Dans le cadre de la mise en œuvre des activités du Programme de Facilité Alimentaire de l’Union Européenne, des experts du monde agricole ont organisé récemment un atelier de formation des équipes desdits projets aux techniques de capitalisation des expériences dans les locaux de l’ONDR (Office National pour le Développement de la Riziculture).
Pour la session relative à la description d’une expérience, l’équipe de la Côte d’Ivoire a choisi comme thème : « Processus de production des semences certifiées, processus de riz et de maïs en Côte d’Ivoire ». A travers une technique de brainstorming, Adama N’diaye et Léopold Sarr, experts de la FRAO (Fondation Rurale pour l’Afrique de l’Ouest) ont procédé à l’autodiagnostic de l’expérience retenue à l’aide d’outils appropriés dont le plus usité est la méthode SEPO (Succès Echecs Potentialités Obstacles). Selon ces experts, les conditions de la réussite de la capitalisation d’expérience intègrent, entre autres, un engagement organisationnel/institutionnel notamment les ressources financières et temporelles, la mobilisation des acteurs, une disponibilité de capacités, l’auto-évaluation et l’autocritique. L’intervention de l’UE (Union Européenne) se situe dans le cadre de l’amélioration de la sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire à travers le programme de FIDA (facilité alimentaire) dont la mise en œuvre est confiée au Fonds international de développement agricole. Kouakou Cécile, coordonnatrice du PPMS (Projet d’appui aux petits producteurs maraîchers dans les régions des savanes) s’est dit satisfaite d’une telle initiative. « Cela a été une bonne contribution pour la Côte d’Ivoire de tirer profit de la capitalisation des expériences. On prêtera une attention à la démarche », a-t-elle indiqué. La Facilité Alimentaire contribue à la réduction de la pauvreté en milieu rural.
Armand K