Longtemps restée dans le laxisme et l’immobilisme, l’Inspection générale d’Etat veut changer de conduite avec la nouvelle direction. C’est l’heure de la réforme !
Un Etat de droit où cohabitent la démocratie, l’égalité des chances, la liberté d’expression. Ce rêve, Emmanuel Niamien N’Goran, l’inspecteur général d’Etat, tenait à le partager au cours d’une conférence de presse animée, hier, au Plateau. Paradoxe : sa structure chargée de créer les conditions d’un tel Etat a grand besoin, elle-même, de retrouver ses marques. Il a confessé que c’est une Inspection générale d’Etat (Ige) « un peu en sommeil » qu’il a trouvée en prenant fonction en juillet 2011. D’où le renouvèlement de l’effectif de l’Ige. Selon Emmanuel Niamien N’Goran, le président de la République va nommer 15 nouveaux agents. De nouveaux textes régissant la structure sont également sur la table du premier magistrat et seront bientôt appliqués. Ils viendront se substituer à ceux de 2002. Les changements concernent plusieurs points. Entre autres, les Institutions de la République ainsi que toute structure qui remplit une mission de service public ou bénéficie de ressources publiques seront soumis à des contrôles. Tels que les dons de l’Etat. Selon l’inspecteur général d’Etat, si une faute est constatée, l’adjoint judiciaire du Trésor sera immédiatement saisi pour que l’affaire passe en justice. L’inspecteur pourra aussi se référer à la cour des comptes. Mais ce qu’il faut noter, selon le conférencier, c’est le séminaire de l’Ige qui aura lieu du 21 au 23 novembre à Abidjan. Il aura pour thème : l’inspection générale d’Etat et les inspections générales des ministères face aux défis de la bonne gouvernance. Ce sera l’occasion de donner du sang neuf à cet organe de contrôle, en le tirant définitivement de son sommeil. « Les évolutions rapides de l’environnement économique, social et politique commandent une présence plus forte des organes d’inspection et de contrôle », souligne Niamien N’Goran. Qui plus est, l’Inspection générale de l’Etat, dit-il, ne doit pas être vue comme un garage. Des mesures pour le profil de carrière de ces agents seront ainsi prises pendant les travaux. Elles concerneront aussi les inspecteurs généraux des ministères. Il sera également mis en place des manuels de procédure à l’usage de toutes les structures d’inspection et de contrôle. Ce sont quelques uns des nombreux points que prendra en compte le séminaire.
Raphaël Tanoh
Un Etat de droit où cohabitent la démocratie, l’égalité des chances, la liberté d’expression. Ce rêve, Emmanuel Niamien N’Goran, l’inspecteur général d’Etat, tenait à le partager au cours d’une conférence de presse animée, hier, au Plateau. Paradoxe : sa structure chargée de créer les conditions d’un tel Etat a grand besoin, elle-même, de retrouver ses marques. Il a confessé que c’est une Inspection générale d’Etat (Ige) « un peu en sommeil » qu’il a trouvée en prenant fonction en juillet 2011. D’où le renouvèlement de l’effectif de l’Ige. Selon Emmanuel Niamien N’Goran, le président de la République va nommer 15 nouveaux agents. De nouveaux textes régissant la structure sont également sur la table du premier magistrat et seront bientôt appliqués. Ils viendront se substituer à ceux de 2002. Les changements concernent plusieurs points. Entre autres, les Institutions de la République ainsi que toute structure qui remplit une mission de service public ou bénéficie de ressources publiques seront soumis à des contrôles. Tels que les dons de l’Etat. Selon l’inspecteur général d’Etat, si une faute est constatée, l’adjoint judiciaire du Trésor sera immédiatement saisi pour que l’affaire passe en justice. L’inspecteur pourra aussi se référer à la cour des comptes. Mais ce qu’il faut noter, selon le conférencier, c’est le séminaire de l’Ige qui aura lieu du 21 au 23 novembre à Abidjan. Il aura pour thème : l’inspection générale d’Etat et les inspections générales des ministères face aux défis de la bonne gouvernance. Ce sera l’occasion de donner du sang neuf à cet organe de contrôle, en le tirant définitivement de son sommeil. « Les évolutions rapides de l’environnement économique, social et politique commandent une présence plus forte des organes d’inspection et de contrôle », souligne Niamien N’Goran. Qui plus est, l’Inspection générale de l’Etat, dit-il, ne doit pas être vue comme un garage. Des mesures pour le profil de carrière de ces agents seront ainsi prises pendant les travaux. Elles concerneront aussi les inspecteurs généraux des ministères. Il sera également mis en place des manuels de procédure à l’usage de toutes les structures d’inspection et de contrôle. Ce sont quelques uns des nombreux points que prendra en compte le séminaire.
Raphaël Tanoh