Le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, devrait se rendre prochainement au Club de Paris pour négocier plus de 240 milliards pour combler le gap du budget 2011.
La finalisation du budget 2011 reste une des priorités du ministère de l’Economie et des Finances. Le ministre Charles Diby Koffi l’a signifié, hier, au cours d’une rencontre avec le représentant du Fonds monétaire international, Wayne Camard. A en croire l’argentier ivoirien, il devrait se rendre le 15 novembre au Club de Paris pour négocier la possibilité de bouclage du budget. C’est à peu près 242 milliards que Charles Diby Koffi compte, si les négociations aboutissent, ramener de Paris pour combler le gap. L’homme des questions de finances du gouvernement Soro a reconnu que cela ne sera pas facile, mais elle demeure nécessaire. Parce qu’avance-t-il, il faut pouvoir faire face aux créances de l’Etat. Notamment auprès de l’Agence française de développement (Afd) qui demeure, à ce jour, un des plus importants créanciers de la Côte d’ Ivoire. C’est donc pour lui, un voyage d’une grande importance. Mais en attendant d’atteindre cette objectif, le ministre Charles Diby et ses collaborateurs se sont félicités, tout de même, de la bonne nouvelle a leur annoncé par Wayne Camard, le représentant résidant du Fonds monétaire international en Côte d’Ivoire lors de la rencontre d’hier.
Atteindre le Ppte au premier trimestre en 2012
En effet le Conseil d’administration du Fonds monétaire international a consenti un accord triennal 2012-2014 en faveur de la Côte d’Ivoire au titre de la facilité de crédit. Cet accord tourne autour d’une enveloppe de près de 390,24 millions de Dts (soit 300 milliards Fcfa environ),qui représente 120% de la quote-part de la Côte d’Ivoire au Fmi. Et un premier décaissement de 128,3 millions de dollars soit plus de 60 milliards Fcfa pourrait intervenir dans les jours à venir a précisé l’hôte du ministre. Le Conseil d’administration de l’institution internationale ne s’est pas arrêté là. Il a également donné son approbation pour une aide intérimaire de 8 millions de dollars EU (soit 4 milliards Fcfa). Cet autre appui s’inscrit dans le cadre de l’initiative renforcée en faveur des pays pauvres très endettés. Elle devrait intervenir une fois le point d’achèvement de la dette intervenu en 2012. Sur ce point, le ministre Charles Koffi Diby a affirmé sa volonté d’arriver au point d’achèvement au premier trimestre 2012. Pour lui, les actions posées par le gouvernement Ouattara depuis sa formation devraient boucler le chapitre du Ppte. « Nous avons fait le maximum, nous ne pouvons plus attendre un an pour avoir le point d’achèvement », a-t-il fait remarquer. Recevant dans l’après midi, une délégation de la Banque mondiale (BM), conduite par Marcelo Giugale, le directeur du département réduction de la pauvreté et gestion économie région Afrique, l’argentier ivoirien a mentionné le chemin déjà parcourus et égrené les chantiers entamés. Notamment la reforme de la filière café-cacao, un point cher aux institutions de Breton Woods, l’amélioration du cadre des affaires, à travers une réduction de la fiscalité et de la parafiscalité. A l’en croire, le gouvernement travaille et se donne un an maximum pour créer un cadre des affaires exempte de tout reproche. « Nous souhaitons qu’on puisse créer une entreprise en 48 heure. Donnez-nous au maximum un an, nous sommes en train de travailler dans ce sens », a-t-il rassuré.
Kuyo Anderson
La finalisation du budget 2011 reste une des priorités du ministère de l’Economie et des Finances. Le ministre Charles Diby Koffi l’a signifié, hier, au cours d’une rencontre avec le représentant du Fonds monétaire international, Wayne Camard. A en croire l’argentier ivoirien, il devrait se rendre le 15 novembre au Club de Paris pour négocier la possibilité de bouclage du budget. C’est à peu près 242 milliards que Charles Diby Koffi compte, si les négociations aboutissent, ramener de Paris pour combler le gap. L’homme des questions de finances du gouvernement Soro a reconnu que cela ne sera pas facile, mais elle demeure nécessaire. Parce qu’avance-t-il, il faut pouvoir faire face aux créances de l’Etat. Notamment auprès de l’Agence française de développement (Afd) qui demeure, à ce jour, un des plus importants créanciers de la Côte d’ Ivoire. C’est donc pour lui, un voyage d’une grande importance. Mais en attendant d’atteindre cette objectif, le ministre Charles Diby et ses collaborateurs se sont félicités, tout de même, de la bonne nouvelle a leur annoncé par Wayne Camard, le représentant résidant du Fonds monétaire international en Côte d’Ivoire lors de la rencontre d’hier.
Atteindre le Ppte au premier trimestre en 2012
En effet le Conseil d’administration du Fonds monétaire international a consenti un accord triennal 2012-2014 en faveur de la Côte d’Ivoire au titre de la facilité de crédit. Cet accord tourne autour d’une enveloppe de près de 390,24 millions de Dts (soit 300 milliards Fcfa environ),qui représente 120% de la quote-part de la Côte d’Ivoire au Fmi. Et un premier décaissement de 128,3 millions de dollars soit plus de 60 milliards Fcfa pourrait intervenir dans les jours à venir a précisé l’hôte du ministre. Le Conseil d’administration de l’institution internationale ne s’est pas arrêté là. Il a également donné son approbation pour une aide intérimaire de 8 millions de dollars EU (soit 4 milliards Fcfa). Cet autre appui s’inscrit dans le cadre de l’initiative renforcée en faveur des pays pauvres très endettés. Elle devrait intervenir une fois le point d’achèvement de la dette intervenu en 2012. Sur ce point, le ministre Charles Koffi Diby a affirmé sa volonté d’arriver au point d’achèvement au premier trimestre 2012. Pour lui, les actions posées par le gouvernement Ouattara depuis sa formation devraient boucler le chapitre du Ppte. « Nous avons fait le maximum, nous ne pouvons plus attendre un an pour avoir le point d’achèvement », a-t-il fait remarquer. Recevant dans l’après midi, une délégation de la Banque mondiale (BM), conduite par Marcelo Giugale, le directeur du département réduction de la pauvreté et gestion économie région Afrique, l’argentier ivoirien a mentionné le chemin déjà parcourus et égrené les chantiers entamés. Notamment la reforme de la filière café-cacao, un point cher aux institutions de Breton Woods, l’amélioration du cadre des affaires, à travers une réduction de la fiscalité et de la parafiscalité. A l’en croire, le gouvernement travaille et se donne un an maximum pour créer un cadre des affaires exempte de tout reproche. « Nous souhaitons qu’on puisse créer une entreprise en 48 heure. Donnez-nous au maximum un an, nous sommes en train de travailler dans ce sens », a-t-il rassuré.
Kuyo Anderson