Audit financier / Notation de la dette :Un instrument pour orienter les investisseurs

L’AED-MSTCF (Association des étudiants et diplômés de la maîtrise des sciences et techniques comptables et financières), a organisé, le vendredi 18 Novembre 2011 à l’hôtel Novotel, une conférence de presse sur le thème : «Quel est l’impact de la notation financière sur la crise financière internationale actuelle ?» . La notation financière est un indicateur. Elle rassure et oriente les investisseurs. Selon Stanislas Zézé, président directeur général du cabinet Bloomfield Investment, la notation financière constitue pour les investisseurs, un critère clé dans l’estimation du risque qu’un investissement comporte, particulièrement dans le cadre des marchés financiers ce qui rend difficile la maîtrise de l’information et donc de tous les paramètres de risque. «L’agence de notation a pour tâche de qualifier une relative qualité des crédits des emprunteurs et publie des indices boursiers selon les différentes places», a-t-il noté. A l’en croire, elle doit respecter certains critères, notamment l’indépendance financière, l’objectivité et la transparence. Toute chose qui permet de se prémunir du défaut de paiement des emprunteurs et dispense des assurances à l’exportation. «Les agences de notation financière disposent d’une grande influence sur le comportement des marchés financiers», a indiqué le conférencier. Poursuivant, l’orateur a relevé les avantages liés à la notation. Pour lui, elle permet aux autorités de régulation de spécifier les risques acceptables, faire la promotion de la transparence, protéger les investisseurs publics, assister dans la mobilisation des investissements locaux et internationaux, contribuer de façon significative au développement du marché local des capitaux. «Le crédit joue un rôle très important : il faut lui créer un environnement propice. Car le cœur du développement est le développement du crédit», a-t-il soutenu. La notation financière est fondamentale au développement du marché des capitaux et du crédit. «Même une mauvaise note vaut mieux qu’une absence de notation», a-t-il conclu.

Armand K