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Art et Culture Publié le lundi 28 novembre 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Liberté de la presse / Détention de 3 journalistes de Notre Voie, Des associations de presse se mobilisent

César Etou (Directeur de publication et directeur général par intérim), Boga Sivori (chef du service politique) et Didier Dépry, secrétaire général à Notre Voie sont détenus depuis le jeudi 24 novembre à la Police criminelle au Plateau. Des informations ont circulé le vendredi sur leur libération. Il n’en était rien. Les trois journalistes y ont passé le week-end. Boga Sivori et Didier Dépry ont été respectivement accusés d’offense au chef de l’Etat et d’atteinte à l’économie nationale. Le premier a signé un article paru le mardi 22 novembre, intitulé : «Pendant que les Ivoiriens meurent de faim et de maladie, Ouattara s’offre 40 Mercedes à 1.046 milliards de Fcfa». Pour le second, il s’agit de l’article publié le lendemain sur «Le Franc Cfa menacé : la dévaluation bel et bien à nos portes». Depuis vendredi, le Conseil national de la presse (CNP) qui continue de mener des actions fortes mais discrètes a pris des contacts avec les pouvoirs publics pour que «soit mis fin à la garde à vue dont sont l’objet les journalistes concernés», a rassuré hier René Bourgoin, secrétaire général du Cnp. «Nous avons bon espoir que cette garde à vue prendra fin incessamment», a-t-il espéré. Cependant, si ses démarches n’aboutissent pas, le Cnp entend déterminer d’autres types d’actions et donner une nouvelle orientation à ses actions. Tout comme le CNP, l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci) active les contacts pour la libération des journalistes. Absent hier de la Côte d’Ivoire, Mam Camara le président, l’Unjci, a rassuré depuis Cotonou dans un message écrit – que «leur libération se fera bientôt». Dès le vendredi, le GEPCI avait publié une déclaration appelant à la relaxe des journalistes et dénonçant le principe de la garde à vue. Ce lundi, après 2 jours ouvrables (et week-end), le dossier doit être transmis au parquet, dont les instructions n’ont pu être appliquées par les enquêteurs.
Koné Saydoo
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