Les exactions, les graves violations des droits de l’homme, les détournements de deniers publics ne sont malheureusement pas les seuls maux qui découlent de la politique que la refondation a servie aux Ivoiriens durant les années d’exercice du pouvoir d’Etat. Les pratiques des anciens gouvernants ont fondamentalement touché les fondamentaux qui faisaient jadis l’exception ivoirienne. Les us et coutumes ont même été rudement mises à mal. A Memni, localité d’Alépé, les choses ne vont pas au mieux au sein de la population du fait d’un acte de destitution du chef, entrepris en son temps par les militants Lmp de la localité, qui n’a pu aboutir. Pour la simple raison que l’arrêté préfectoral établi à cet effet, n’a jamais été signé. Cette situation a inévitablement conduit à un bicéphalisme à la tête du village. L’ancien chef et le nouveau du nom de Yapi Charles imposé par les militants Lmp, s’affichaient tous deux comme chefs du village de Memni. Les choses vont prendre une autre allure dans l’ambiance électrique qui prévalait dans le village, quand un ressortissant du village a eu le malheur de perdre un de ses fils au mois de septembre dernier. Le 1er octobre est la date choisie par la famille pour porter le défunt à sa dernière demeure. Mais, voilà que contre toute attente, la famille éplorée est saisie de ce que des gens du village s’opposent à l’inhumation du défunt sous prétexte que son père fait partie de ceux qui ne reconnaissent pas l’autorité du chef Yapi Charles imposé par le Fpi. Un fétiche a même été déposé dans le tombeau. Le père doublement meurtri par cette situation, va user du dialogue pour parvenir à inhumer dignement son fils. Mais finie la cérémonie funéraire, il porte plainte à la gendarmerie de la localité. Une convocation est alors adressée à l’individu identifié comme celui qui a mis le fétiche dans le tombeau. Ce dernier refuse d’y répondre.
La gendarmerie l’a, au bout du compte, interpellé et il a été jugé le 10 novembre. Il a écopé d’un mois de prison ferme. Ce dernier, au cours de son interrogatoire, a révélé qu’il a agi sur instruction du chef Yapi Charles qui, lui, à son tour, a été convoqué et gardé à vue. Il sera jugé aujourd’hui.
P.K
La gendarmerie l’a, au bout du compte, interpellé et il a été jugé le 10 novembre. Il a écopé d’un mois de prison ferme. Ce dernier, au cours de son interrogatoire, a révélé qu’il a agi sur instruction du chef Yapi Charles qui, lui, à son tour, a été convoqué et gardé à vue. Il sera jugé aujourd’hui.
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