Membre du premier contingent des candidats au Hadj 2011, le Cheikh Abel-Aziz Oumar Chérif, guide spirituel de Nasrul Ilm a regagné Abidjan dans la nuit du jeudi 24 au vendredi 25 novembre 2011.
Le leader musulman Tidjanite basé à Marcory qui a reçu hier vendredi la visite de nombreux disciples de la Tariqa Tidjaniya, a confié à la presse que le Hadj 2011 a été particulièrement difficile pour les 6000 candidats. «Le pèlerinage est une épreuve de Dieu. Nous sommes partis dans l’épreuve et sommes revenus dans l’épreuve. Sur le plan religieux, ce fut une réussite. C’est au plan organisationnel qu’il y a eu des problèmes. Il y a beaucoup de choses à revoir même si nous avons relevé des satisfactions au niveau du logement et de la restauration. A Médine par exemple, notre hôtel était très proche de la mosquée du Prophète (SAW). Idem à la Mecque où nos logements n’étaient pas loin de la Kaaba. Le gouvernement, sous la houlette du président Alassane Ouattara, a mis les gros moyens mais l’organisation du Hadj laisse toujours à désirer. Ce n’est pas normal pour un pays prestigieux comme la Côte d’Ivoire», a-t-il estimé. Puis, au titre des dysfonctionnements majeurs, il a déploré le non respect du chronogramme de programmation des départs et des retours. «Nous savons que beaucoup parmi les organisateurs sont animés de bonne foi mais cela ne suffit pas. Il faut connaître le Hadj réellement. Il faut prendre des organisateurs qui ont la volonté de travailler pour Dieu et seulement Dieu. Jusque là, nous ne sommes pas parvenus à respecter le chronogramme de programmation des départs et des retours. Cette année, les programmations qui avaient été faites ont été décalées de plusieurs heures. Nous avons vu des personnes âgées martyrisées par la longue attente liée aux multiples décalages des vols. Le Hadj est certes une épreuve mais il faut éviter d’éprouver nos parents, les pèlerins âgés, en les soumettant à de longues heures d’attente», a-t-il souligné. Soucieux de faciliter le Hadj aux pèlerins, le Cheikh Chérif a sollicité l’annulation de l’étape de l’affichage des programmations des vols à la direction des cultes. «C’est une question d’organisation. Si le départ doit se faire à bord d’un avion de 500 places par exemple, on affecte immédiatement les 500 premiers candidats inscrits ayant payé le coût du Hadj qui est de 1.500.000 F Cfa, sur le premier vol. Ainsi, au paiement déjà, le candidat est programmé sur un vol qu’il connaît. Aller voir les noms et les programmations des vols à la direction des Cultes, c’est un autre parcours du combattant qu’on fait subir aux pèlerins», a-t-il ajouté. Face aux déceptions de l’édition 2011, le Cheikh Abel-Aziz Chérif qui a indiqué avoir prié avec ses pairs pour la réconciliation nationale et le succès des activités gouvernementales pilotées par le Chef de l’Etat, a appelé à la libéralisation de l’organisation du Hadj. «Il faut passer à la libéralisation de l’organisation du pèlerinage. C’est vrai qu’il y a des escrocs dans le milieu de l’organisation du Hadj, mais on peut les épingler et même les écarter. Pour ce faire, l’Etat peut nommer un Contrôleur général qui va imposer le paiement d’une forte caution qui sera une garantie. En cas de manquement de la convention, l’Etat bloque les fonds de la caution et les met à la disposition du concurrent qui respecte le contrat fixé par l’Etat. C’est une pression qui va amener chaque organisateur à mettre du sérieux et de la rigueur dans le Hadj», a-t-il conclu.
M Tié Traoré
Le leader musulman Tidjanite basé à Marcory qui a reçu hier vendredi la visite de nombreux disciples de la Tariqa Tidjaniya, a confié à la presse que le Hadj 2011 a été particulièrement difficile pour les 6000 candidats. «Le pèlerinage est une épreuve de Dieu. Nous sommes partis dans l’épreuve et sommes revenus dans l’épreuve. Sur le plan religieux, ce fut une réussite. C’est au plan organisationnel qu’il y a eu des problèmes. Il y a beaucoup de choses à revoir même si nous avons relevé des satisfactions au niveau du logement et de la restauration. A Médine par exemple, notre hôtel était très proche de la mosquée du Prophète (SAW). Idem à la Mecque où nos logements n’étaient pas loin de la Kaaba. Le gouvernement, sous la houlette du président Alassane Ouattara, a mis les gros moyens mais l’organisation du Hadj laisse toujours à désirer. Ce n’est pas normal pour un pays prestigieux comme la Côte d’Ivoire», a-t-il estimé. Puis, au titre des dysfonctionnements majeurs, il a déploré le non respect du chronogramme de programmation des départs et des retours. «Nous savons que beaucoup parmi les organisateurs sont animés de bonne foi mais cela ne suffit pas. Il faut connaître le Hadj réellement. Il faut prendre des organisateurs qui ont la volonté de travailler pour Dieu et seulement Dieu. Jusque là, nous ne sommes pas parvenus à respecter le chronogramme de programmation des départs et des retours. Cette année, les programmations qui avaient été faites ont été décalées de plusieurs heures. Nous avons vu des personnes âgées martyrisées par la longue attente liée aux multiples décalages des vols. Le Hadj est certes une épreuve mais il faut éviter d’éprouver nos parents, les pèlerins âgés, en les soumettant à de longues heures d’attente», a-t-il souligné. Soucieux de faciliter le Hadj aux pèlerins, le Cheikh Chérif a sollicité l’annulation de l’étape de l’affichage des programmations des vols à la direction des cultes. «C’est une question d’organisation. Si le départ doit se faire à bord d’un avion de 500 places par exemple, on affecte immédiatement les 500 premiers candidats inscrits ayant payé le coût du Hadj qui est de 1.500.000 F Cfa, sur le premier vol. Ainsi, au paiement déjà, le candidat est programmé sur un vol qu’il connaît. Aller voir les noms et les programmations des vols à la direction des Cultes, c’est un autre parcours du combattant qu’on fait subir aux pèlerins», a-t-il ajouté. Face aux déceptions de l’édition 2011, le Cheikh Abel-Aziz Chérif qui a indiqué avoir prié avec ses pairs pour la réconciliation nationale et le succès des activités gouvernementales pilotées par le Chef de l’Etat, a appelé à la libéralisation de l’organisation du Hadj. «Il faut passer à la libéralisation de l’organisation du pèlerinage. C’est vrai qu’il y a des escrocs dans le milieu de l’organisation du Hadj, mais on peut les épingler et même les écarter. Pour ce faire, l’Etat peut nommer un Contrôleur général qui va imposer le paiement d’une forte caution qui sera une garantie. En cas de manquement de la convention, l’Etat bloque les fonds de la caution et les met à la disposition du concurrent qui respecte le contrat fixé par l’Etat. C’est une pression qui va amener chaque organisateur à mettre du sérieux et de la rigueur dans le Hadj», a-t-il conclu.
M Tié Traoré
