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Art et Culture Publié le samedi 26 novembre 2011 | Le Patriote

Ciné Droit Libre 2011 : Ça avance à grands pas !

Pas de doute, la fièvre monte déjà autour de l’événement ! La 3ème édition du festival Ciné Droit Libre (CDL) qui se tiendra, du 1er au 4 décembre prochain, en six endroits du District d’Abidjan (Goethe-Institut, Insaac, Foyer des jeunes de Koumassi, Cour de la mairie d’Abobo, Cinéma Dialogue de Yopougon et Café de Versailles), commence à polariser l’attention du public et surtout des médias. Pas moins de vingt organes de la presse nationale et internationale ont effectué, jeudi après-midi, le déplacement au Goethe-Institut, à Cocody, pour assister à la conférence de presse animée par les organisateurs de ce festival de films sur les droits humains et la liberté d’expression. Ce qui dénote d’un réel engouement autour de cet événement, il est vrai, noble, organisé par les associations Semfilms, Ciné Connexion, le Goethe-Institut, Amnesty International, section Côte d’Ivoire et la Lidho (Ligue Ivoirienne des Droits de l’homme). Pour l’occasion, MM. Friso Maecker, directeur du Goethe-Institut, et Yacouba Sangaré, journaliste et président de l’association Ciné Connexion ont levé le voile sur les grands axes de l’édition 2011 de CDL. Ainsi a-t-on appris que le festival vise sensibiliser, à travers des projections gratuites de films qui dérangent, les populations les questions des droits de l’homme. CDL se veut également une tribune d’expression, pour ces films qui sont souvent frappés de censure. Concrètement, en plus des projections de films, il sera meublé par une formation des journalistes reporters d’images pilotée par Bakary Ouattara et Gideon Vink, une master-class sur le film documentaire conduite par le réalisateur allemand Thomas Giefer et un forum sur le thème, « quelle place pour la jeunesse dans nos états africains, 50 ans après les indépendances ? ». Face aux journalistes, Friso Maecker et Y. Sangaré n’ont éludé aucune question. Sans faux-fuyants, ils ont expliqué, avec force détails, les choix des invités (Serge Bilé, Didier Awadi, Thomas Giefer et Roland Lumumba, parrain de la manifestation), ou encore des lieux de projection. « Nous avons choisi des endroits moins élitistes parce que nous voulons toucher le bas peuple. C’est par lui que doit commencer la sensibilisation pour une réelle prise de conscience face aux récurrentes et flagrantes violations des droits de l’homme », a fait savoir M. Sangaré. Pour le Directeur du Goethe Institut, M. Friso Maecker, « le Goethe ne pouvait qu’accompagner cette initiative». Car, dira t-il, « nos actions vont aussi dans le sens de l’avènement d’un monde plus juste où les droits des uns et des autres sont respectés».
Rendez-vous, jeudi prochain, à partir de 18h 30, au Goethe-Institut pour la soirée d’ouverture, avec en toile de fond la projection des films « Lumumba : Une mort de style colonial» de Thomas Giefer et « Le bateau qui pue » de Bagassi Koura, sur le scandale des déchets toxiques.

Jean- Antoine Doudou
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