Le Niger, le Bénin, le Burkina Faso et la Côte d`Ivoire ont décidé mercredi d`entamer en 2014 des travaux de construction d`une ligne de chemin de fer devant les relier pour améliorer l`"intégration économique régionale".
"Une feuille de route sera élaborée dans les meilleurs délais de manière à
boucler le financement de cet important projet d`intégration économique
régionale et permettre le démarrage des travaux de construction en 2014",
indique un communiqué publié à l`issue d`une réunion des bailleurs de fonds du
projet, ouverte mardi à Niamey.
Longue de 2.700 km, cette ligne dont le coût n`a pas été annoncé doit
relier les villes de Cotonou et Parakou au Bénin à celles de Dosso, Niamey et
Téra (Niger), Dori et Ouagadougou (Burkina) pour aboutir à Abidjan.
Le projet prévoit aussi une "réhabilitation" des anciennes voies
ferroviaires Parakou/Cotonou et Abidjan/Ouagadougou.
Un comité de coordination sur le projet, présidé par le Niger, a été mis en
place.
Dans un autre communiqué, les bailleurs de fonds, dont la Banque africaine
de développement (BAD) est le chef de file, se sont "engagés à contribuer" à
la réalisation du projet.
La ligne permettra de "restreindre" les coûts des transports et surtout
assurera le transfert rapide des excédents céréaliers entre les Etats,
notamment le Niger, encore confronté cette année à une crise alimentaire, a
estimé à l`ouverture de la réunion le président du Niger, Mahamadou Issoufou.
Il a évoqué la possibilité de prolonger la ligne de chemin de fer jusqu`à
Arlit, cité minière du nord du Niger, où le groupe nucléaire français Areva
exploite de l`uranium qui est acheminé par la route jusqu`au port de Cotonou.
Le Niger, déjà mal desservi par les compagnies aériennes, est le seul des
quatre Etats concernés par le projet ferroviaire à ne disposer ni de rails ni
de façade maritime.
bh/tmo/pb
"Une feuille de route sera élaborée dans les meilleurs délais de manière à
boucler le financement de cet important projet d`intégration économique
régionale et permettre le démarrage des travaux de construction en 2014",
indique un communiqué publié à l`issue d`une réunion des bailleurs de fonds du
projet, ouverte mardi à Niamey.
Longue de 2.700 km, cette ligne dont le coût n`a pas été annoncé doit
relier les villes de Cotonou et Parakou au Bénin à celles de Dosso, Niamey et
Téra (Niger), Dori et Ouagadougou (Burkina) pour aboutir à Abidjan.
Le projet prévoit aussi une "réhabilitation" des anciennes voies
ferroviaires Parakou/Cotonou et Abidjan/Ouagadougou.
Un comité de coordination sur le projet, présidé par le Niger, a été mis en
place.
Dans un autre communiqué, les bailleurs de fonds, dont la Banque africaine
de développement (BAD) est le chef de file, se sont "engagés à contribuer" à
la réalisation du projet.
La ligne permettra de "restreindre" les coûts des transports et surtout
assurera le transfert rapide des excédents céréaliers entre les Etats,
notamment le Niger, encore confronté cette année à une crise alimentaire, a
estimé à l`ouverture de la réunion le président du Niger, Mahamadou Issoufou.
Il a évoqué la possibilité de prolonger la ligne de chemin de fer jusqu`à
Arlit, cité minière du nord du Niger, où le groupe nucléaire français Areva
exploite de l`uranium qui est acheminé par la route jusqu`au port de Cotonou.
Le Niger, déjà mal desservi par les compagnies aériennes, est le seul des
quatre Etats concernés par le projet ferroviaire à ne disposer ni de rails ni
de façade maritime.
bh/tmo/pb