Après les cours, les étudiants de la 3ème année de l’Unité de recherche de l’enseignement supérieur (Ures) de Korhogo attendent leur stage qui tarde à voir le jour.
Ils sont au nombre de quarante, les étudiants de la troisième année de l’Ures (Unité régionale de l’enseignement supérieur) qui sont dans l’expectative. A l’issue de deux années de formation théorique, ils sont enthousiasmés de sanctionner cette formation par le traditionnel stage à la fin duquel ils obtiendront leur parchemin. Mais les étudiants de la 3ème année scrutent l’horizon et ne voient rien venir. Habituellement, un mois après les compositions, ils sont déversés dans les structures agricoles ou autres, dans différentes villes pour « fouiller, bêcher » et revenir faire la soutenance. Depuis septembre que les compositions ont pris fin, ils attendent de l’administration des signaux forts pour aller sur le terrain. « Depuis un mois, nous avons fini les compositions et nous attendons l’administration pour qu’on commence le stage. Mais depuis, rien », a dit, sous le sceau de l’anonymat, un étudiant. « Après les compositions, a renchéri, Doumbia Kassim, secrétaire général à l’organisation du Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (Ceeci), on procède chaque année au lancement de stage. L’administration crée les conditions optimales de stage en remettant à chaque stagiaire un kit qui comprend 270 000 Fcfa et des bons d’assurance médicale. Mais jusqu’à présent, nous ignorons quand nous allons commencer le stage qui dure six mois.» Et Doumbia Kassim d’ajouter : « A plusieurs reprises, nous avons interpellé l’administration, puisque nous avons énormément perdu de temps. Pour des études qui durent trois ans, nous sommes à notre quatrième année. Alors, si on doit encore attendre longtemps avant d’aller en stage, ce n’est pas bien.» A en croire les étudiants, l’administration continue de faire la sourde oreille. Las d’attendre et au bout de leur peine, les étudiants de l’Ures de Korhogo sont entrés en grève depuis hier. Comme action menée sur le terrain, ils ont procédé à la fermeture des bureaux de l’administration. « Nous les étudiants de l’Ures de Korhogo, considérons que l’administration n’est pas fonctionnelle, alors nous avons fermé les bureaux », martèle Doumbia Kassim. « Le stage représente beaucoup pour nous. C’est la phase pratique qui constitue la transition vers la vie active. Par conséquent, l’administration n’a pas intérêt à jouer avec ça », assènent en substance les pensionnaires que nous avons rencontrés. En attendant le lancement officiel, au cours duquel on leur distribue des thèmes, ils ne sont pas restés les bras croisés. Ils sont nombreux ceux qui ont trouvé des thèmes en rapport avec leurs études et sont allés sur le terrain. « Que voulez-vous qu’on fasse ? Qu’on attende inlassablement ? Nous avons voulu capitaliser les connaissances théoriques en allant sur le terrain. Nous n’allons pas rester là indéfiniment à ne rien faire. On a hâte de confronter ce qu’on a appris avec les réalités du terrain. C’est ce qui nous anime », indique un étudiant. Pour en savoir plus sur les raisons de ce retard, nous avons tenté de rentrer en contact avec le directeur de l’établissement, le professeur Zigui Koléa. Mais en vain. Toujours est-il que pendant que nous mettions sous presse, les étudiants nous ont informés de ce que les membres de l’administration ont donné des gages pour le démarrage dans un bref temps, des stages. « Nous venons de faire une réunion avec les membres de l’administration et ils nous rassurent que tout va rentrer dans l’ordre. Nous avons donc suspendu le mot d’ordre pour l’instant. Mais si rien n’est fait, nous allons reprendre la grève où nous l’avons laissée », indiquent-ils.
Mazola
Correspondant régional
Ils sont au nombre de quarante, les étudiants de la troisième année de l’Ures (Unité régionale de l’enseignement supérieur) qui sont dans l’expectative. A l’issue de deux années de formation théorique, ils sont enthousiasmés de sanctionner cette formation par le traditionnel stage à la fin duquel ils obtiendront leur parchemin. Mais les étudiants de la 3ème année scrutent l’horizon et ne voient rien venir. Habituellement, un mois après les compositions, ils sont déversés dans les structures agricoles ou autres, dans différentes villes pour « fouiller, bêcher » et revenir faire la soutenance. Depuis septembre que les compositions ont pris fin, ils attendent de l’administration des signaux forts pour aller sur le terrain. « Depuis un mois, nous avons fini les compositions et nous attendons l’administration pour qu’on commence le stage. Mais depuis, rien », a dit, sous le sceau de l’anonymat, un étudiant. « Après les compositions, a renchéri, Doumbia Kassim, secrétaire général à l’organisation du Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (Ceeci), on procède chaque année au lancement de stage. L’administration crée les conditions optimales de stage en remettant à chaque stagiaire un kit qui comprend 270 000 Fcfa et des bons d’assurance médicale. Mais jusqu’à présent, nous ignorons quand nous allons commencer le stage qui dure six mois.» Et Doumbia Kassim d’ajouter : « A plusieurs reprises, nous avons interpellé l’administration, puisque nous avons énormément perdu de temps. Pour des études qui durent trois ans, nous sommes à notre quatrième année. Alors, si on doit encore attendre longtemps avant d’aller en stage, ce n’est pas bien.» A en croire les étudiants, l’administration continue de faire la sourde oreille. Las d’attendre et au bout de leur peine, les étudiants de l’Ures de Korhogo sont entrés en grève depuis hier. Comme action menée sur le terrain, ils ont procédé à la fermeture des bureaux de l’administration. « Nous les étudiants de l’Ures de Korhogo, considérons que l’administration n’est pas fonctionnelle, alors nous avons fermé les bureaux », martèle Doumbia Kassim. « Le stage représente beaucoup pour nous. C’est la phase pratique qui constitue la transition vers la vie active. Par conséquent, l’administration n’a pas intérêt à jouer avec ça », assènent en substance les pensionnaires que nous avons rencontrés. En attendant le lancement officiel, au cours duquel on leur distribue des thèmes, ils ne sont pas restés les bras croisés. Ils sont nombreux ceux qui ont trouvé des thèmes en rapport avec leurs études et sont allés sur le terrain. « Que voulez-vous qu’on fasse ? Qu’on attende inlassablement ? Nous avons voulu capitaliser les connaissances théoriques en allant sur le terrain. Nous n’allons pas rester là indéfiniment à ne rien faire. On a hâte de confronter ce qu’on a appris avec les réalités du terrain. C’est ce qui nous anime », indique un étudiant. Pour en savoir plus sur les raisons de ce retard, nous avons tenté de rentrer en contact avec le directeur de l’établissement, le professeur Zigui Koléa. Mais en vain. Toujours est-il que pendant que nous mettions sous presse, les étudiants nous ont informés de ce que les membres de l’administration ont donné des gages pour le démarrage dans un bref temps, des stages. « Nous venons de faire une réunion avec les membres de l’administration et ils nous rassurent que tout va rentrer dans l’ordre. Nous avons donc suspendu le mot d’ordre pour l’instant. Mais si rien n’est fait, nous allons reprendre la grève où nous l’avons laissée », indiquent-ils.
Mazola
Correspondant régional