Conjonction extraordinaire de circonstances heureuses, la petite ville de Ferkessédougou, située à des centaines de kilomètres au Nord de la République de Côte d’Ivoire, plus précisément à 650 km d’Abidjan, et à 550 km de Yamoussoukro, se trouve être le berceau de presque tout l’exécutif ivoirien actuel. Du Président Alassane Ouattara au Gouverneur de la banque centrale en passant par le premier ministre Guillaume Soro et des officiers supérieurs des forces armées nationales, toutes ces personnalités ont un point commun, un cordon ombilical commun : Ferkessédougou. Pourquoi Ferké et pourquoi aujourd’hui ? Rarement cité aura abrité autant de cadres en exercice. Jugez-en plutôt.
Ferké – diminutif de Ferkessédougou – est le village du chef de l’Etat, SEM Alassane Ouattara. En effet, Kong, son village paternel, est l’une des sous-préfectures de ce qui n’était qu’un gros village lorsqu’un certain Félix Houphouët-Boigny le traversait dans les années 60. Mais poursuivons pour rélever que Ferké est aussi le village natal du premier ministre Guillaume Kigbafory Soro. Il est originaire d’un petit village de la commune. Diawala. Ses parents maternels et paternels sont de Lafokpo. Ferké est également le village de Tiémoko Meyliet Koné, ci-devant Gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Et aussi celui du président de la Cour suprême, le magistrat hors hiérarchie Koné Mamadou.
Le Ferké du célèbre Hôpital Baptiste qui recevait des patients de toute la Côte d’Ivoire avant la construction des CHU d’Abidjan, le Ferké du tout aussi célèbre collège Charles Lwanga, appendice du non moins renommé Collège St-Viateur de Bouaké, qui a formé bien de cadres de notre pays, est le village du patron du Programme national de réinsertion des anciens combattants de la crise ivoirienne (PNRRC), Ouattara Kossomina Daniel, et aussi celui des délégués généraux du RDR du Royaume Uni, Issiaka Konaté, et celui d’Espagne, Yacouba Koné. Ou encore celui du président de l`Alliance pour le changement, Alphonse Tiorna Soro, de l’ancien recteur de l’Université nationale de Côte d’Ivoire, Pr Bakary Tio-Touré, celui de l’ancien Directeur de la marine nationale, Pégawagnaba Boniface. Excusez du peu.
La terre qui a vu naître le ministre Guy-Alain Emmanuel Gauze (pas Bété pour un sou !), a également vu passer des célébrités comme Alpha Blondy, qui y a peut-être puisé l’inspiration nécessaire pour chanter « Bintou wêrê-wêrê » ou « sweet Fanta Diallo », du nom de la belle-sœur d’un certain général d’aviation Abdoulaye Coulibaly, qui fut pendant longtemps le pilote personnel du Président Félix Houphouët-Boigny… Restons chez les militaires pour relever que la cité du tchologo a été marquée par le passage de soldats tels que le général Tiapé Kassaraté, le commandant Ouattara Issiaka dit Wattao, le regretté chef de guerre Mobio Mobio, ou encore feu Ibrahima Coulibaly, plus connu sous les initiales « IB ».
Sur le plan économique, la commune du maire Lassina Koné alias Cardosi, actuel PCA de l’ATCI (Agence des télécommunications de Côte d’Ivoire) et de son adjoint Bamoudjin Traoré, actuel DG de l’agence nationale de l’emploi (AGEFOP), a servi de grenier à la Côte d’Ivoire une décennie après l’indépendance, notamment avec la SODEFEL (tomates), la Sodesucre Ferké 1 et Ferké 2 (sucre), la SODEPRA (viande), etc.
La ville qui a fait, à l’époque, les célèbres culturistes Yao Marcus et Brad Harris, le circus Moreno, et où ont absolument voulu se produire François Lougah, Prince Nico Mbarga and the Rocafil Jazz et autres, est le berceau du footballeur Koné Klofié, étoile naissante vite éteinte, de l’ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats et actuel patron des supporters de l’Asec mimosas, Me Koné Mamadou. Faut-il aussi signaler que le consultant préféré des téléspectateurs ivoiriens amateurs du ballon rond, Aimé Brière, beau-frère du ministre Maurice Séry Gnoléba, est le fils du Dr Brière de l’Isle Jean, l’un des tout premiers médecins de l’hôpital de Ferké ?
Les médias ne sont pas en reste puisque cette terre est celle de Ouattara Gnonzié, ancien DG de la RTI, ou encore de Seydou Koné, le responsable des éditions www.abidjan.net, de Bim Yéti (Fraternité Matin), Mama Fofana (Radio Côte d’Ivoire). Mais arrêtons les frais, car la liste n’est pas exhaustive…
Ainsi donc, de grands pilotes, marins, universitaires, banquiers, hommes politiques, communicateurs économistes de renommée mondiale, Ferké aura tout donné. Mais, comme le dirait l’autre, le tout n’est pas de posséder des cadres de valeur, encore faut-il en profiter. Si les « anciens » n’ont rien apporté à Ferké, il faut espérer que le cru actuel lui permette de se développer. Rendez-vous dans 10 ans pour voir ce que sera devenu Ferké.
