La situation post-crise impose de nombreux défis au premier rang, la reconstruction nationale. Ce qui rend prioritaire la mise en place d’une politique sociale efficace. C’est l’enjeu de l’atelier de validation de l’étude sur la stratégie nationale de protection sociale qui a démarré, hier, à Abidjan, en partenariat avec les experts et les institutions multilatérales. Selon le directeur général du Plan et de la lutte contre la pauvreté, Lanciné Diaby, ces assises ont pour principal centre d’intérêt la mise en examen des deux rapports qui ont sanctionné la première mission (le rapport relatif aux options de transferts sociaux monétaires et le document-cadre de développement de la stratégie nationale de protection sociale). Le but essentiel, explique M. Diaby, est de recueillir les observations des différentes parties prenantes du processus sur ces documents dans l’optique de son amélioration. A travers ce programme, en effet, le gouvernement vise à réduire l’impact des chocs qui menacent directement la vie des populations notamment les groupes les plus vulnérables. Il s’agit d’étendre les instruments de protection sociale en mettant en place un régime de protection sociale qui couvre les risques liés aux calamités pour les ruraux et des régimes qui couvrent les risques pour le secteur informel et artisanal.
R.T
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