«L’élaboration du plan directeur national stratégique a pour objectif de définir la politique nationale et les conditions pour réussir l’implémentation du E-learning en Côte d’Ivoire. Ce plan a pour but d’introduire l’informatique à l’école, de mettre en réseau les structures du domaine de l’éducation, de l’enseignement et de la formation, de les connecter à Internet, de permettre le travail collaboratif et assurer une gestion numérique de l’école». C’est là l’objectif global qui a réuni des semaines durant des experts des ministères en charge de l’école pour produire, à travers un brainstorming, un plan de gestion numérique de l’école. La validation de ce plan a fait l’objet d’un séminaire les 17 et 18 novembre 2011, au Vitib, à Grand-Bassam. A l’ouverture, le jeudi dernier, André Apetey, directeur de cabinet, représentant le ministre de la Poste et des technologies de l’Information et de la communication (Ptic), a d’emblée précisé que E-éducation n’est qu’une déclinaison du programme de gouvernance électronique dit E-gouv. «Le secteur de l’éducation, a-t-il déclaré par la suite, est un maillon important de la vie d’une nation car la formation est le socle du développement». C’est, selon lui, ce constat qui a conduit le Sommet mondial de la société de l’information (Smsi), tenu du 16 au 18 novembre 2005, à Tunis, à prendre une recommandation pour l’intégration des Technologies de l’information et de la communication (Tic) dans les systèmes éducatifs et les systèmes de santé. «Le gouvernement attend beaucoup de vos travaux. Pendant ces deux jours, vous devez peaufiner vos réflexions afin que le plan qui sera proposé soit pour l’Etat, une boussole pour réussir l’implémentation de e-Education», a-t-il conclu. Pour sa part, le chef du projet, Yéo Jean-Claude, s’est-il appesanti sur l’importance des Tic pour la qualité des ressources humaines, car a-t-il insisté «le savoir est le levier de tout développement». Le président du comité scientifique, Traoré Siaka, lui, s’est contenté de réaffirmer le défi qui était le leur, lui et les experts des ministères concernés. Mais aussi ceux des structures spécialisés telles que le Bnetd, l’Atci,le Sndi, l’Unitel, etc. L’événement, dira Abdoulaye Kouyaté, le représentant de la ministre Kandia Camara, est riche en symboles. L’accès aux Tic, a-t-il poursuivi, est faible en Afrique, en général, et en Côte d’Ivoire en particulier. C’est pourquoi, il s’est réjoui de cette initiative. «Nous accueillons avec enthousiasme cette innovation. Toutefois, les conditions doivent-elles être réunies, d’une part, et d’autre part nous devons agir de façon concertée», a-t-il souhaité. Représentant le ministre de l’Enseignement supérieur, Coulibaly Adama, a tablé son intervention sur les difficultés que connaissent les universités publiques, où trois générations attendent toujours de franchir les portes du temple du savoir. Des solutions adaptées, à l’en croire, pourraient venir de e-Education. Les conclusions des travaux devraient être disponibles depuis hier, après-midi.
Tché Bi Tché
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