Les travaux de réhabilitation des voiries ont démarré à Abidjan. Bientôt, ce sera au tour des gros œuvres avec la construction de l’échangeur de la Riviera II et du 3è pont devant relier la commune de Cocody à celle de Marcory. Le gros risque est que ces travaux entraîneront, à coup sûr, des perturbations sur tous les réseaux routiers d’Abidjan. Les communes d’Abidjan sont en chantier. Certaines, pour des travaux de réhabilitation, et d’autres pour l’ouverture de nouvelles voies. C’est le constat aujourd’hui. Que ce soit à Abobo, Angré, Marcory ou à Koumassi, les chantiers sont en cours. Conséquences directes : les réseaux routiers sont perturbés. Avant même le démarrage des travaux de gros œuvres, les usagers éprouvent des difficultés à se déplacer. Les voiries ont été réduites, pour cause de travaux. Pour une petite distance, les automobilistes passent plus de temps qu’il en faut. Ce qui constitue à n’en point douter, des préjudices et des désagréments pour les usagers de la route. Les travailleurs et les élèves subissent également les préjudices. Car, pour éviter les retards, ils doivent changer les horaires de sortie : sortir plutôt qu’avant. Et le pire est à craindre, surtout à l’approche des fêtes de fin d’année, où l’on assiste à des embouteillages. En attendant la finition des travaux, le PUIUR (Projet d'urgence des infrastructures urbaines) a fait des déviations qui ne sauraient régler définitivement le problème des embouteillages. L’expérience est vécue à Koumassi (en face du camp commando et au marché Djê Konan) et à Marcory (au grand marché) où les déviations n’ont rien donné. L’idéal aurait été que l’on songe également au développement du transport lagunaire avant le démarrage des grands ouvrages. En tout cas, tout le monde est interppellé. Et même le PUIUR qui doit s’assurer à ce que les travaux se réalisent dans les délais prescrits. En attendant la fin des travaux de l’échangeur de la Riviera II, les automobilistes devront passer encore un an dans les embouteillages.
HK
HK