L’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, a reçu, hier, la visite d’hôtes plutôt ordinaires pour un prisonnier.
L’étau judiciaire est loin de se desserrer autour de l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo. Bien au contraire, les choses pourraient davantage se compliquer pour le chef de file de la Refondation. Hier, ses ennuis avec la justice ivoirienne ont franchi une nouvelle étape avec son audition par le doyen des juges d’instruction du tribunal d’Abidjan-Plateau, Cissé Makouéni. Et, de bonne source, le chef du parquet dudit tribunal, Simplice Kouadio Koffi, a assisté à l’audition de l’ancien homme fort d’Abidjan. L’audition aurait duré environ 3 heures puisqu’elle s’est déroulée de 15 à 18 heures.
Contrairement aux audiences passées, c’est le palais de justice de la ville, situé non loin de la 4ème légion de la gendarmerie, qui a servi de cadre pour cette nouvelle audition de Laurent Gbagbo. Pour l’occasion, les portes du palais de justice, sans doute par mesure sécuritaire, sont restées fermées au grand public, tout l’après-midi d’hier. C’est donc dans une quasi-discrétion qu’ont eu lieu les trois heures d’interrogatoire qui portait, selon nos sources, sur les faits de crimes économiques pour lesquels l’ancien dirigeant, son épouse et plusieurs membres de son pseudo dernier gouvernement ont été inculpés, le 18 août dernier. Tout a été mis en œuvre pour que le dispositif sécuritaire soit moins visible à l’extérieur du palais. Seul un soldat montait la garde devant l’entrée principale. A l’intérieur, une vingtaine d’éléments de la Compagnie territoriale de Korhogo (Ctk), armes au poing, postés dans les coins et recoins du palais veillaient au grain. C’est en présence de ses avocats que l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo a été entendu. Avant cette audition, ajoutent nos sources, la chambre d’accusation a pris soin d’examiner les conditions de détention de M. Gbagbo à Korhogo où il a été transféré suite à sa capture le 11 avril dernier.
Cheick Timité à Korhogo
L’étau judiciaire est loin de se desserrer autour de l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo. Bien au contraire, les choses pourraient davantage se compliquer pour le chef de file de la Refondation. Hier, ses ennuis avec la justice ivoirienne ont franchi une nouvelle étape avec son audition par le doyen des juges d’instruction du tribunal d’Abidjan-Plateau, Cissé Makouéni. Et, de bonne source, le chef du parquet dudit tribunal, Simplice Kouadio Koffi, a assisté à l’audition de l’ancien homme fort d’Abidjan. L’audition aurait duré environ 3 heures puisqu’elle s’est déroulée de 15 à 18 heures.
Contrairement aux audiences passées, c’est le palais de justice de la ville, situé non loin de la 4ème légion de la gendarmerie, qui a servi de cadre pour cette nouvelle audition de Laurent Gbagbo. Pour l’occasion, les portes du palais de justice, sans doute par mesure sécuritaire, sont restées fermées au grand public, tout l’après-midi d’hier. C’est donc dans une quasi-discrétion qu’ont eu lieu les trois heures d’interrogatoire qui portait, selon nos sources, sur les faits de crimes économiques pour lesquels l’ancien dirigeant, son épouse et plusieurs membres de son pseudo dernier gouvernement ont été inculpés, le 18 août dernier. Tout a été mis en œuvre pour que le dispositif sécuritaire soit moins visible à l’extérieur du palais. Seul un soldat montait la garde devant l’entrée principale. A l’intérieur, une vingtaine d’éléments de la Compagnie territoriale de Korhogo (Ctk), armes au poing, postés dans les coins et recoins du palais veillaient au grain. C’est en présence de ses avocats que l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo a été entendu. Avant cette audition, ajoutent nos sources, la chambre d’accusation a pris soin d’examiner les conditions de détention de M. Gbagbo à Korhogo où il a été transféré suite à sa capture le 11 avril dernier.
Cheick Timité à Korhogo