Dozo Woulé
Ferké – diminutif de Ferkessédougou – est le village du chef de l’Etat, SEM Alassane Ouattara. En effet, Kong, son village paternel, est l’une des sous-préfectures de ce qui n’était qu’un gros village lorsqu’un certain Félix Houphouët-Boigny le traversait dans les années 60. Mais poursuivons pour rélever que Ferké est aussi le village natal du premier ministre Guillaume Kigbafory Soro. Il est originaire d’un petit village de la commune. Diawala. Ses parents maternels et paternels sont de Lafokpo. Ferké est également le village de Tiémoko Meyliet Koné, ci-devant Gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Et aussi celui du président de la Cour suprême, le magistrat hors hiérarchie Koné Mamadou.
Le Ferké du célèbre Hôpital Baptiste qui recevait des patients de toute la Côte d’Ivoire avant la construction des CHU d’Abidjan, le Ferké du tout aussi célèbre collège Charles Lwanga, appendice du non moins renommé Collège St-Viateur de Bouaké, qui a formé bien de cadres de notre pays, est le village du patron du Programme national de réinsertion des anciens combattants de la crise ivoirienne (PNRRC), Ouattara Kossomina Daniel, et aussi celui des délégués généraux du RDR du Royaume Uni, Issiaka Konaté, et celui d’Espagne, Yacouba Koné. Ou encore celui du président de l`Alliance pour le changement, Alphonse Tiorna Soro, de l’ancien recteur de l’Université nationale de Côte d’Ivoire, Pr Bakary Tio-Touré, celui de l’ancien Directeur de la marine nationale, Pégawagnaba Boniface. Excusez du peu.
La terre qui a vu naître le ministre Guy-Alain Emmanuel Gauze (pas Bété pour un sou !), a également vu passer des célébrités comme Alpha Blondy, qui y a peut-être puisé l’inspiration nécessaire pour chanter « Bintou wêrê-wêrê » ou « sweet Fanta Diallo », du nom de la belle-sœur d’un certain général d’aviation Abdoulaye Coulibaly, qui fut pendant longtemps le pilote personnel du Président Félix Houphouët-Boigny… Restons chez les militaires pour relever que la cité du tchologo a été marquée par le passage de soldats tels que le général Tiapé Kassaraté, le commandant Ouattara Issiaka dit Wattao, le regretté chef de guerre Mobio Mobio, ou encore feu Ibrahima Coulibaly, plus connu sous les initiales « IB ».
Sur le plan économique, la commune du maire Lassina Koné alias Cardosi, actuel PCA de l’ATCI (Agence des télécommunications de Côte d’Ivoire) et de son adjoint Bamoudjin Traoré, actuel DG de l’agence nationale de l’emploi (AGEFOP), a servi de grenier à la Côte d’Ivoire une décennie après l’indépendance, notamment avec la SODEFEL (tomates), la Sodesucre Ferké 1 et Ferké 2 (sucre), la SODEPRA (viande), etc.
La ville qui a fait, à l’époque, les célèbres culturistes Yao Marcus et Brad Harris, le circus Moreno, et où ont absolument voulu se produire François Lougah, Prince Nico Mbarga and the Rocafil Jazz et autres, est le berceau du footballeur Koné Klofié, étoile naissante vite éteinte, de l’ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats et actuel patron des supporters de l’Asec mimosas, Me Koné Mamadou. Faut-il aussi signaler que le consultant préféré des téléspectateurs ivoiriens amateurs du ballon rond, Aimé Brière, beau-frère du ministre Maurice Séry Gnoléba, est le fils du Dr Brière de l’Isle Jean, l’un des tout premiers médecins de l’hôpital de Ferké ?
Les médias ne sont pas en reste puisque cette terre est celle de Ouattara Gnonzié, ancien DG de la RTI, ou encore de Seydou Koné, le responsable des éditions www.abidjan.net, de Bim Yéti (Fraternité Matin), Mama Fofana (Radio Côte d’Ivoire). Mais arrêtons les frais, car la liste n’est pas exhaustive…
Ainsi donc, de grands pilotes, marins, universitaires, banquiers, hommes politiques, communicateurs économistes de renommée mondiale, Ferké aura tout donné. Mais, comme le dirait l’autre, le tout n’est pas de posséder des cadres de valeur, encore faut-il en profiter. Si les « anciens » n’ont rien apporté à Ferké, il faut espérer que le cru actuel lui permette de se développer. Rendez-vous dans 10 ans pour voir ce que sera devenu Ferké.
Dozo Woulé
