x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le mercredi 30 novembre 2011 | Nord-Sud

Carte de stationnement, racket, tracasseries … : Les gros camions en colère contre le district !

Rien ne va plus ... Les camions gros porteurs ne sont pas contents du district d’Abidjan. Les poids lourds jugent totalement insupportables les tracasseries orchestrées par la collectivité relativement à la carte de stationnement et dénoncent surtout les contours mal définis des ressources générées par cette taxe qui s’élève à 72.000 Fcfa. Pourtant dans la mouvance des facilités accordées aux transporteurs par le chef de l’Etat qui les avait exonérés de certaines taxes comme la patente, les opérateurs de camions de gabarit ont plaidé en faveur d’une révision (temporaire) à la baisse du coût de la carte de stationnement à 24.000 Fcfa notamment pour le quatrième trimestre de l’année. Malheureusement, le district d’Abidjan n’a pas répondu favorablement à la requête et aurait plutôt décidé d’imposer de façon «unilatérale », le niveau de la collecte à 48.000 Fcfa. Les transporteurs de gabarit vivent mal «ce diktat ». Ils multiplient les appels d’autant qu’ils tiennent à ce qu’une solution rapide soit trouvée face aux tracasseries engendrées. Notamment auprès du ministère des Transports qu’ils ont saisi. «Alors que les négociations sont en cours, le district, à l’initiative de son directeur chargé des transports, Isidore Bovin, choisi d’engager une répression sur fond de tracasserie et de racket tous azimuts», a récriminé, hier, à Abidjan, Oumar Nana, secrétaire général du Groupement d’intérêt économique des propriétaires de poids lourds de Côte d’Ivoire (GIE-2PL-CI). «Nous trouvons cette démarche méprisante et irresponsable », fait observer le président Zoumana Coulibaly. Mais, toutes les tentatives du groupement pour amener le district à la raison ayant échoué, les exploitants se proposent de passer à la vitesse supérieure, en arrêtant le travail. «Nous nous réservons le droit d’user de tout moyen pour nous faire entendre dans 72 heures ». En tout état de cause, ils invitent les autorités compétentes à « étudier sérieusement le problème». Pour l’heure, «nous demandons l’arrêt immédiat des verbalisations des poids lourds et la restitution des pièces saisies », réclame M. Nana. En cas de perturbations, les approvisionnements en denrées pourraient prendre un coup avec pour conséquence, une flambée des prix.
Lanciné Bakayoko
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