Certains éléments des Frci, qui n'ont encore rien compris à leur rôle de garants de la sécurité des biens et des personnes, continuent de se conduire comme des égarés, en animant la pègre. L'un d'eux l'a appris à ses dépens, dans l'attaque du domicile d'un député. Les faits ont eu lieu dans la nuit du jeudi 24 au vendredi dernier 25 novembre 2011, à la Riviéra-Bonoumin. De fait, à en croire les renseignements, il est environ 3h du matin, lorsque des gangsters, au nombre de trois, pénètrent dans la résidence de l'honorable Kouassi Alomo, ex-député Pdci de la circonscription de Bouaflé. Alors que l'homme est profondément endormi, les gangsters, dont l'un est muni d'une kalachnikov, le neutralisent. Ensuite, à l'ex-parlementaire, les quidams exigent de l'argent et d'autres biens, tout aussi importants. Mais apparemment, le député Kouassi Alomo est loin d'être homme à se laisser intimider. Et la lutte s'engage avec les gangsters tenant à lui faire plier l'échine. Le parlementaire est violemment battu et réduit à l'impuissance, à l'issue d'une bagarre dans laquelle il ne s'en tout de même pas laissé conter. Au final, les gangsters, la situation en main, font main basse sur des téléphones-portables d'une valeur marchande de 500 000 F Cfa et la somme en espèces de 450 000 F Cfa. Puis, tout heureux, ils s'emploient à quitter les lieux. Mais la fête va se gâter pour eux, toujours selon les renseignements, lorsque les protégés du député, bravant la couardise, se dressent sur le chemin des malfaiteurs. Un courage inattendu, qui a pour effet de déboussolés les malfrats. Ceux-ci, pris de panique, optent de s'enfuir. Ils prennent pour ce faire le raccourci, en enjambant le balcon du haut duplex. Puis, ils sautent dans le vide. Mais le saut se trouve être périlleux pour l'un des quidams. Des membres fracturés, il reste cloué à terre. Ses appels à l'aide à l'endroit de ses comparses vont le perdre. En effet, ses cris de détresse parviennent à des éléments des Frci, en charge de la sécurisation du quartier. Ces derniers interviennent promptement et il s'ensuit une fusillade avec les malfaiteurs. Si les deux autres malfrats sont bien heureux de s'en tirer, à la faveur de la pénombre, ce n'est pas le cas de l'autre qui est blessé. Mal en point, il ne peut décamper et est appréhendé. Et tout de suite après, il est exécuté, sans aucune autre forme de procès, par les éléments des Frci. Éléments des Frci qui l'identifient parfaitement plus tard comme étant un de leurs collègues, qui optait ainsi pour la déviance.
KIKIE Ahou Nazaire
KIKIE Ahou Nazaire