Abidjan, Les trois journalistes du quotidien ivoirien "notre voie" (proche du FPI, opposition), arrêtés depuis une dizaine de jours, ont été libérés, mardi, au terme d’un bref procès, sanctionné par un "non lieu" prononcé par le juge sur les charges retenues contre eux.
Le juge Yao Kouamé Phillip a prononcé la relaxe de Boga Sivori, Didier Dépri et césar Etou, respectivement chef de service politique, secrétaire général de rédaction et directeur de publication et directeur général de Notre Voie, qui étaient finalement poursuivis pour "délit de presse" après requalification des charges par le parquet.
Le substitut du procureur N’guessan Désiré qui avait requis une amande de 400 000 FCFA contre les journalistes n’a pas été suivi par le juge.
Les trois journalistes, rappelle-t-on, ont été arrêtés sur instruction du procureur de la République, Simplice Kouadio Koffi, le 24 novembre, après que leur journal a publié des informations relatives à une affaire d’achat de véhicules de luxe par le président ivoirien Alassane Ouattara pour les membres de son gouvernement, et à une probable dévaluation du franc CFA.
Après une semaine de garde à vue à la police criminelle, ils ont été inculpés pour ''incitation au vol, au pillage, et à la destruction de bien d'autrui, par voix de presse'', avant d’être transférés à la prison civile d’Abidjan.
(AIP)
Le juge Yao Kouamé Phillip a prononcé la relaxe de Boga Sivori, Didier Dépri et césar Etou, respectivement chef de service politique, secrétaire général de rédaction et directeur de publication et directeur général de Notre Voie, qui étaient finalement poursuivis pour "délit de presse" après requalification des charges par le parquet.
Le substitut du procureur N’guessan Désiré qui avait requis une amande de 400 000 FCFA contre les journalistes n’a pas été suivi par le juge.
Les trois journalistes, rappelle-t-on, ont été arrêtés sur instruction du procureur de la République, Simplice Kouadio Koffi, le 24 novembre, après que leur journal a publié des informations relatives à une affaire d’achat de véhicules de luxe par le président ivoirien Alassane Ouattara pour les membres de son gouvernement, et à une probable dévaluation du franc CFA.
Après une semaine de garde à vue à la police criminelle, ils ont été inculpés pour ''incitation au vol, au pillage, et à la destruction de bien d'autrui, par voix de presse'', avant d’être transférés à la prison civile d’Abidjan.
(AIP)