La cinquantaine révolue, le premier outil d’intégration ouest-africaine n’a toujours pas connu sa vitesse de croisière. Après plus de 10 ans de coma profond, les Etats-membres tentent de le ressusciter.
La résurrection du Conseil de l’entente sera-t-elle enfin une réalité ? Après la tentative de mars 2009, les chefs d’Etat des pays-membres remettent ça, ce matin, à Cotonou, la capitale béninoise, afin de sortir l’institution de la torpeur dans laquelle elle a sombré depuis 2003. Aussi, Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire, Yayi Boni du Bénin, Blaise Compaoré du Burkina Faso, Faure Gnassingbé du Togo, et Mahamadou Issoufou du Niger auront-ils à charge de jeter les jalons d’un nouveau Conseil de l’entente. Créé en 1952, il reste le plus vieil outil d’intégration de la sous-région ouest-africaine. Et pourtant, il n’a toujours pas réussi à s’imposer comme outil de développement pour les populations de ses pays-membres. C’est donc pour en faire une réalité que ce sommet se tient. Raison pour laquelle il intervient après la rencontre des ministres des Affaires étrangères du 15 octobre dernier, toujours à Cotonou. Selon le président en exercice du conseil des ministres, le chef de la diplomatie béninoise, Nassirou Bako-Arifari, des audits organisationnel, institutionnel et de gestion avaient été commandités pour trouver des solutions à la crise financière, organisationnelle et institutionnelle que connaît le conseil. Les chefs des diplomaties des pays-membres entendent impulser une nouvelle dynamique au conseil, en vue de renforcer la solidarité entre les membres et en faire un facteur de paix et de cohésion sociale.
Prévue se tenir en milieu de journée, la rencontre aura lieu au palais des congrès de Cotonou et sera sanctionnée par un communiqué final, à la suite des travaux et de la signature d’accords. Selon son agenda, c’est un voyage aller-retour qu'effectue le président ivoirien, Alassane Ouattara. Il quitte Abidjan, tôt ce matin, pour Cotonou. Il sera accueilli à l’aéroport par son homologue Yayi Boni, président en exercice du conseil et aura également droit à des honneurs militaires, avant de prendre la direction du palais des congrès qui n’est pas loin de l’aéroport Mgr Bernandin Gantin. Quant, au retour, il est prévu à 16h.
Anne-Marie Eba, envoyée spéciale à Cotonou
La résurrection du Conseil de l’entente sera-t-elle enfin une réalité ? Après la tentative de mars 2009, les chefs d’Etat des pays-membres remettent ça, ce matin, à Cotonou, la capitale béninoise, afin de sortir l’institution de la torpeur dans laquelle elle a sombré depuis 2003. Aussi, Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire, Yayi Boni du Bénin, Blaise Compaoré du Burkina Faso, Faure Gnassingbé du Togo, et Mahamadou Issoufou du Niger auront-ils à charge de jeter les jalons d’un nouveau Conseil de l’entente. Créé en 1952, il reste le plus vieil outil d’intégration de la sous-région ouest-africaine. Et pourtant, il n’a toujours pas réussi à s’imposer comme outil de développement pour les populations de ses pays-membres. C’est donc pour en faire une réalité que ce sommet se tient. Raison pour laquelle il intervient après la rencontre des ministres des Affaires étrangères du 15 octobre dernier, toujours à Cotonou. Selon le président en exercice du conseil des ministres, le chef de la diplomatie béninoise, Nassirou Bako-Arifari, des audits organisationnel, institutionnel et de gestion avaient été commandités pour trouver des solutions à la crise financière, organisationnelle et institutionnelle que connaît le conseil. Les chefs des diplomaties des pays-membres entendent impulser une nouvelle dynamique au conseil, en vue de renforcer la solidarité entre les membres et en faire un facteur de paix et de cohésion sociale.
Prévue se tenir en milieu de journée, la rencontre aura lieu au palais des congrès de Cotonou et sera sanctionnée par un communiqué final, à la suite des travaux et de la signature d’accords. Selon son agenda, c’est un voyage aller-retour qu'effectue le président ivoirien, Alassane Ouattara. Il quitte Abidjan, tôt ce matin, pour Cotonou. Il sera accueilli à l’aéroport par son homologue Yayi Boni, président en exercice du conseil et aura également droit à des honneurs militaires, avant de prendre la direction du palais des congrès qui n’est pas loin de l’aéroport Mgr Bernandin Gantin. Quant, au retour, il est prévu à 16h.
Anne-Marie Eba, envoyée spéciale à Cotonou
