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Art et Culture Publié le mercredi 30 novembre 2011 | Notre Voie

Après 6 jours de détention arbitraire, Les journalistes de Notre Voie déférés hier à la Maca

© Notre Voie
A man looks at newspapers in Abidjan on November 1, 2010 following presidential elections ballot closures yesterday.
A man looks at newspapers in Abidjan on November 1, 2010 following presidential elections ballot closures yesterday. The people of Ivory Coast on Monday awaited the outcome of a presidential poll, after a historic and peaceful vote in which they had a free choice among candidates and turned out in large numbers. President Laurent Gbagbo`s mandate ran out in 2005, but the 65-year-old postponed the election six times because of problems with the electoral register and over the question of the disarmament of the FN. Journaux et presse
Après 6 jours de détention abusive à la police criminelle, César Etou (directeur général par intérim et directeur de publication), Didier Dépry (Secrétaire général) et Boga Sivori (chef du service politique) de Notre Voie ont été déférés hier à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA). Et cela après avoir été inculpés et placés sous mandat de dépôt pour « incitation au vol, au pillage et à la destruction de biens d’autrui par voie de presse ». La décision leur a été signifiée dans le couloir du poste de police du parquet d’Abidjan où ils ont été déférés dans la matinée en provenance de la direction de la police criminelle où ils avaient passé cinq nuits en toute illégalité.
Les trois journalistes devraient être jugés d’ici à la fin de la semaine à l’audience des flagrants délits. Malgré cette inculpation, les journalistes restent sereins et pas vraiment affectés par cette décision de M. Noël Djè, le substitut du procureur. En tout cas, les journalistes que nous avons rencontrés au violon du parquet étaient décontractés devant leurs visiteurs. Ils avaient tous le moral lorsqu’ ‘ils échangeaient avec les confrères, les amis et les parents qui venaient leur témoigner leur solidarité et leur soutien.
Arrêtés depuis jeudi dernier et détenus à la police criminelle, César Etou et ses collaborateurs étaient initialement poursuivis pour des délits d’offense au chef de l’Etat et d’atteinte à l’économie nationale. Les trois journalistes de Notre Voie qui ont entamé une grève de la faim hier n’entendent pas du tout la rompre. Bien au contraire, ils projettent de poursuivre leur mouvement. César Etou, il faut le rappeler, outre ses fonctions à Notre Voie, est président de la commission du jury permanent du prix Ebony

Vincent Deh
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