Non contents de produire un jeu qui saoule à voir, les Eléphants s’invitent sur le plateau des faits divers sportifs. La bagarre entre le capitaine Zokora Didier et Touré Yaya en Afrique du Sud est la parfaite illustration du mauvais climat qui règle au sein de la sélection.
Quel visage les Eléphants vont-ils présenter à la phase finale de la Coupe d’Afrique 2012 en Guinée Equatoriale en janvier ? Bien malin qui pourra répondre à cette interrogation. La préparation de l’épreuve n’a pas encore débuté qu’il y a déjà des problèmes de personnes entre les joueurs. Plusieurs fois bombardés, à tort ou à raison, parmi les favoris de la Can, ils sont toujours restés à quai. Pas par manque de talents, bien au contraire, mais parce que ce groupe n’a jamais pu se transformer en une équipe capable de gagner un trophée. C’est-à-dire un ensemble solide et solidaire qui se fixe un seul et unique objectif qu’il défend avec un état d’esprit nationaliste. Comme on le voit avec les Camerounais, les Ghanéens, les Egyptiens…
Sidy Diallo face aux égos des Eléphants
Dans un entretien qu’il nous a accordé récemment, le troisième capitaine des Eléphants, Kolo Touré, disait que Sidy Diallo « pouvait régler les problèmes d’égo en sélection ». Avec deux Eléphants qui sont « montés sur le ring » en Afrique du Sud, tous les regards sont tournés vers le remplaçant d’Anouma. Que va-t-il faire ? Le bureau fédéral sortant n’a jamais pu régler le problème d’égo en interne. Joueurs et dirigeants ont toujours voulu cacher le soleil avec une seule main. Publiquement, ils se sont toujours dédouanés avec des phrases mielleuses du genre « Tout va bien, il y a une belle ambiance au sein du groupe, nous sommes solidaires », et patati patata. Mais une fois sur la pelouse, on voit tout sauf une équipe soudée et solidaire. C’est le même chemin que prend le premier vice-président, Sory Diabaté, quand il dit qu’il ne s’est rien passé en Afrique du Sud. On veut bien y croire. Que gagne la presse à inventer des problèmes en équipe nationale s’il n’y en a pas ? Sidy Diallo a un vécu avec cette sélection. Il en connait bien les rouages et la majorité des éléments qui la composent. Il n’est pas trop tard pour rattraper ce qui peut encore l’être. Au besoin, extirper les mauvais éléments qui pourraient gripper la machine à Malabo. Fussent-ils Yaya Touré ou Zokora Didier.
Le défi de François Zahoui
Plus d’une fois, les observateurs se sont posé la question suivante : « Zahoui François a-t-il la carrure pour gérer cette équipe des Eléphants avec sa pléiade de stars » ? L’ancien Eléphant a certes un vécu avec son groupe, mais la Can est l’occasion, plus que jamais, pour lui de prouver qu’il a le coffre pour diriger avec autorité 23 « riches » pendant plus d’un mois. Une chose est certaine, Zahoui ne peut plus apprendre à jouer aux Eléphants. Ce qui lui reste à faire, c’est d’amener ce groupe à vivre ensemble, à avoir un esprit d’équipe pour bâtir une vraie équipe pour la Can 2012. Comment amener ce groupe miné par des jalousies internes, les médisances, à se dépasser et se mettre au service de la nation ? Au-delà du défi sportif, voilà l’autre challenge que Zahoui doit relever.
Alfred Obrou a raison
Avec le spectacle offert à Port Elizabeth par Zokora et Yaya, Alfred Obrou savait sans doute de quoi il parlait quand il affirmait que « 23 Eléphants milliardaires ne peuvent pas gagner la Can. Il faut des « pauvres » pour travailler pour les riches ». Et les faits lui donnent raison. Mais la cohabitation entre joueurs milliardaires est-elle forcément impossible ? Luis Figo, Zinedine Zidane, David Beckham, Roberto Carlos, Ronaldo et autres stars ne formaient-ils pas la dream team du Real Madrid à l’époque ? N’ont-ils pas gagné la Coupe d’Europe ensemble? Les Eléphants sont-ils plus nantis que ces joueurs ? Qu’ils arrêtent ça. Ils doivent mettre leurs égos, leur petit état de noble de côté et se mettre au service de la Côte d’Ivoire qui leur a permis d’avoir ce dont ils se targuent aujourd’hui. On a l’impression que cette génération vite qualifiée de « dorée » ne se rend pas compte qu’elle est en train de s’éclipser sans offrir le moindre trophée à la Côte d’Ivoire.
