’ornière de la faim.
Ainsi convient-il de :
• Promouvoir les semences locales
• Assurer la protection des droits des communautés autochtones par la valorisation des connaissances, savoirs et savoirs-faires traditionnelles
• Lutter contre le piratage des ressources naturelles en disant non au brevetage du vivant
• Lutter pour la reconnaissance du rôle de la femme dans les politiques agricoles locales et assurer sa participation dans les prises de décision.
Le Point focal du RAPDA-CI
M. Victor NACLAN
Le RAPDA-CI qui compte contribuer à l’atteinte de cet objectif a décidé de mener des actions liées au droit à l’alimentation dont la Conférence-débat qu’il a organisé ce Jeudi 29 décembre 2011, au siège du CEFCI, sur le thème : « l’agriculture africaine et les OGM : entre dangers pour la souveraineté alimentaire et perspectives citoyennes, risque ou opportunité ? ».
La conférence a été animée par M. N’DRI Théodore, Président de la Coalition Ivoirienne Biovigilance (CIBIOV/COPAGENCI). Ci-dessous le résumé de sa communication :
Le conférencier a, dans son adresse défini l’OGM comme un organisme vivant, ce peut-être une plante, un animal ou un micro-organisme qui a été modifié suite à des manipulations génétiques en laboratoire. Les scientifiques qui fabriquent les OGM introduisent dans un organisme vivant hôte, un gène étranger, par l’intermédiaire d’une construction génétique qu’on appelle transgène.
Concernant l’introduction des OGM dans l’agriculture plusieurs arguments ont été évoqués notamment :
• L’argument de l’augmentation de la production agricole
• L’argument de la production de pesticides par les plantes GM
• L’argument de la tolérance aux herbicides
• L’argument de la réduction des épandages.
Le conférencier a ensuite énoncé des raisons évoquées par les promoteurs pour l’introduction des OGM dans l’alimentation que sont l’innocuité et la sécurité sanitaire des OGM, la qualité des OGM et des apports nutritifs.
Au regard des arguments de ces promoteurs, le conférencier propose des perspectives citoyennes face à l’introduction des OGM en Afrique. Il s’agit pour lui de dénoncer les politiques de promotion de l’agriculture industrielle productiviste en encourageant les politiques de dynamisation de l’agriculture familiale.
Aussi paradoxal que cela peut paraître, l’agriculture familiale qui enregistre des performances extraordinaires en dépit de ses maigres moyens, est de plus en plus reléguée à une position inférieure dans les politiques de développement.
Pourtant, nous restons convaincus de ce que seule la promotion de l’agriculture familiale peut permettre de briser la spirale de la crise alimentaire, et sortir le monde de l’ornière de la faim.
Ainsi convient-il de :
• Promouvoir les semences locales
• Assurer la protection des droits des communautés autochtones par la valorisation des connaissances, savoirs et savoirs-faires traditionnelles
• Lutter contre le piratage des ressources naturelles en disant non au brevetage du vivant
• Lutter pour la reconnaissance du rôle de la femme dans les politiques agricoles locales et assurer sa participation dans les prises de décision.
Le Point focal du RAPDA-CI
M. Victor NACLAN
