L’approvisionnement en énergie électrique des pays de l’Afrique de l’Ouest reste très faible.
A peine 30% des ménages ont accès à l’électricité, selon les statistiques de la Cedeao. Le Système d’Echanges d’Energie électrique ouest africain (Eeeao), mis en place par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao a élaboré Plan directeur révisé de la Cedeao pour la production et le transport de l’énergie électrique. Ce plan vise à faciliter l’intégration des réseaux électriques nationaux dans un marché régional unifié de l’électricité afin de garantir aux populations un approvisionnement en énergie électrique régulier, fiable et des coûts compétitifs. Ce document a été actualisé lors de la réunion des ministres en charge de l’énergie de la Cedeao, tenue les 24 et 25 novembre derniers. Il inclut, en plus des projets prioritaires, des projets d’énergie propre et renouvelables en vue de diversifier le mixte énergétique et améliorer la fourniture d’énergie au sein de la Cedeao et de l’Uemoa. Selon Amadou Diallo, secrétaire général de l’Eeeao, le besoin de financement pour réaliser ces projets prioritaires est estimé à près de 8 milliards de FCFA (17 964 millions de dollars) pour les projets de production et plus de 2 milliards de FCFA 56,457 millions de dollars) pour les projets de transport. Pour ce faire, la nécessité d’adopter l’approche d’un partenariat Public-public a été préconisé. Aussi a-t-il souhaité la conjugaison des efforts des Etats membres, les sociétés d’électricité, les partenaires techniques et financiers de l’Eeeao et le secteur privé. Pour le ministre du Pétrole, des Mines et de l’Energie, Adama Toungara, la Côte d’Ivoire jouera pleinement son rôle au sein de l’Eeeao. L’interconnexion avec le Mali est prévue en 2012. Ensuite, suivra celle avec la Guinée, la Sierra Leone et le Libéria. Au plan régional, le gouvernement ivoirien a adopté une stratégie de développement du secteur de l’électricité qui prévoit une augmentation de puissance d’environ 150MW chaque année sur les 10 prochaines années.
Sogona Sidibé
A peine 30% des ménages ont accès à l’électricité, selon les statistiques de la Cedeao. Le Système d’Echanges d’Energie électrique ouest africain (Eeeao), mis en place par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao a élaboré Plan directeur révisé de la Cedeao pour la production et le transport de l’énergie électrique. Ce plan vise à faciliter l’intégration des réseaux électriques nationaux dans un marché régional unifié de l’électricité afin de garantir aux populations un approvisionnement en énergie électrique régulier, fiable et des coûts compétitifs. Ce document a été actualisé lors de la réunion des ministres en charge de l’énergie de la Cedeao, tenue les 24 et 25 novembre derniers. Il inclut, en plus des projets prioritaires, des projets d’énergie propre et renouvelables en vue de diversifier le mixte énergétique et améliorer la fourniture d’énergie au sein de la Cedeao et de l’Uemoa. Selon Amadou Diallo, secrétaire général de l’Eeeao, le besoin de financement pour réaliser ces projets prioritaires est estimé à près de 8 milliards de FCFA (17 964 millions de dollars) pour les projets de production et plus de 2 milliards de FCFA 56,457 millions de dollars) pour les projets de transport. Pour ce faire, la nécessité d’adopter l’approche d’un partenariat Public-public a été préconisé. Aussi a-t-il souhaité la conjugaison des efforts des Etats membres, les sociétés d’électricité, les partenaires techniques et financiers de l’Eeeao et le secteur privé. Pour le ministre du Pétrole, des Mines et de l’Energie, Adama Toungara, la Côte d’Ivoire jouera pleinement son rôle au sein de l’Eeeao. L’interconnexion avec le Mali est prévue en 2012. Ensuite, suivra celle avec la Guinée, la Sierra Leone et le Libéria. Au plan régional, le gouvernement ivoirien a adopté une stratégie de développement du secteur de l’électricité qui prévoit une augmentation de puissance d’environ 150MW chaque année sur les 10 prochaines années.
Sogona Sidibé