Abidjan - L`Opération de l`ONU en Côte d`Ivoire (Onuci) a exprimé vendredi "son attachement sans équivoque à la liberté de la presse", après "des développements peu rassurants sur le front médiatique", au lendemain de l`interpellation de trois journalistes, et appelé chacun à la "retenue".
L`Onuci "observe depuis quelques jours des développements peu rassurants sur le front médiatique avec des interpellations de journalistes suite à leurs écrits", indique-t-elle dans un communiqué.
Trois journalistes de Notre voie, quotidien du parti du président ivoirien déchu Laurent Gbagbo, sont retenus depuis jeudi par la police à Abidjan, notamment pour "offense au chef de l`Etat".
La mission onusienne "tient à réaffirmer son attachement sans équivoque à la liberté de la presse et à souligner le sens des responsabilités qui doit guider les professionnels de l`information et de la communication".
Elle "lance un appel aux autorités ivoiriennes, aux organes de régulation et aux professionnels des médias pour qu`ils fassent preuve de sagesse", jugeant qu`ils "doivent d`autant plus faire montre de retenue" que l`actuelle période de sortie d`une grave crise post-électorale et la prochaine campagne pour les législatives du 11 décembre peuvent "exacerber" les tensions.
Dans un communiqué publié vendredi, Reporters sans frontières (RSF) a exprimé sa "consternation" après le placement en garde à vue des trois journalistes. L`ONG "dénonce cette nouvelle atteinte à la liberté de la presse et demande la libération immédiate des reporters conformément à la loi ivoirienne".
L`Onuci "observe depuis quelques jours des développements peu rassurants sur le front médiatique avec des interpellations de journalistes suite à leurs écrits", indique-t-elle dans un communiqué.
Trois journalistes de Notre voie, quotidien du parti du président ivoirien déchu Laurent Gbagbo, sont retenus depuis jeudi par la police à Abidjan, notamment pour "offense au chef de l`Etat".
La mission onusienne "tient à réaffirmer son attachement sans équivoque à la liberté de la presse et à souligner le sens des responsabilités qui doit guider les professionnels de l`information et de la communication".
Elle "lance un appel aux autorités ivoiriennes, aux organes de régulation et aux professionnels des médias pour qu`ils fassent preuve de sagesse", jugeant qu`ils "doivent d`autant plus faire montre de retenue" que l`actuelle période de sortie d`une grave crise post-électorale et la prochaine campagne pour les législatives du 11 décembre peuvent "exacerber" les tensions.
Dans un communiqué publié vendredi, Reporters sans frontières (RSF) a exprimé sa "consternation" après le placement en garde à vue des trois journalistes. L`ONG "dénonce cette nouvelle atteinte à la liberté de la presse et demande la libération immédiate des reporters conformément à la loi ivoirienne".