«Nous sommes déçus. Déjà vendredi, quand nos camarades avaient été gardés la veille jeudi, de sources crédibles nous ont fait croire qu’ils allaient être libérés. C’est dans cet espoir que nous étions à la police criminelle avec eux. Malheureusement, jusqu’à aujourd’hui (Ndlr ; hier dimanche) ils sont encore détenus. Nous sommes déçus de cette tournure des choses. Nous voulons profiter de votre micro pour réitérer notre position. Nous demandons aux autorités de libérer nos camarades parce que leur place n’est pas au violon de la police criminelle. La loi sur la presse est claire. La peine privative de liberté est interdite. Les journalistes ont suffisamment de garanties dans les rédactions pour qu’on les garde au violon. Les garder au violon suppose qu’on ne sait pas où les trouver. Or les journalistes se sont rendus eux-mêmes à la police criminelle. Donc il n’y a pas de raison qu’on les garde ! Je pense que ce n’est pas une bonne chose. Cela donne une mauvaise image de notre pays. Un pays où on traque les journalistes pour un oui ou pour un non comme de grands bandits. Alors qu’il n’en est rien. On a bon espoir qu’après ce week-end, avec toutes les promesses qui ont été faites, les choses vont se concrétiser et que nos camarades seront libérés demain (Ndlr ; aujourd’hui).
Propos recueillis par KS
Propos recueillis par KS