Tibet Kipré
Leg : L’altercation entre Yaya et Zokora traduit l’ambiance au sein de la sélection.
Quel visage les Eléphants vont-ils présenter à la phase finale de la Coupe d’Afrique 2012 en Guinée Equatoriale en janvier ? Bien malin qui pourra répondre à cette interrogation. La préparation de l’épreuve n’a pas encore débuté qu’il y a déjà des problèmes de personnes entre les joueurs. Plusieurs fois bombardés, à tort ou à raison, parmi les favoris de la Can, ils sont toujours restés à quai. Pas par manque de talents, bien au contraire, mais parce que ce groupe n’a jamais pu se transformer en une équipe capable de gagner un trophée. C’est-à-dire un ensemble solide et solidaire qui se fixe un seul et unique objectif qu’il défend avec un état d’esprit nationaliste. Comme on le voit avec les Camerounais, les Ghanéens, les Egyptiens…
Sidy Diallo face aux égos des Eléphants
Dans un entretien qu’il nous a accordé récemment, le troisième capitaine des Eléphants, Kolo Touré, disait que Sidy Diallo « pouvait régler les problèmes d’égo en sélection ». Avec deux Eléphants qui sont « montés sur le ring » en Afrique du Sud, tous les regards sont tournés vers le remplaçant d’Anouma. Que va-t-il faire ? Le bureau fédéral sortant n’a jamais pu régler le problème d’égo en interne. Joueurs et dirigeants ont toujours voulu cacher le soleil avec une seule main. Publiquement, ils se sont toujours dédouanés avec des phrases mielleuses du genre « Tout va bien, il y a une belle ambiance au sein du groupe, nous sommes solidaires », et patati patata. Mais une fois sur la pelouse, on voit tout sauf une équipe soudée et solidaire. C’est le même chemin que prend le premier vice-président, Sory Diabaté, quand il dit qu’il ne s’est rien passé en Afrique du Sud. On veut bien y croire. Que gagne la presse à inventer des problèmes en équipe nationale s’il n’y en a pas ? Sidy Diallo a un vécu avec cette sélection. Il en connait bien les rouages et la majorité des éléments qui la composent. Il n’est pas trop tard pour rattraper ce qui peut encore l’être. Au besoin, extirper les mauvais éléments qui pourraient gripper la machine à Malabo. Fussent-ils Yaya Touré ou Zokora Didier.
Le défi de François Zahoui
Plus d’une fois, les observateurs se sont posé la question suivante : « Zahoui François a-t-il la carrure pour gérer cette équipe des Eléphants avec sa pléiade de stars » ? L’ancien Eléphant a certes un vécu avec son groupe, mais la Can est l’occasion, plus que jamais, pour lui de prouver qu’il a le coffre pour diriger avec autorité 23 « riches » pendant plus d’un mois. Une chose est certaine, Zahoui ne peut plus apprendre à jouer aux Eléphants. Ce qui lui reste à faire, c’est d’amener ce groupe à vivre ensemble, à avoir un esprit d’équipe pour bâtir une vraie équipe pour la Can 2012. Comment amener ce groupe miné par des jalousies internes, les médisances, à se dépasser et se mettre au service de la nation ? Au-delà du défi sportif, voilà l’autre challenge que Zahoui doit relever.
Alfred Obrou a raison
Avec le spectacle offert à Port Elizabeth par Zokora et Yaya, Alfred Obrou savait sans doute de quoi il parlait quand il affirmait que « 23 Eléphants milliardaires ne peuvent pas gagner la Can. Il faut des « pauvres » pour travailler pour les riches ». Et les faits lui donnent raison. Mais la cohabitation entre joueurs milliardaires est-elle forcément impossible ? Luis Figo, Zinedine Zidane, David Beckham, Roberto Carlos, Ronaldo et autres stars ne formaient-ils pas la dream team du Real Madrid à l’époque ? N’ont-ils pas gagné la Coupe d’Europe ensemble? Les Eléphants sont-ils plus nantis que ces joueurs ? Qu’ils arrêtent ça. Ils doivent mettre leurs égos, leur petit état de noble de côté et se mettre au service de la Côte d’Ivoire qui leur a permis d’avoir ce dont ils se targuent aujourd’hui. On a l’impression que cette génération vite qualifiée de « dorée » ne se rend pas compte qu’elle est en train de s’éclipser sans offrir le moindre trophée à la Côte d’Ivoire.
Tibet Kipré
Leg : L’altercation entre Yaya et Zokora traduit l’ambiance au sein de la sélection.