Les lampions se sont éteints sur la 18e édition du semi-marathon international du District d’Abidjan, avec le sacre du Kenyan Alex Korir Kimeli, le samedi 3 décembre 2011. Il a bouclé les 21 Km de course en 1h9 min 12 s. Il a empoché un chèque d’un million de francs CFA. Le Marocain Khalid Sadden s’est offert la 2è place du podium en 1h 10’21’’. Maina Mwangi Stephen, le deuxième Kenyan de la course, s’est adjugé la troisième place avec 1h 10’57’’. Konan Kouakou Boris a sauvé les meubles côté ivoirien en se classant quatrième. Dans la catégorie féminine, les Ghanéennes ont été sans pitié pour leurs adversaires. Lydia Atta et ses compatriotes ont raflé les quatre premières places. Si cette course a enregistré de nombreux participants et la présence des athlètes venus du Kenya, du Niger, du Maroc, du Togo, du Burkina, du Ghana, du Bénin et du Sénégal, la mauvaise organisation a été le véritable bémol. «Je suis déçu des policiers qui avaient promis assurer la sécurité comme il se devait. Nous avons même fait face à nos obligations financières pour éviter les désagréments de dernière minute, mais rien n’y fit. Cela me fait de la peine. Nous avons mis les moyens pour que la fête soit belle mais la sécurité nous a fait défaut. Nous verrons s’il ne faudrait pas faire confiance à d’autres corps à la prochaine édition», s’est plaint Nicolas Débrimou, à la fin de la course. Une course émaillée de plusieurs incidents. Des athlètes ont dénoncé le boycott des jalonneurs, invisibles sur les différents trajets. La Fédération ivoirienne d’athlétisme, on peut l’écrire, a réussi le pari de la mobilisation (plus de 6000 athlètes) mais l’organisation laissait à désirer.
K.A
K.A