Les professeurs des établissements scolaires privés laïcs de Côte d’Ivoire en veulent énormément à l’Etat et particulièrement au ministre de l’Education nationale, Kandia Camara. Des arriérés de salaires de près de 20 mois en sont la cause. Ces arriérés s‘élevaient à plus de 41 milliards. Un peu plus de 11 milliards ont été payés par le chef de l’Etat. Regroupés au sein de la Fédération nationale des syndicats des enseignants du privé (Fenasepci), ils ont organisé une conférence de presse, hier, à Yopougon. Pour le porte-parole, Yao Kouadio, la ministre est en train d’empirer la situation de l’école parce qu’elle veut gérer l’éducation nationale en dehors de l’enseignement privé. «Nous avons demandé des audiences auxquelles elle n’a pas donné de suite. Rien n’est entrepris pour le privé qui constitue 65% de l’effectif des élèves de Côte d’Ivoire. La rentrée n’est pas effective parce que nous ne sommes pas associés à toutes les mesures annoncées », a-t-il indiqué. «Nous convoquons tous nos camarades syndicalistes à une assemblée générale, le 19 novembre à la bourse de travail de Treichville», informe-t-il. Yao Kouadio menace que si des solutions ne sont pas trouvées, ils ne reprendront pas la craie pour cette rentrée scolaire.
S.S (stagiaire)
S.S (stagiaire)