Le cas Danièle Boni Clavierie suivi à la loupe
Parmi la vingtaine de personnalités élargies depuis le mercredi 9 novembre 2011, figurent des visages connus dans le microcosme politique. On peut citer pêle-mêle le professeur Joseph Kata Kéké, député Fpi de Daloa sous-préfecture. Etien Amoakon membre des instances du Fpi, idem pour la maire d’Issia, Adèle Dédi Tapé ou encore le docteur en économie Maurice Lorougnon, compagnon de lutte de Laurent Gbagbo et ancien rédacteur en chef du quotidien « La Voie » et de l’hebdomadaire « Nouvel Horizon ». Dassé Martin, directeur du siège du Fpi, le professeur Koné Boubakar, dernier directeur du protocole du président Laurent Gbagbo font aussi partie du système politique du parti de Laurent Gbagbo et Diabaté Bêh, Conseiller économique et social pour le compte du FPI. Pour ceux-là, nul doute qu’ils feront encore leur chemin en politique. Ce qu’ils viennent de vivre, fait partie de la routine à laquelle tout politicien doit s’accommoder. En principe, cette parenthèse douloureuse ne devrait pas tiédir leur engagement en politique. Même si l’épée de Damoclès reste pendante sur leurs têtes car ils ne sont qu’en liberté provisoire.
Ceux qui ont rejoint Laurent Gbagbo après avoir quitté leurs partis
Dans le cadre de la présidentielle qui se préparait après les différents accords, une coalition de mouvements et partis politiques s’était mise en place pour apporter la contradiction au Rhdp, la coalition des houphouëtistes qui a vu le jour en 2005 à Paris. La Majorité présidentielle (Lmp) qui comprenait le Cnrd et le Fpi devenait ainsi ‘’l’antidote’’ du Rhdp. Georges Armand Ouégnin, membre du Rassemblement pour la paix et le partage (Rpp), Gnamien Yao, transfuge du Pdci, Dogo Raphaël qui dirigeait un mouvement des personnes handicapées et Danièle Boni Claverie, présidente fondatrice de l’Union Républicaine pour la Démocratie (Urd), sont de cette écurie. Pour eux, la question peut se poser. Vont-ils continuer avec le parti de Gbagbo, se retirer du champ politique ou changer de veste ? L’interrogation demeure car certains parmi ces ténors ont bu à la source de l’houphouëtisme. Une philosophie politique guidée par la maxime qui dit « la politique est la saine appréciation des réalités du moment».
Le cas particulier de Danièle Boni Claverie
Où va militer Akissi Danièle Boni Claverie après sa libération ? Hier, elle était avec Henri Konan Bédié, après Houphouët-Boigny. Ensuite, ce fut Robert Guéï sous la transition militaire et Laurent Gbagbo. Sera-ce bientôt Ouattara ? La fille de Tiassalé dont le père Alphonse Boni fut un baron du Pdci-Rda et fidèle compagnon de Félix Houphouët-Boigny a créé l’Urd pour se faire une place dans le paysage politique qui va sûrement se recomposer. Va-t-elle cette fois-ci faire mentir les observateurs de la scène politique ? Tout près n’est pas loin, dit-on, à Abobo.
S. Débailly
Parmi la vingtaine de personnalités élargies depuis le mercredi 9 novembre 2011, figurent des visages connus dans le microcosme politique. On peut citer pêle-mêle le professeur Joseph Kata Kéké, député Fpi de Daloa sous-préfecture. Etien Amoakon membre des instances du Fpi, idem pour la maire d’Issia, Adèle Dédi Tapé ou encore le docteur en économie Maurice Lorougnon, compagnon de lutte de Laurent Gbagbo et ancien rédacteur en chef du quotidien « La Voie » et de l’hebdomadaire « Nouvel Horizon ». Dassé Martin, directeur du siège du Fpi, le professeur Koné Boubakar, dernier directeur du protocole du président Laurent Gbagbo font aussi partie du système politique du parti de Laurent Gbagbo et Diabaté Bêh, Conseiller économique et social pour le compte du FPI. Pour ceux-là, nul doute qu’ils feront encore leur chemin en politique. Ce qu’ils viennent de vivre, fait partie de la routine à laquelle tout politicien doit s’accommoder. En principe, cette parenthèse douloureuse ne devrait pas tiédir leur engagement en politique. Même si l’épée de Damoclès reste pendante sur leurs têtes car ils ne sont qu’en liberté provisoire.
Ceux qui ont rejoint Laurent Gbagbo après avoir quitté leurs partis
Dans le cadre de la présidentielle qui se préparait après les différents accords, une coalition de mouvements et partis politiques s’était mise en place pour apporter la contradiction au Rhdp, la coalition des houphouëtistes qui a vu le jour en 2005 à Paris. La Majorité présidentielle (Lmp) qui comprenait le Cnrd et le Fpi devenait ainsi ‘’l’antidote’’ du Rhdp. Georges Armand Ouégnin, membre du Rassemblement pour la paix et le partage (Rpp), Gnamien Yao, transfuge du Pdci, Dogo Raphaël qui dirigeait un mouvement des personnes handicapées et Danièle Boni Claverie, présidente fondatrice de l’Union Républicaine pour la Démocratie (Urd), sont de cette écurie. Pour eux, la question peut se poser. Vont-ils continuer avec le parti de Gbagbo, se retirer du champ politique ou changer de veste ? L’interrogation demeure car certains parmi ces ténors ont bu à la source de l’houphouëtisme. Une philosophie politique guidée par la maxime qui dit « la politique est la saine appréciation des réalités du moment».
Le cas particulier de Danièle Boni Claverie
Où va militer Akissi Danièle Boni Claverie après sa libération ? Hier, elle était avec Henri Konan Bédié, après Houphouët-Boigny. Ensuite, ce fut Robert Guéï sous la transition militaire et Laurent Gbagbo. Sera-ce bientôt Ouattara ? La fille de Tiassalé dont le père Alphonse Boni fut un baron du Pdci-Rda et fidèle compagnon de Félix Houphouët-Boigny a créé l’Urd pour se faire une place dans le paysage politique qui va sûrement se recomposer. Va-t-elle cette fois-ci faire mentir les observateurs de la scène politique ? Tout près n’est pas loin, dit-on, à Abobo.
S. Débailly