La Société des transports abidjanais (Sotra) entend renforcer son parc automobile. Elle a donc commandé 300 autobus auprès de ses fournisseurs français. La première vague de cette commande a été livrée et présentée aux autorités du pays. 24 au total, ces autobus sont de marque Renault, ces autobus sont de type R312. Ils mesurent 11,99 mètre de long chacun. Particularité : Ces autobus étaient dans la circulation depuis une bonne dizaine d’années sur le réseau français. En somme, ce sont de véritables «France au revoir» que les nouvelles autorités ivoiriennes viennent d’offrir aux populations abidjanaises. Lors de la cérémonie de remise de cette vieillerie qui a eue lieu dans les locaux de Sotra Industrie à Koumassi, Méité Bouaké, le Directeur général de la structure en poste depuis le 15 avril 2011, a dépeint le tableau sombre qu’il a trouvé. Selon lui, cette situation se résumait à un endettement très lourd, notamment vis-à-vis des fournisseurs, du personnel et des banques.
Il avait également des charges d’exploitation non maîtrisées et extrêmement élevées au regard des recettes générées par l’activité, créant ainsi un déficit permanent. Face à cette situation, il a fallu une modification de la notification budgétaire du gouvernement pour une enveloppe de 20,4 milliards de Fcfa en lieu et place de 8 milliards de Fcfa prévus. C’est cet appui, selon Meité Bouaké, qui a permis à l’entreprise de commander ces 300 autobus d’un montant de 4,7 milliards de Fcfa. A en croire le Directeur général de la Sotra, cela porte à 150 le nombre d’autobus déjà acquis. Egalement, le plan d’urgence mis en place a aussi permis d’une part selon lui, à réduire de façon drastique des charges d’exploitation ; la mise en place d’un plan de règlement des fournisseurs, la reprise des relations avec les fournisseurs (carburant, pièces de rechange et les banques), la régulation progressive des dettes sociales, la prise en charge des soins cliniques et pharmaceutiques de ses collaborateurs. Bref, pour lui, l’entreprise est en train de retrouver ses marques. Car, à ce jour, ce sont 360 véhicules qui sont en ligne. Car, toujours selon le Directeur général, de 898 autobus, il ne restait que 90 lors de la prise de fonction. En réalité, durant la décennie écoulée, l’entreprise était la cible privilégiée des manifestants du Rhdp (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix). Plus de 123 autobus ont été saccagés ou même incendiés par ces derniers. Dans la récente crise, cinq des bus articulés ont été retrouvés dans la forêt du Banco en train d’être dépiécés. Pour son repositionnement, le nouveau directeur général entend faire une gestion rigoureuse qui assure l’équilibre entre les charges et les revenus, tout en renforçant le partenariat avec l’Etat et impliquer un esprit d’équipe, de solidarité et de responsabilité à l’ensemble du personnel. Car, il rêve d’ici 2016, d’une Sotra au service de la nation toute entière. C’est pourquoi, son plan stratégique baptisé «Contrat Sotra 2016» va consacrer la première année au redressement de la Sotra.
Les deux années suivantes seront celle de l’accélération du développement à travers des investissements, avant de passer à la phase du renforcement intégré de la société. En remettant ces vieux engins de dix ans, Achi Patrick et Mabri Toikeusse, n’ont pas manqué comme à l’accoutumée de faire le procès de l’ancien régime dont ils étaient tous acteurs.
Puisque, membres de plusieurs gouvernements sous le régime de Laurent Gbagbo.
Joseph Atoumgbré
Il avait également des charges d’exploitation non maîtrisées et extrêmement élevées au regard des recettes générées par l’activité, créant ainsi un déficit permanent. Face à cette situation, il a fallu une modification de la notification budgétaire du gouvernement pour une enveloppe de 20,4 milliards de Fcfa en lieu et place de 8 milliards de Fcfa prévus. C’est cet appui, selon Meité Bouaké, qui a permis à l’entreprise de commander ces 300 autobus d’un montant de 4,7 milliards de Fcfa. A en croire le Directeur général de la Sotra, cela porte à 150 le nombre d’autobus déjà acquis. Egalement, le plan d’urgence mis en place a aussi permis d’une part selon lui, à réduire de façon drastique des charges d’exploitation ; la mise en place d’un plan de règlement des fournisseurs, la reprise des relations avec les fournisseurs (carburant, pièces de rechange et les banques), la régulation progressive des dettes sociales, la prise en charge des soins cliniques et pharmaceutiques de ses collaborateurs. Bref, pour lui, l’entreprise est en train de retrouver ses marques. Car, à ce jour, ce sont 360 véhicules qui sont en ligne. Car, toujours selon le Directeur général, de 898 autobus, il ne restait que 90 lors de la prise de fonction. En réalité, durant la décennie écoulée, l’entreprise était la cible privilégiée des manifestants du Rhdp (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix). Plus de 123 autobus ont été saccagés ou même incendiés par ces derniers. Dans la récente crise, cinq des bus articulés ont été retrouvés dans la forêt du Banco en train d’être dépiécés. Pour son repositionnement, le nouveau directeur général entend faire une gestion rigoureuse qui assure l’équilibre entre les charges et les revenus, tout en renforçant le partenariat avec l’Etat et impliquer un esprit d’équipe, de solidarité et de responsabilité à l’ensemble du personnel. Car, il rêve d’ici 2016, d’une Sotra au service de la nation toute entière. C’est pourquoi, son plan stratégique baptisé «Contrat Sotra 2016» va consacrer la première année au redressement de la Sotra.
Les deux années suivantes seront celle de l’accélération du développement à travers des investissements, avant de passer à la phase du renforcement intégré de la société. En remettant ces vieux engins de dix ans, Achi Patrick et Mabri Toikeusse, n’ont pas manqué comme à l’accoutumée de faire le procès de l’ancien régime dont ils étaient tous acteurs.
Puisque, membres de plusieurs gouvernements sous le régime de Laurent Gbagbo.
Joseph Atoumgbré