Le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) a procédé le lundi 14 novembre 2011 à l’immeuble UEMOA au Plateau, au lancement officiel de la 15ème édition des concours d’agrégation des Sciences Juridique, Politique, Economique et de Gestion. C’était en présence de M. Cissé Ibrahima, ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.
Deux discours ont retenu l’attention. Celui du Pr. Bertrand Mbatchi, SG du CAMES qui a salué l’engagement de la Côte d’Ivoire en abritant l’évènement, après la grave crise qui a frappé le pays. Il a rappelé que selon une démarche bien éprouvée depuis 28 ans, il s’agit de conférer le grade de Maître de Conférences agrégé aux candidats ayant satisfait aux épreuves. Le Pr. Mbatchi a reconnu que par rapport à la demande, les résultats statistiques du Concours d’agrégation des Sciences Juridique, Politique, Economique et de Gestion demeurent préoccupants. «Depuis le tenue du premier concours à Abidjan en 1983, le taux de réussite stagne autour de 22, 65 %», a-t-il regretté. Quant à M. Cissé Ibrahima, il a affirmé que l’ambition de ces programmes est de contribuer au développement des pays membres grâce à une recherche scientifique et un enseignement de qualité. Dans cette perspective, on doit reconnaître les résultats obtenus jusque-là, avec le Concours d’Agrégation des Sciences Juridique, Politique, Economique et de Gestion nettement en deça de nos espérances. Et d’indiquer que les réformes sur la préparation du Concours doivent être poursuivies pour que nos universités puissent s’acquitter davantage de leur mission dans le domaine des sciences juridique, politique, économique et de gestion.
Olivier Guédé
Deux discours ont retenu l’attention. Celui du Pr. Bertrand Mbatchi, SG du CAMES qui a salué l’engagement de la Côte d’Ivoire en abritant l’évènement, après la grave crise qui a frappé le pays. Il a rappelé que selon une démarche bien éprouvée depuis 28 ans, il s’agit de conférer le grade de Maître de Conférences agrégé aux candidats ayant satisfait aux épreuves. Le Pr. Mbatchi a reconnu que par rapport à la demande, les résultats statistiques du Concours d’agrégation des Sciences Juridique, Politique, Economique et de Gestion demeurent préoccupants. «Depuis le tenue du premier concours à Abidjan en 1983, le taux de réussite stagne autour de 22, 65 %», a-t-il regretté. Quant à M. Cissé Ibrahima, il a affirmé que l’ambition de ces programmes est de contribuer au développement des pays membres grâce à une recherche scientifique et un enseignement de qualité. Dans cette perspective, on doit reconnaître les résultats obtenus jusque-là, avec le Concours d’Agrégation des Sciences Juridique, Politique, Economique et de Gestion nettement en deça de nos espérances. Et d’indiquer que les réformes sur la préparation du Concours doivent être poursuivies pour que nos universités puissent s’acquitter davantage de leur mission dans le domaine des sciences juridique, politique, économique et de gestion.
Olivier Guédé