ABIDJAN, La justice ivoirienne a inculpé mardi à Abidjan pour "incitation au vol" trois journalistes de Notre voie, quotidien du parti de l`ex-président Laurent Gbagbo, détenus depuis près d`une semaine par la police, a annoncé leur avocat.
César Etou, directeur de publication, Boga Sivori, chef du service politique, et Didier Dépry, secrétaire général de la rédaction, ont été inculpés pour "incitation au vol, pillage et destruction de biens d`autrui par voie de presse", a expliqué à l`AFP Me Serge Essouo.
Ils ont été placés sous mandat de dépôt et devaient être "jugés dans une
quinzaine de jours", a ajouté Me Essouo.
Les trois journalistes convoqués le 24 novembre par la police avaient été placés en garde à vue pour "offense au chef de l`Etat" Alassane Ouattara dans un article et "atteinte à l`économie nationale" dans un autre. Ils ont été présentés mardi au parquet qui leur a signifié leurs chefs d`inculpation.
"On requalifie les faits, on veut leur +coller+ des infractions qui n`existent pas", a accusé leur avocat.
Dans le premier article en cause, le journal affirmait que, "pendant que les Ivoiriens meurent de faim et de maladies, Ouattara s`offre 40 Mercedes à 1,04 milliard de FCFA" (1,6 million d`euros). Selon Notre voie, les véhicules sont destinés aux membres du gouvernement.
L`autre article incriminé évoquait une prochaine dévaluation du franc CFA, malgré les démentis des banques centrales d`Afrique de l`Ouest et Centrale.
"Le franc CFA sera bel et bien dévalué. Voici les preuves", titrait en Une le
quotidien.
Détenu depuis la fin d`une meurtrière crise post-électorale en avril, M. Gbagbo était en cours de transfert vers La Haye mardi soir, après avoir fait l`objet d`un mandat d`arrêt de la Cour pénale internationale (CPI).
César Etou, directeur de publication, Boga Sivori, chef du service politique, et Didier Dépry, secrétaire général de la rédaction, ont été inculpés pour "incitation au vol, pillage et destruction de biens d`autrui par voie de presse", a expliqué à l`AFP Me Serge Essouo.
Ils ont été placés sous mandat de dépôt et devaient être "jugés dans une
quinzaine de jours", a ajouté Me Essouo.
Les trois journalistes convoqués le 24 novembre par la police avaient été placés en garde à vue pour "offense au chef de l`Etat" Alassane Ouattara dans un article et "atteinte à l`économie nationale" dans un autre. Ils ont été présentés mardi au parquet qui leur a signifié leurs chefs d`inculpation.
"On requalifie les faits, on veut leur +coller+ des infractions qui n`existent pas", a accusé leur avocat.
Dans le premier article en cause, le journal affirmait que, "pendant que les Ivoiriens meurent de faim et de maladies, Ouattara s`offre 40 Mercedes à 1,04 milliard de FCFA" (1,6 million d`euros). Selon Notre voie, les véhicules sont destinés aux membres du gouvernement.
L`autre article incriminé évoquait une prochaine dévaluation du franc CFA, malgré les démentis des banques centrales d`Afrique de l`Ouest et Centrale.
"Le franc CFA sera bel et bien dévalué. Voici les preuves", titrait en Une le
quotidien.
Détenu depuis la fin d`une meurtrière crise post-électorale en avril, M. Gbagbo était en cours de transfert vers La Haye mardi soir, après avoir fait l`objet d`un mandat d`arrêt de la Cour pénale internationale (CPI).
