Qui a tué la belle Kalou Nan Béatrice, 44 ans ? Quelles raisons valables pourraient justifier un tel crime ? Telles sont quelques interrogations auxquelles, l'enquête de la police, devra répondre. En attendant, de sources proches de la famille rencontrée à son domicile, donnent quelques informations. Il revient donc que dans la nuit du mardi 22 au mercredi 23 novembre 2011, Kalou Béatrice a été retrouvée agonisante dans son lit. Elle avait le crâne fracassé, l'oreille droite sectionnée, la langue pendante, la bouche ensanglantée, fraîchement dépourvue de quelques dents et une large entaille à la nuque. Poursuivant, nos sources avancent que la veille, la bonne dame qui vit à Abidjan, effectue le déplacement de la ville d'Agboville. Ce, pour y inscrire son fils en classe de 5ème, au collège moderne. Le mardi, aux environs de 19h, elle reçoit un coup de fil l'invitant sans doute à une soirée galante. La preuve, elle se fait toute belle et la voilà partie. Aux environs de 22h, elle est de retour au domicile familial. Elle s'engouffre dans la chambre qu'elle partage avec sa belle-mère, dame Zamblé Lou Goula, la soixantaine. Cette dernière est profondément endormie. Mais aux alentours de 1h du matin, la sexagénaire est brusquement tirée de son sommeil par le bruit d'un curieux râle. Elle constate que, la porte de la chambre ainsi que celle du salon sont grandement ouvertes. Et aussi bizarre que cela puisse paraître, ces portes-là ne portent aucune trace d'effraction. De quoi tout cela retourne-t-il alors? Avec courage, la vieille femme jette un œil dehors. A cet instant-là, elle surprend un quidam, déployant d'énormes efforts pour escalader la clôture et s'enfuir. Prise de peur, dame Zamblé Lou Goula décampe et regagne la chambre. Là, elle découvre l'horreur. Les râles n'étaient que ceux de Béatrice agonisante dans son lit, dans une mare de sang. Les autres membres de la famille et les voisins sont aussitôt alertés par les cris de détresse de la belle-mère en état de choc. Les minutes qui suivent, Béa, comme on l'appelle affectueusement, est, à défaut d'un taxi, évacuée à bord d'une brouette, au Chr non loin de là. Hélas, Kalou Nan Béatrice avait déjà succombé à ses graves blessures. La police a tout de suite ouvert une enquête pour éclairer sur ce crime. Qui est l'homme surpris en train de s'enfuir? Pourquoi les portes ne présentaient-elles aucune trace d'effraction ? La pauvre dame a-t-elle ouvert la porte à un homme, qui plus tard, va l'assassiner? Autant d'interrogations qui méritent une totale élucidation.
Célestin KOUAME
( A Agboville)
Célestin KOUAME
( A Agboville)
